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 Nathaniel Bluehope... Celui qui s'en alla chercher la peur. [End !]

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Nathaniel Bluehope
Nathaniel Bluehope


Date d'inscription : 29/10/2014
Age : 31

Messages : 19
Localisation : Ci et là, où le vent nous portera~
Emploi/loisirs : Cherche-Peur invétéré
Humeur : Mmm... ça dépend. Tu m'veux quoi ?

Still There
Lecteur ou Conte (lequel) ?: Conte du garçon qui s'en alla connaître la peur. (Grimm)
Arme(s): Deux poignards à courtes lames et deux petites pugilats.
Un petit mot ?: Mmm... Je n'ai pas peur... En fait.

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MessageSujet: Nathaniel Bluehope... Celui qui s'en alla chercher la peur. [End !]   Nathaniel Bluehope... Celui qui s'en alla chercher la peur. [End !] Icon_minitimeJeu 30 Oct 2014 - 0:49

Carte d'identité

Nathaniel Bluehope... Celui qui s'en alla chercher la peur. [End !] B14
Nom : Bluehope
Prénom :Nathaniel
Surnom :Nat / Nathan / Le Bleu
Sexe : Masculin
Âge : 33 ( en apparence : entre 27 et 30 ans)
Origine : Queer Tales. Il est le « prince » du conte des Grimm "Celui qui s'en alla pour connaître la peur"

Orientation Sexuelle : Bisexuel


Tout sur votre personnage
Physique :

Nathaniel est un homme de grande taille, frôlant sans peine le mètre quatre-vingt-dix. Dressée sur son cou assuré et solide, sa tête se comporte de lignes franches et d'angles sec et déterminé. Ses joues se creusent légèrement en recouvrant sa mâchoire et se marquent de fossette lorsqu'il sourit. Ses yeux sont d'un bleu électrique et glacé, perçant. Ils s'ouvrent grands mais s’effilent sur les côtés. Sous leur ligne épurée, une marque bleutée tirant sur le turquoise s'élancent de la ligne de sa paupière inférieure jusqu'à sa tempe en petites vaguelettes. Sa chevelure bleu claire est négligemment ébouriffée sur son crâne et rejetée en arrière. Quelques mèches viennent de temps à autres chatouiller ses joues, sa nuque et son front. Il a un nez droit et fin qui se termine en une légère pointe.. Sa bouche se trouve être fine et acérée. Ses lèves s'étirent en des rictus immenses et presque surnaturels, tant son élasticité est mise à rude épreuve dans l'expression distinguée de ses humeurs. Elles dévoilent souvent les deux rangées de grandes dents solides et blanches avec lesquelles il se plaît à jouer du bout de sa langue.

Ses épaules ont une ossature assez large. Seulement, sa carrures lui donne une allure dégingandée et désinvolte de voyageur endurci et asséché. Ses muscles ressemblent plus à des lanières de cuir tendu et élastiques reliant fermement ses membres entre eux. Son torse possède une musculature finement dessinée où les pectoraux et les abdominaux ressortent avec austérités. On ne dirait pas qu'il puisse receler d'une bonne puissance de frappe, le voyant comme ça. Mais il compense avec l'agilité et la précision que cette fine silhouette lui procure. En fin de compte, il est plutôt résistant, mais n'a pas la prétention d'être aussi puissant qu'un combattant ou qu'un guerrier chevronné. Il préfère à un bouclier et une lourde épée, ses poignards et ses fines pointes d'armes de pugilat qu'il enfile aux poings. Il a quelque chose de sauvage dans sa façon de se battre, et use d'une certaine grâce de félin en colère.

Question fringue, outre les besoins qu'incluent les changements de saison, il porte très souvent une cape fine et étanche en cuire beige qu'il change lorsque l'usure est trop avancée. Pour le reste, de temps à autre il dépense de l'argent dans des hautes cuissardes sombres dans lesquelles il peut ranger ses deux petites lames. Ses pantalons sont le plus près du corps possible avec une bonne élasticité lui laissant une bonne liberté de mouvement. Il cherche à éviter les chemises et les vestes bouffantes, mais que voulez-vous... L’ampleur est plus dans l'air du temps et dans les coutumes vestimentaire de Queer Tales. Alors, lorsqu'il en a l'occasion, il lui arrive de piquer les fringues plus originales et pratiques de Lecteurs égarés.  C'est comme ça qu'il s'est trouvé avec épais pantalon de cuir qu'il rentre dans ses hautes bottes. Avec, en haut, un tee-shirt à manches longues, élastiques et près du corps avec un col rond, évasé dévoilant ses clavicules d'une épaule à l'autre, et une veste de cuir, solidement renforcée sur le haut du dos, les flanc et les coudes. Et par dessus, l'éternelle cape imperméable beige et tachée.

Aussi, il renforce ses poignets et la jointures de ses phalanges à l'aie de bandages protecteurs. Histoire de frapper de toute ses forces sans en ressentir les effet secondaires. Au du moins, les limiter. Il devrait normalement faire attentions à la sensibilité de sa peau. Fine et pâle, elle reste d'une sensibilité infantile. Elle marque au moindre coup et roussi avec une facilité déconcertante sous les rayons estivaux de l'été ou la réverbération des rayons dans la neige. Chose qui accentue son aversion pour la neige et le froid lui provoquant nombre de gerçures et de crevasses. Mais aussi l'agace lorsqu'il se met insouciamment à lézarder sous un soleil plombé.


