« Oh seigneur Marie Jésus », entendrez vous peut-être au détour d’une rue de la bouche d’un queer-talescien. Un peu surprit ? Il y a de quoi. Il est vrai qu’il y a quelques signes de catholicisme à Queer Tales. Comme l’église du Royaume d’Hansel & Gretel! Mais elle est tellement déserte… Et cela s’explique assez facilement : Les habitants de ce monde quelque peu… étranges, n’ont pas de religion. Pas de chrétienté, de judaïsme, de bouddhisme, non, rien de tout cela. Leurs croyances ne trouvent pas de nom précis ; cependant, cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas. Tout bon queer-talesciens vous répondra, si vous lui demandez qui est leur Dieu, qu’il s’agit du grand et mystérieux Narrateur. Il n’a pas de forme précise : certains disent qu’il s’incarne en brume, d’autres en animal, certains même assurent qu’il se cache parmi les contes et les personnages secondaires. On ne connaît pas l’exacte vérité, mais l’on sait qu’il y a bien quelqu’un ou quelque chose qui surveille le cours de l’Histoire et de leurs histoires. Le Narrateur ne demandent pas de prières, ni de messes, encore moins de repentance : Il est là, il observe, mais c’est tout. Il s’amuse des Contes et de leurs guerres, et ne sauvera personne de la misère. Il n’y a pas de lois dans ce pays (ou si peu), alors à quoi bon ? Tous le savent : ‘Dieu’ ne les aidera pas, même s’il est au-dessus de leur tête. Ce n’est qu’un créateur curieux.

Mais alors, d’où viennent ces églises et ces expressions ? Eh bien, la solution est simple… Des lecteurs. Ils arrivent, découvrent un monde sans lois ni commandements et s’accrochent aux leurs pour s’en sortir ; ainsi fut crée il y a bien longtemps l’église du cannibale village. Recueil pour les lecteurs égarés, il s’agit pour les locaux d’un bâtiment drôle par ses formes. Au fond, il sert juste à ranger l’eau bénite, non ? Après tout, à quoi sert-il de prier !
Bien que déserte, certains lecteurs viennent de temps à autres. Peut-être existe-t-il aussi des synagogues ou des mosquées dans le pays, c’est bien possible… Quant aux expressions, les queer-talesciens les ont assimilés au fur et à mesure. Tel que « comme des poupées Russes » ou « Il pleut des cordes »… Ce genre d’expression exotique est désormais courant. Les lecteurs apportent leur culture avec leurs larmes et leur peur, les déversent dans cet étrange contrée et meurent. Eux partent, les choses crées et apprises restent. Religions, cuisines, architectures, innovations… Les petits jouets des contes ne sont pas si inutiles que ça, n’est-ce pas ?



• Comme un chiot devant la Reine : Il supplie pitoyablement.
• Rire comme un violon qui grince : Un ricanement méchant ou cruel
• Sois sage ou j’appelle Peter Pan pour qu’il t’apprenne! : Menace pour les enfants méchants (chez les familles violentes). Peter Pan est considéré chez la plus part des gens comme un virus ramollissant le caractère et les Hommes.
• Ne pas regarder sous la peau d’un joli corps : Il ne faut pas être trop curieux. Expression souvent employée dans le Royaume H&G.
• Bête comme un lecteur : Bête comme un âne.