Caractère :  
Bon. Par où commencer... Nathaniel n'est pas vraiment ce qu'on pourrait appeler un gentil garçon, à vrai dire... Avec près de 33 ans d’existence il n'a toujours pas prit une once de plomb dans la cervelle... Si vous voulez tout savoir... Un vrai gosse. De ceux qui grimpent aux arbres toujours plus haut les uns que les autres. Qui écoutent passivement des histoires sordides sans réagir... Sauf peut-être pour vous dire « heu... c'est là que je suis sensé avoir peur ? » en haussant un sourcil, la lèvre inférieure remontée en une moue boudeuse. De ces marmot intenables avec leurs mains pleines de doigts agités traînants dans des endroits improbables comme l'intérieur d'un hachoir...  Normalement un gamin, ça apprend de ces erreurs. La peur les dresse et les force à s'abstenir devant la dangerosité du monde. Et bien pas lui... Un vide s'est formé et s’épanouit au plus profond de lui... Là où la crainte et les terreurs de l'enfance auraient due vivre. Le sauvant certes de tout traumatisme horrifique tel que la honte ou la timidité.

De par ce manque, tout le reste s'est développé. Créant un déséquilibre notable dans sa personnalité. Pas qu'il soit fou. Mais il développa très vite un penchant pour le caprice, la colère et l'ennuie, le rendant tout bonnement lunatique... Voir presque bipolaire, par moment, mais rien de bien méchant. Sauf si passer du calme le plus plat à la plus violente des colères, envoyant tout valser autour de lui et s'en prenant physiquement à la première personne en face de lui reste quelque chose de tout à fait normal et gentillet.

Tout lui passe au dessus de la tête. Il n'a pas vraiment de but concret, pas vraiment de travail non plus... Il ne vit pour une seule chose : le frisson qu'il . La peur lui faisant défaut, il la recherche obsessionnellement. Le reste n'a aucune importance. Il pourrait même effectuer sa quête entièrement nu, son lardon ballottant avec les noisettes, que ce serait pareil. Seulement, c'est pas tellement agréable de toujours être sans vêtement... Notamment lorsqu'il fait froid... grelotter et claquer des dents pour une raison aussi stupide ce n'est pas vraiment son trip, à vrai dire. Il préfère encore se blottir entre trois épaisseurs de laines, sous une cape épaisse et une grosse écharpe autour du cou ! Ou rester bien au chaud contre de la chair tendre au coin d'un feu... Mais bon, c'est agréable le batifolage, mais ce n'est pas ça qui va lui donner le goût de la peur ! La sueur froide de l'horreur. Alors il profite d'un instant de tendresse puis reprend la route aussi sec ! Pas de temps à perdre. Branle-bas de combat on range tout et se casse ! Allez on se bouge pauvre larve. Debout feignasse, je vais pas t'attendre regarder que le temps passe !

Si ça ne bouge pas assez vite, il perd sa patience légendaire – et il la perd vite... – commence à bouger le sac de chair du plat du pied. Genre hého lèves-toi je t'ai dit, tu m'as pas comprit ? Bouge ton cul Connard! Et si ça marche toujours pas il commence à donner des coups de pieds pour lui secouer les puces comme un prunier ! Sombre merde, j't'ai pas dit de pioncer ! Bordel mais tu vas te remuer, enfoiré! Le tout avec la délicatesse et l'élégance d'une demoiselle en pâmoison... Le langage habilement fleuri de bonnes attentions.

Dans ce genre de moment son côté colérique et capricieux peut se manifester de la sorte. Voir être plus marqué et violent encore si vous jouez avec ses nerfs.Mais après c'est vous qui voyez, si vous voulez vous prendre son poings dans la figure... C'est votre choix. Personnellement je ne m'y risquerai pas. Mais... moi je n'ai ni les armes ni la carrure baraqué d'un militaire équipé. Puis la vulgarité, ne vous en faites pas c'est normal. C'est un rustre. Il a envie de vous insulter, il vous insulte. La violence de ces délicieuses appellations sont graduelles et varient en fonction de son tensiomètre nerveux. Allant de la petite vanne s'il a juste envie de vous embêter jusqu'à... Et bien jusqu'à vous verrez ! Il peut être très inventif en ce qui concerne l'injure. Puis... Les jurons vont bon train. 'Putain' en deviendrait presque une virgule et 'bordel' un point. J’exagère à peine... En public il essaie de se tenir... Un peu. Il compense alors avec le langage du corps, en fait. Essayait de lui poser une question dont il se fiche éperdument. Si si allez- y ! Juste pour voir la monstruosité du rot qu'il vous lâchera avec l'halène fétide d'un reflux gastrique. Ensuite il arborera une mine fière et satisfaite de sa création naturelle. Rustre, il est capable de vous chanter l'alphabet en rotant si l'envie lui prend.... Charmant n'est-ce pas ? Et plus vous serait écœuré, plus grand sera son amusement. Un vrai gosse de cinq ans...

Je vais recentrer, le langage du corps n'est pas celui qu'il utilise en permanence. C'est même relativement rare qu'il s'exprime de la sorte, mais ça lui arrive. Tout dépend de la situation, de qui est en fasse de lui et ce qu'il prévoit comme petite malice. Si vous êtes une jolie fille il va vous servir le grand jeu du séducteur mystérieux qui tien jamais en place. Vous savez, un voyageur endurci... Celui qui à l'expérience de l'étranger, la tête pleine de récits fantastiques... Qui rehausse de petits compliments déguisés, discrètement placés au détour d'une conversation écervelée. Le coup du matou, vous connaissez ? Désinvolte, faussement désintéressé... Roulant gracieusement des épaules, démarche légère et mesurée... Le petit ronronnement à la prononciation d'un 'rrr' qui coule et coule de sa gorge à ses lèvres...

Coureur de jupon invétéré. La peur absente... Il ne se dit même pas que sa femme puisse un jour le quitter ! Et s'il ne connaissait pas les règles minimales de la bienséances, même en sa présence il entreprendrait les déboires du chasse acharnée ! Quoi qu'en fait c'était déjà ce qu'il fait... Bon d'accord, de manière discrète, mais bon... Les regards, les petits sourire pas derrière une chevelure rousse et distraites... C'est tout aussi explicite. Et puis, ce comportement c'est limite normal pour lui ! Un peu macho sur les bords, certes, mais tant pis... Qu'y faire, il est comme ça ! Il aime ce petit frisson lorsqu'il part à la recherche d'une nouvelle chair. Chasseur, dangereux prédateur. Son truc, à lui, c'est laisser faire sa proie. La laisser parler, se pâmant sous ses yeux en de joyeuses acrobaties séductrices, puis refermer ses griffes sur cette charmante souris... Même technique, mais réadapter, qu'il emploie pour la traque d'un gibier.

Cette chasse, ce frisson de découverte... Il sait que ce n'est pas la peur. Pourtant, il y a cette gouttelette de sueur. Cette petite poussée d'adrénaline que les peureux semblait décrire. Pourtant, il y avait pas ce côté effrayant qui repoussait, faisait barrière pour faire passer l'envie de recommencer. Bien au contraire. Chaque nouvelles conquête était une incitation pour la suivante. Et si sa compagne en fusse au courant, il y avait quelque chose de délectable dans cette jalousie débordante dont elle faisait preuve... Jalousie qui l’enivrait et lui étirait ce sourire carnassier lorsqu'il lui demandait « qu'y a-t-il Bamby, la jalousie t'a-t-elle consumée ? ». Alors la tête rousse se retournait, les joues empourprées et le regard furieux d'être trompé.

Mais toujours point de peur à l'horizon Pourtant, ces frissons, délectables, ils ne les rêvait pas mais s'en nourrissait. Toutes ses émotions découplées en absence de crainte. C'est comme l'usage d'un de ces 5 sens et de se reposer avidement sur les quatre restants. Et à partir du moment où la peur se volatilisa, il ressenti plus ardemment l'attachement, la tristesse et la désinvolture.

Puis au milieu de cet amas de connerie grandissante. Insupportable petit maris volage, macho et lunatiques... Il y avait son côté gamin. Celui qui fait qu'il réagissait à la provocation. (Sauf s'il était vraiment fatigué qu'il ne voulait s'amuser...) Genre qu'il va vous regarder lui lancer un défis et va aller le relever. Parce qu'au font, il avait un petit égaux qui faisait que... Non il prouverait qu'il est capable de faire des choses stupides. Dites, ça vous dit pas le jeu du couteau ? On met la main à plat sur la table, on prend la lame, pointe vers le bas, et on plante plante plante sans toucher les doigts ! Le tout en busant quelques whisky à côté. Hey, man, cap ou pas cap de faire la poule, à poil sur le trottoir ? Bah bien sûr qu'il en est capable. Regarde le se désaper et danser comme un poulet sous le regarde horrifié des mères de familles cachant les yeux de leur progéniture. Aucune peur, aucune honte, aucune gène.

La spontanéité. L'expression pure et simple de son état d'esprit sans retenu ni barrière. Il veut vous envoyer balader, il le fait. Mais s'il veut vous montrer un peu de tendresse... Il ne va pas s'en priver. C'est alors que, contre toute attente, il se met en recherche de sa moitié. Relié à-la-vie-à-la-mort par une alliance doré. Bah le mariage, ce n'est d'un anneau et un bout de papier après tout... On s'en fou... Mais quand même, certains jours il le sent l'envie de l'honorer. Alors, un bisous dans le cou, un petit déjeuné – infecte mais le cœur y est – gentiment posé sur les draps de l'endormi qu'il fait réveiller et le tout est joué. Un sourire bienveillant, un peu niais, un autre bisous au coin des lèvres et le félin vient quémander de doux petits câlins. Attentionné et mignon tout plein. Puis la seconde d'après, la plénitude de cet instant fugace envolée, il reprend son air revêche  de rustre voyageur, envoie tout balader pour tromper l'ennuie qui commence à s'installer. Au revoir ronron du matin et bonjour la gueulante de l'impatient gamin.



Histoire :
Un conte devrait certainement commencer par... « il était une fois dans un pays merveilleux... » Bla,bla,bla... Seulement, Lui n'était pas unique et il était loin de vivre dans quelque chose de fantastique... En fait, il était même plutôt discret comme gamin. Tout petit, il ne pleurait pas très souvent. Puis grandissant un peu , il restait silencieux. Il n'avait pas connu son père... Ou s'il le connu un jour, il n'en garda aucun souvenir. Il passa son enfance avec sa mère qui l'éleva seule dans leur petite chaumière. Elle cultivait quelques plantes dans le jardin et en vendait une partie sur le marcher... Elle ne ramenait pas beaucoup de revenu mais avait bon espoir qu'une fois grand, son fils gagnerait suffisamment d'argents.

Seulement, le fils se développa le regard lointain et la lèvre ballante. L'ennuie poussa son premier soupir hors de ses lèvres avant même de pouvoir prononcer son premier mot. Il mit d'ailleurs un temps fou pour apprendre à parler. Les son passaient par une oreille et ressortait par l'autre... Le miracle qui lui donna la force de s'exprimer fut certainement la nécessité. Oui, m'voyez, la communication, tout ça, c'est dépassé... Enfin que dis-je... Le gamin se révéla être un sacré boulet... Quoi que maudit serait plus approprié pour le décrire.

Dans le fond, il pouvait apprendre vite !.. Encore fallait-il qu'il le veuille bien le mettre en pratique. Et puis ses yeux, faits de turquoises éclatantes, restaient d'un vide étrange... Intense et absent. Comme s'ils observait quelque chose mais peut importe que vous soyez tout proche devant, ils ne vous voyait pas. Lorsque sa sa mère tentait de l'intéresser, c'en était un calvaire de se faire ignorer ainsi par sa propre chair. Elle se demanda maintes fois que pouvait-elle avoir fait pour mériter ça. Mais aucune réponse ne lui parvint jamais.

Puis le garçon poussa. Sous ses air de ne pas y toucher, la bêtise l'animait... Avez-vous déjà vue un gosse mettre la main dans un hachoir à viande pour voir ce que ça fait ? Bah imaginez qu'après avoir sorti tout les discours possibles et imaginables visant à apprendre à votre enfant que ce n'est pas bien de se couper une main... Que ça fait très mal... Qu'il pourrait la perdre... Votre charmant petit bambin reviendrait à la charge ! À force vous perdriez patience.

Parce que même si c'est une horreur, ce gosse, qu'il la met dans des états de nervosité intense, sa maman. Qu'elle ne sait pas comment le prendre, ni comment l'éduquer, qu'elle s'auto-flagèle de mauvaise mère pour ne pas le comprendre et le captiver ; elle l'aime. Elle l'aime de tout son cœur et s'inquiète. S'inquiète si fort qu'elle s'étouffe toute seule. La peur au ventre face à cet inconscient que seule la curiosité éveille. Puis à force de lui dire « non fait pas ça », « Nathan, c'est dangereux ça »... « Nathan vire tes maudits doigts de là ! »...

… elle le tire, le secoue, hurle des inepties incompréhensibles dans sa folie maternelle, lève la main bien haut au dessus de là tête puis là lui abat dessus. Ça claque comme un coup de fouet sur la joue de bambin qui la regarde. Il y a une étincelle dans ses yeux grandis par la surprise.

– Aïe... ça fait mal...

Des larmes coulent de ses yeux immobiles. Mais le gamin ne sembla pas réagir pas plus que ça et recommença sa manœuvre expérimentale d'exploration de hachoir quelques temps plus tard. Puis sa chère maman qui l'aimait tant recommença ses frappes punitives jusqu'à ce que ça rentre. Un déclic s'était produit. Un penchant pour le goût du risque. Le frisson de faire quelque chose d'interdit. De repousser des limites.

Puis à force, cette lubie pour le hachoir lui passa. D'une part, lassé d'avoir une maman sur le dos qui fini par lui faire mal à chaque tentative expérimentales. D'autre part, une nouvelle envie émoustilla son petit être de petit-haut. Dis maman, si je m’envolai ? Tu sais, comme les petits oiseaux ! Je vais sauter et puis m'envoler! Et une nouvelle bataille s'engagea pour empêcher l'écervelé de se jeter d'une falaise toute à côté…

Voilà comment se passa son enfance... Toujours un défis supplémentaire à relever. Il observait son environnement, l’analysait, le décortiquait puis se jetait sur LA chose à ne pas faire. Ça passait d'une simple escalade dans un arbre à une balade en forêt au travers toutes les créatures féroces de la nuit. Et ces aventures téméraires et insensée furent tout ce qui le captivait. Les seuls sensations qui le sortait de son indifférence exacerbée.

Nathaniel aurait pu apprendre beaucoup...  Seulement, quelque chose manquait dans l'équation.  L'envie... Il ne trouvait aucun intérêt dans les activités éducatives que lui proposait sa mère. Il refusait la communication et s'enfermait dans un monde plus sensationnel. Disparaissait tout une journée et revenait couverte de blessures... Il ne comptait plus le nombre de fois où certains de ses os avaient cédé. À force il pouvait attraper ses bras dans son dos et les passer au dessus de sa tête sans les lâcher.

Face à tout ça, sa même est épuisé. Elle, s'égosille, elle essaye de lui faire entrer des principes dans sa tête, mais rien y fait. À grand coup de gifles, elle s'y essaie... Mais rien jamais n'y fait. Son gamin, il commence à être déjà grand, plus grand quelle... Mais elle n'en fait rien. C'est à peine s'il l'aide à tenir cette maison. Et lorsque vient l'heure des réprimandes, il se laisse faire passivement, stoïque et vide d'intérêt pour cette violente inquiétude. Elle le prend comme du dénigrement. Elle lui en veut à son fils indigne de ne pas l'écouter, de faire la sourde oreille et de toujours recommencer ses stupides témérités. Alors l'amour se transforme en haine et la rancune fini par être son moteur plus que l'envie de l'éduquer.

Puis à force, Nathan ça le gonfle... ça lui pèse, quand elle fait ça. Puis lorsqu'elle arrête, il rumine quelques heures puis revient comme si de rien. Au fil tu temps, il apprend à lui dire oui maman, pendant quelle lui en colle une et elle s'arrête. En fait, il le dit quand il en a marre et qu'il sait que ça va durer encore un moment s'il reste sans rien faire. Son corps est un amoncellement de plaie et de contusions... Si bien qu'entre les coups et ses escapades on ne distingue plus l’origine des blessures.

Peu à peu, sa patience s'amenuise et ses oui maman n'y font plus rien. Pour devenir si fine qu'après la deuxième envolée de main, il attrape le poignet de sa génitrice, lui plante son regard électrique et gelé dans le sien et s'écrit en dévoilant une canine :

« Bon, maintenant ça suffit ! Tu me gonfles, merde ! »

Non mais c'est pas vrai à la fin... Elle est lourde à force. Bon c'est sa mère, mais quand même ! Il n'est plus un gosse ! C'est terminé de se faire gueuler dessus pour un oui ou pour un non. Terminé de se laisser faire comme un gamin. L'adolescent alors âgé de quinze ans est en plein changement. La colère vient mettre son grain de sel. Il arrête de se laisser faire et s'impose à tâtons face à l'autorité maternelle. Il se révolte. La colère commence à se nicher tout contre lui. Il s'affirme et défend sa propre vie. Sans les risques, sans pousser les limites : il se sent vide. Il lui manque quelque chose, il tourne en rond et s'abrutit dans un silence assourdissant. Mais tout ceci il n'en peut plus, n'en veut plus. Il ouvre enfin sa gueule qui se fait grande. Puis l'instant d'après, c'est comme un vent qui souffle et emporte tout. Son emportement retombe, le calme reprend sa place, ses yeux se perde dans le vague et il replonge dans son mutisme. Chaque nouvelles se faisant plus grandes que la précédente.

***

« Tu sors de chez moi. »

Sa mère avait lancé ça de but en blanc après une énième dispute. Cette fois, son fils l'avait repoussée si violemment qu'elle se cogna douloureusement la tête contre le rebord de la table. Elle passa sa main derrière la tête pour vérifier qu'elle ne saigna pas. Main sèche, soulagement. Mais sous le regard surprit et désolé de son gamin de dix-sept ans, elle ne lâcha pas prise. Pourtant elle l'aimait... Elle l'aimait à en mourir, autant qu'elle pouvait le détester ce maudit bleuté. Mais c'était la chair de sa chair, et il avait des moments où il vous aurait fait oublier son insupportable désinvolture. Des jour où comme ça, comme d'un rien où il revenait d'une vadrouille en forêt, avec quelques fleur et un bisou à déposer sur une joue palle de sa génitrice. Des moments qui la faisait douter de la décision qu'elle venait de prendre. Comme en cet instant, avec sa lueur sincèrement désolé.

La grande perche dégingandée, l'observait. Un peu prit au dépourvu, ne sachant trop que dire. Ça ne change pas de ses habitudes, me direz-vous, mais là... Il avait bizarrement envie de trouver quelques mots à prononcer. Mais rien ne sorti de la commissure de ses lèvres mordue entre deux canines. Et sa mère entra en sanglot lourd. Répétant sa demande... Une certaine honte, se lisait sur son visage...  

« Part... Et ne revient pas... Ne dit pas non plus d'où tu viens, je ne veut plus entendre parler... de... toi... »

Nathan entra dans une féroce colère... Il se demanda pourquoi et se senti... trahi. Il insulta sa mère de tout les noms possibles et imaginables. Tous horribles. Il empoigna une chaise pour l'envoyer se fracasser sur un mur. Sa mère se recroquevilla au sol en se tenant la tête et hurlant des sanglots d’effrois...

« Dégage ! Tu est monstrueux... Tu me fait peur Nath ! Dégage tout de-suite ! Je ne veux plus te voir ! J'ai peur, Nath... J'ai peur... Vois comme je tremble... devant toi ! Va-t-en ! Et ne reviens pas... »

La voix de la femme se fendit en grincement à peine audible. Le cœur du bleuté tambourinait de rage dans sa poitrine. Ses poils se hérissait d'incompréhension sur tout le reste de son corps. Malgré toutes ses expériences et aventures, jamais il ne ressenti ce que sa mère éprouva en cet instant précis. Jamais il ne se senti plus vivant quelle aujourd'hui... Il resta un moment, le visage tendu en rictus fou, devant elle qui sanglotait, frénétique. Ses poing tremblait, il avait envie de la frapper pour la punir de tout ce qu'elle lui faisait subir. Il avait envie de se laisser aller à ses émotions si vives qu'étouffantes. Soulager son corps de la pressions haineuse.  Mais il n'en fit rien. Lui qui n'agissait que selon ses envies retins les coups qui lui démangeaient les poings. Il hurla une nouvelle insulte en laissant échapper des larmes de rages. Elle hurla sa peur.

Finalement le jeune homme qu'il était devenu, s'en alla. Il laissa sa mère apeurée, embarqua un couteau à sa ceinture, une cape bien chaude et quelques sous puis ferma porte d'entrée derrière lui. Claquement sec que l'on referme sur une pièce oubliée. Il se demanda pourquoi il s'était retenu. Lui ne se refusait rien. Il mordit promptement dans sa chair puis refoula venimeux de ses humeurs. Après tout, elle était sa mère... Il était jeune, il n'aurait pu... Une première limite l'avait stoppé... La pitié : ou la peur de tuer... Peut-être de la tristesse, de l'amour... Un peu de tout ça mélangé en un cocktail écœurant.  

Il ne savait pas vraiment ce qu'il ferait pour trouver comment faire sauter cette barrière ni pourquoi était-elles si pesante. Mais en sont fort intérieur, il savait que, quoi qu'il en coûte, il la ferait sauter comme toutes les autres.

***

Durant ses airances, le bleuté apprit à se débrouiller par lui même… Par nécessité. Il connaissait les rudiments d'une balade en forêt… Les politesses rudimentaires de mise en société. Mais ça s'arrêtait là. De plus, son côté désinvolte s'accentua. Il observait passivement le monde et grognait au premier qui venait l'en déranger. Puis quand il sentait que quelque chose pouvait l'aider, il saisissait l'occasion pour s'en emparer. C'est pour ça qu'un soir il se retrouva au coin d'un feu entouré d'un petit groupe de voyageur racontant des histoires d'horreurs pour ressentir les sensation frissonnantes de la peur.

Voyant ses compagnons de fortunes terrorisé à l'évocation de fantôme et de têtes coupé, de malédiction et de bêtes dégénérés, Nathaniel voulu se retrouver à leur place. Frustration. Il attendit  le dénouement des histoires, pendu aux lèvres du narrateur et puis quand venait le moment fatidique des révélations il resta sur sa faim. Ronchons.

« Elle est naze ton histoire ! Moi qui m'attendait le grand frisson… putain j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps !
– Mais comment faites-vous pour ne rien ressentir ? Je sens mes os se glacer jusqu'au plus profond de mon être ! C'était une histoire terrifiante ! »

Et bien… Si c'était ça la terreur… c'était bien pitoyable. Il n'y avait rien eut de terrifiant dans les histoires, au final. Devenant un homme, il relativisait à peut près tout. Trouver des explications même là où elle n'avait pas lieu d'être puis partait à la rencontre des choses si terrifiantes que d'autres n'osaient s'en approcher. Pourquoi ? Pour le frisson. Pour l’appréhension de cette chasse à la peur. Ainsi qu'un petit orgueil lui permettant de dire « héhé... Je vous ai dit que ce n'était rien... Bande de Tocards »

Bonjour, merci, au revoir et la politesse s'arrêtait là. Et encore, s'il en avait envie. Si vous l'enchantiez ou qu'il se souvenait que dans une société il faut être polit ! Mais pour le reste… Il pouvait vous roter au comme unique réponse ou vous trouver un surnom ridicule ou injurieux pour  vous nommer. Le Bleu fut toujours d'un naturel spontané ! Et de ce fait, resta toujours un gamin sautant sur la moindre extravagance pour peu qu'il ressentit un petit quelque chose à quoi se raccrocher. Le frissons de la peur finissait par devenir de plus en plus compliqué à trouver jusqu'à lui sembler presque innexistant : il décupla au fil du temps sa faculté à rire et s'énerver. Le transformant en un yoyo endiablé oscillant entre le plus et le moins de ses humeurs restantes.

Alors le voyage continua. Il en avait apprit à chasser pour les périodes où les sous manquaient et se faire un abri pour dormir à la belle étoile entre deux villages. La chasse avait un goût particulier. Grisant... Qu'il rechercha également dans son quotidien. Il fit l'expérience de l'amour charnel auprès d'une proie humaine... Puis il la délaissa après s'être repu de sa chair. La traque était meilleur que la prise...

***

Un jour, à la période des blizzard et du grand froid, il trouva refuge dans une petit chaumière habitée d'une famille de marchants. Disons qu'à cette époque… il devait avoir quoi, une trentaine d'années ? Et en échange du gîte et du couvert le temps que froid ne se fasse moins mordant… Nathaniel leur rendrait quelques services embêtants… À cette époque, il avait débarqué l’œil vif glacé, les joues creusées par la frugalité des repas qu'il s'octroyait et transi de froid dans ses épais vêtements dans lesquels il flottait. Pas qu'il fusse maigre, mais sa grande stature sèche, où seule sa peau fine et tendu couvrait ses muscles tendus comme des sangles, ne suffisait pas à remplir les espaces vides et le réchauffer avec des restants de réserves nutritives – communément appels 'graisse' – inexistants.

Cette famille de trois comportait un fils avec ses deux parents. Le gamin avait l'air assez jeune et plein de vie... Quoi qu'un peu caractériel sur les bords. L'avantage amusant était que cette famille connaissait nombre d'histoires et de rumeurs étranges qu'ils aimaient raconter à leur visiteur. Paraissait-il qu'en ces temps gelés, une bête lupine faisait des rondes sordides autour de cette chaumière à peine barricadée. Si bien que personne n'osa s'aventurer bien loin de l'habitation même lorsque la clarté du jour rayonnait.

Amusé à demi, avec son sourire narquois d'insolent désinvolte, il se moqua gentiment de ses marchants anxieux. S’enorgueillissant de témérité, une excitation pour le défis à relever, il se venta de pouvoir trouver cette bête nocturne soi-disant plus féroce encore la nuit. Bon... La première, il en profita pour se reposer et se réchauffer au coin du feu ! Normal après le froid mordant qu'il affrontait au dehors... Mais la nuit suivante, il enfila sa cape épaisse, glissa deux poignards à sa ceinture et arma de ses poings de fines pugilat à glisser autours de les doigts qui conféraient des petites pointes à la jointure entre phalanges et métacarpes.

Puis la nuit passa. La chasse s'engagea, mettant en alerte tous ses sens et une joyeuse patience... Longue traque. Le bleuté, qui avait apprit cet art par la force des choses lors de ses voyages, se mordait souvent les lèvres en ressentent les frissons légers et délectables que lui produisait une odeur succincte ou un craquement de branche au loin. Mais la chasse était toujours meilleure que la prise. Il s'imaginait tomber nez-à-nez avec l'un de ces loups-garoups dont il avait entendu parler. Mais lorsqu'au matin il regagna la chaumière, c'est la mine maussade qu'il traîna juste un gros loup par la queue et qu'il laissa sur le palier. Comment ça on ne peut pas le manger ? Non, c'est sûr ? bon... il ne restait plus à trouver un endroit ou enterrer la bête salement amochée. Nathan n'était pas un amoureux du tir à l'arc et avait préféré la confrontation brutale de ses poignards et ses phalanges armées.  Il avait aimé cette traque et l'avait fait durer. Mais la récompense avait eut le dont de le remettre dans son indifférence ennuyée habituelle où seuls ses yeux semblait s'animer.

Inutile de dire que les marchants en furent ravis. Et fasse à l'utilité de l'homme ; il lui firent grâce du logis tout un mois durant. Nathan aima finalement tout le début. Les deux parents avaient toujours quelque chose d'intrigant à lui raconter et des missions sordides à lui confier... Qui aurait certainement rebuté plus d'un à cause de la peur qu'elles incitait, mais au lieux ça, le bleuté y fonçait dedans tête baissé en recherche de grands frissons pour le secouer. Toutes les missions ne furent pas faciles... Il galéra sur certaines. Pesta longuement, eut envie de les planter avec leurs requêtes à la con qu'il n'arriva pas immédiatement à accomplir mais sa fierté le raccrocha toujours à ses engagements. On ne recule pas, on avance. Marche ou crève, comme dirait certains. Lui qui se considérait sans peur voulu en toutes circonstances le prouver. Enfin... C'est ce qu'il se disait. Mais sa nature n'était finalement que la réponse au chant lancinant des limites à repousser.

Puis son entrain, comme toujours, fini par se tarir, il tint quelques jours supplémentaire le temps que le froids soient plus supportables. Frileux, il exécrait la neige des températures basses. Au moments de partir, les maîtres de maison lui demandèrent une dernière missions... Marchants réputés, il avaient atterrie dans cette maisonnette à cause de leur demeure hantée. L'impulsif lassé leur rit au nez et passa le pas de la porte avec méprit... Jusqu'à ce que le père de cette famille ne lui lança une dernière proposition. Combattre les horreurs de leur foyer contre de l'argent et... une femme à marier.

L'argent... pourquoi pas... Mais que pouvait-il avoir à faire d'un mariage arrangé. Il n'était pas en quête d'une famille à fonder et s'en battait les steaks d'en être un jour le chef. Mais paraissait-il que l'être qui lui serait marié se révélerait utile dans ses voyages incessant. Faire à manger, s'occuper des affaires encombrantes, l'aider pour quelques recherches de témérité ! Bouarf... pourquoi pas après tout... Au pire il laisserait l'épouse et garderait l'argent...

Le marcher conclu on le conduit à cette demeure. Elle n'avait rien à voir avec l'étroite chaumière dans laquelle il était logé. Elle était bien plus grande et plus raffiné. Sans pour autant être un palais. À l'intérieur il y prit ses quartiers. Fit le tour du propriétaire et le premier jour rien ne se passa. Puis c'est une porte qui se verrouilla avant qu'il ne puisse enclencher la poignée qui le fit rester. Intéressant ! Quelque chose allait peut-être pouvoir sortir de là, qui sait. Et la traque recommença. La curiosité grandissante, les sens en éveil, il se força à ressentir les moindres bruissements, les moindres mouvements d'air et chaque haut-le cœur qui auraient dû le faire fuir l'entraînèrent plus loin encore dans cet antre habité... Jusqu'à finalement se débarrasser des farouches tourmenteurs qui ne furent autre que des objets animés par un magicien charlatant et prestidigitateur.

Finalement démasqué au bout de quelques jours de recherches acharnée, Nathan voulu d'abord le faire partir et lui laisser sa vie sauve... Sauf que ça tenait si l'intrus décida de s'échapper de sa tanière protégée de subterfuges éloignant les premiers malandrins. Ce type portait des vêtements près du corps plus court et pratique que ce dont le bleuté était attifé. Mais même avec la mobilité facile l'essayant volubile il ne fit pas le poids face au voyageur endurcit qu'il se pensa capable d'affronter. Et dans ce combat, la patience et l'hypothèse de lui laisser la vie sauve quitta les projets de Nathan qui, finalement, ne fit qu'une bouchée de ce miséreux happé en ce monde depuis un autre. De toute manière, le combat ne fut pas très compliqué, juste agaçant car l'intrus essaya de s'échapper de chaque prise que le grand dadet lui assénait. Alors bon... À force la colère et la frustration mêlées, il oublia la bien séance de ne pas l'éliminer pour finalement lui écraser le crâne à grand coup de poings cloutés...

Tout ceci avait finalement été amusant jusqu'au dénouement qui, comme à l’accoutumé le laissa sur sa faim avec la frustration d'une histoire à la fin bâclée...

Comme promit, en récompense, il fut marié. Seulement il fallu que le prêtre qui cella leur union d'alliance dorées soit excessivement ivre pour que le tout se finisse dans une étrange officialité. On lui avait promit une épouse. Une épouse... Mais il fut loin de se douter que le « une » se transforma en « un »... Le père avait la folie d'un névrosé refusant de voir son fils tel qui l'était et le considérait comme une sorte de princesse à marier ! Inutile de décrire la surprise de voyageur sous l'effet de cette révélation ! Mais sans s'énerver il finit par dire :

« Bon... d'accord. Ce n'était pas comme si ma vie allait vraiment changer ! Au moins il sera plus utile qu'une femelle effarouchée. Bon bah... J'espère que t'es près Bamby parce que j'ai pas envie de faire traîner ! »

Son promis s’appelait en réalité Wyatt. Mais, plus jeune et moins expérimenté, il le considérait un peu comme un gamin. Du coup, le surnom bien de 'bambin' qui, prononcé à la manière de Nath, se transforma en 'bamby'... Pas plus compliqué. Et pour couronné le tout, le fait que son marié fut présenté comme une féminité, il s'amusa de cette appellation pour le désigner au féminin. D'autant plus que l'agacement se lisait largement sur les trait du rouquin. Chose paradoxale quand on sait que ce fu le bleu qui changea son nom de famille.

Et suite à cette union, un chose assez étrange se produisit. Simple lambda airant, Nath changea un conte devenu réalité. De son union avec son promit au mariage arrangé il devint l'homme sans peur... Alors qu'il chercha depuis toujours à en apprendre plus sur celle-ci il s'en retrouva privé du jour au lendemain. À l'intérieur de son alliance se grava une étoile... Symbole de sa nouvelle condition en ce monde Queer Tales.

Privé de cette peur il se retrouva dépourvu de ressentis fondamentaux... Tel que l'instinct de survie. Ce qui le poussa à faire des choses plus stupides encore qu'avant. Son besoin de frissons n'en fut que décuplé et il entraîna Wyatt dans ce tourbillons d’aventures au travers le monde sans plus jamais se poser les questions implicites et inconscientes sur le degré de dangerosité de l'activité à accomplir. Son compagnons et, du coup, épouse se transforma en une sorte d'instinct qui agissait pour deux et l'empêcha de sauter d'un falaise, s'en prendre à un ours de provoquer une catastrophe auprès de quelques polices qui aurait eut vite fait de planter sa tête brûlée sur une pique.



Votre but à Queer Tales? Cherche ce qu'est la peur.
Autre chose à dire sur votre personnage ?Nathan est, en quelque sorte, lié à Wyatt. En fait, s'il s'éloigne de lui, l'absence de la peur lui fait perdre le peu de raison qu'il lui soit donné. Son époux est en quelque sorte un catalyseur faisant le contre-poids de son déséquilibre intérieur.

Si il reste trop longtemps de lui, tout ce qui est de l'ordre du sentiment se découple jusqu'à lui inculquer un comportement aussi destructeur pour lui que pour les autres. Par exemple, il sera prit d'un faim insatiable jusqu'à s'étouffer avec la nourriture tellement il en avale. Il peut s'abandonner au plaisir de la chasse jusqu'à même traquer un autre être humain, Lecteur ou Lambda sans distinction. Ou encore être prit de profond désespoir brûlant au fond de lui qui pourrait aller jusqu'à l'anéantir dans des pulsions noires d'autodestructions morbides


Détails pour nous
Groupe de Votre Personnage : Arlequin ? Ou peut-être Coquelicot... Je n'arrive pas trop à me décider, je m'en remet à votre avis, si vous me le permettez.

Une Demeure ? La belle étoile ? Une auberge au coin d'une rue ? Et si on prenait un petit appart quelques temps avant de reprendre la route !

Un Rang Personnalisé ? Fear Seeker (désolée je ne m'y connait pas assez en HTML ^^;;)


Le forum & vous
Votre Prénom Pseudo : Nedth
Votre Âge : 22 ans
Comment avez-vous connu le Forum ? On m'en a parlé au détour d'une discussion pour une possible reprise de RP.
Qu'en pensez vous ? J'aime le contexte, je trouve ça original de pouvoir réinterpréter des contes.
Que pensez vous du thème ? euh... C'est un peu blanc ? >> Plus sérieusement, c'est jolie. Sauf le soir quand on lit au milieu de la nuit, ça explose un peu la rétine d'avoir un écran aussi étincelant ! (heureusement le réglage de la luminosité est mon ami x) )
Des Suggestions ? eeuuuh... Un peu moins de blanc ? /*baff*/ Aucune pour l'instant.
Code :  Un rêve est une écriture et maintes écritures ne sont que des rêves
Quelques mots ? Je vais me faire taper sur les doigts je sens... Mmm, je ne voudrais faire mon Mr Je-Sais-Tout mais... Y a-t-il une raison particulière pour que dans les informations complémentaires Blanche-Neige doit traduite pas White Snow au lieux de Snow White ? (*retourner se cacher dans un trou de souris*)
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Nathaniel Bluehope
Nathaniel Bluehope


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Lecteur ou Conte (lequel) ?: Conte du garçon qui s'en alla connaître la peur. (Grimm)
Arme(s): Deux poignards à courtes lames et deux petites pugilats.
Un petit mot ?: Mmm... Je n'ai pas peur... En fait.

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MessageSujet: Re: Nathaniel Bluehope... Celui qui s'en alla chercher la peur. [End !]   Nathaniel Bluehope... Celui qui s'en alla chercher la peur. [End !] Icon_minitimeDim 2 Nov 2014 - 18:32
Yop Yop, petit double-post exceptionnel pour signaler que j'ai fini ma fiche. J'ai normalement corrigé un grand nombre d'erreur d'orthographe, il est possible qu'il en reste et que ce soit encore trop violent comme quantité restante. Mais si tel est le cas je tâcherais d'en éliminer encore d'une façon ou d'une autre.

En espérant répondre aux attentes et ne pas m'être fourvoyé sur certains points du forum lors de la création de mon personnage.

PS : comme j'en ai parlé à Hansel, en cas de disparition de la "princesse" mon perso ne sera pas handicapé au point de ne plus pouvoir rp. Je retomberais alors sur quelque chose de bateau tel qu'une "coquille vide" ou débouchant sur une nouvelle quête pour trouver une autre "princesse" à qui se lier... ou quelque chose du genre. Voir même, il serait exclu de son rang de conte, ce pourrait être une possibilité.
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Hansel Friedrich
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Arme(s): J'en ai trop pour les citer toutes. Mais sur moi, mon fidel couteau de poche!
Un petit mot ?: Qui a dit que les bonbons n'étaient pas dangereux ?! Ahah!

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MessageSujet: Re: Nathaniel Bluehope... Celui qui s'en alla chercher la peur. [End !]   Nathaniel Bluehope... Celui qui s'en alla chercher la peur. [End !] Icon_minitimeDim 2 Nov 2014 - 20:54
Fiouuuu ! *a tout lu, s'affale sur son clavier*

Re-bienvenue Nath!

Après une bonne lecture de ta fiche j'ai assez peu de chose à redire!

Ton histoire est complète (en plus d'être sympa à lire) et je n'ai vu aucune incohérence, ce qui n'est malheureusement pas le cas des fautes d'orthographe ! Si tu as des difficultés n'hésite pas à utiliser bonpatron, mais je vois que tu t'es relu alors c'est déjà ça Smile Souvent tu mets trop de 's', j'en ai vu à des indénombrables par exemple ("argent"). Beaucoup de fautes semblent être dues à de l’inattention en fait, c'est sûrement parce que ta fiche est longue et que tu l'as écrit de presque une traite ;) ... Ex : on écrit "errant" et non "airant", etc

Sinon pour le groupe je reste sur Coquelicot. Ca lui va beaucoup mieux qu'arlequin, même s'il peut se montrer lunatique !

Quant à "White Snow", non, il n'y a pas raison particulière xD!

Hé bien, sur ce, je te valide!

J'ai vraiment hâte de te voir évoluer parmi nous, amuse-toi bien Very Happy
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Nathaniel Bluehope
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Lecteur ou Conte (lequel) ?: Conte du garçon qui s'en alla connaître la peur. (Grimm)
Arme(s): Deux poignards à courtes lames et deux petites pugilats.
Un petit mot ?: Mmm... Je n'ai pas peur... En fait.

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MessageSujet: Re: Nathaniel Bluehope... Celui qui s'en alla chercher la peur. [End !]   Nathaniel Bluehope... Celui qui s'en alla chercher la peur. [End !] Icon_minitimeDim 2 Nov 2014 - 21:01
OWI ! Je pensais vraiemnt pas One-shot ma fiche *-*... Et ça me fait plaisir de voir qu'elle a plu !

Alors, pour Errant et bah... En fait... J'étais bien embêté parce que j'étais persuadé que ça s'écrivait "airant"... *va se cacher*.

Oui, c'est ça que j'avais oublié ! Bonpatron... Je l'utilisais à l'époque en plus... Je vais quand même refaire un traking de faute, histoire de.

Et pour les fautes y a aussi qu'à force de passer dessus je fini par ne plus rien voir x). Bon, en tout cas, le tips bonpatron va redevenir mon meilleur ami, je sens.

Merci pour la validation, et au plaisir d'évoluer en RP !
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MessageSujet: Re: Nathaniel Bluehope... Celui qui s'en alla chercher la peur. [End !]   Nathaniel Bluehope... Celui qui s'en alla chercher la peur. [End !] Icon_minitime
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