Petit humain, mais qu'as-tu fait ? Ouvrir ce livre, pris de curiosité ! Quelle grave erreur, car dès maintenant, les contes te garderont pour eux !
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 Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans]

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Joachim Death
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MessageSujet: Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans]   Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans] Icon_minitimeMar 22 Déc 2009 - 20:21
Joachim était un éternel. Un éternel égoïste, un éternel capricieux, un éternel hypocrite. Et un éternel tout court. Les journées étaient longues mais il les laissait défiler comme s’il les narguait : Elles n’étaient pas immortel comme lui, il leur fallait mourir au soir. Il se croyait au-dessus du temps, au-dessus de tout et tout le monde. Et alors ? Il en avait bien le droit ! Il était lui, il était le fils de Dieu, il était Joachim. Oh non pas comme Jésus, Joachim ne suivait qu’une seule religion : la sienne. Le reste était balivernes.

Le rêve de vivre une vie, une vraie vie, faite d’amitié et d’amour, de rire et de pleurs, ne l’avait jamais traversé. Pourquoi faire ? Il avait déjà tout. Argent, sexe et serviteurs. Que demander de plus ? C’était ca la vraie vie ! Les humains dans leurs bêtises hurlaient à l’infamie mais c’était juste car ils ne pouvaient atteindre ces richesses. Lui, jamais il ne voudrait descendre sur Terre et vivre ce qu’ils appelaient « la vraie vie ». Jamais.

*

En ouvrant les yeux sur le plafond, Joachim fut parcourut d’un frisson d’horreur et de douleur. Quel rêve horrible. Frapper, charcuter, humilié, tout ca en si peu de temps. Est-ce que les morts essayaient de troubler ses nuits pour se venger de la façon dont il les traitait ? Est-ce que cela allait recommencer ce soir ou demain soir ? Il avait encore l’impression d’y être. De sentir son ventre bruler et ses os craquer… Un sourire amer anima ses lèvres. Ces esprits pouvaient bien essayer de le maudire, il ne laisserait pas ses nuits se transformer en cauchemars.

- « Joachim est immortel. » récita-t-il.

Tout ca n’était surement du qu’à une frustration stupide. Peut-être avait-t-il pensé à quelque chose de glauque avant de s’endormir… « Est-ce que je peux mourir ? Les Dieux peuvent s’éteindre ? ». Ahah, c’était tellement idiot de sa part. Si cela était possible, il le saurait. Il était de toute façon trop jeune pour finir son existence… 800 ans, cela ne représentait absolument rien. Légèrement soulagé, il ouvrit grandement les yeux sur le plafond bleu. Plafond bleu ?

Cette couleur lui causa un profond dégout. Du bleu ! Les images floues de son rêve lui revinrent à l’esprit, plus particulièrement un enfant ensanglanté. Il fut parcouru de frissons, et s’arrêta un instant de respirer. Son cœur avait sauté un battement à ce simple souvenir et s’affolait à présent. Calme-toi, ce n’est rien, juste une illusion tenace.

Mais rien à faire, il se sentait souffrir. La fièvre lui montait à la tête, le sang pompait douloureusement et son ventre brulait. Il avait soudainement besoin de voir son corps, de vérifier qu’il ne lui manquait rien. Il essaya de se relever mais la contraction de ses abdominaux le firent gémir. Et puis quelque chose de bien douloureux suivit ; son bras gauche, dans la manœuvre, avait bougé. S’il Joachim avait su qu’on pouvait avoir si mal… Son cri restitua un peu ce qu’il pensait, se qu’il se disait avec aberration : « Ca fait mal ! ». Pas aussi mal que dans son rêve mais quand même… Son rêve… Il ferma les yeux avec force, serrant les dents et s’immobilisant pour ne relancer aucunes douleurs.

Non, il ne rêvait pas. Cette vérité s’imposait comme si on l’écrasait d’une massue. Ce n’était pas son plafond mais c’était vraiment sa douleur, il avait vraiment mal ! Il se rappela le bruit sec et cassant de ses doigts qu’on brisait puis celui de son bras, le bruit du sang qui s’écrase au sol comme si on lâchait un gros volume d’eau puis le rire horriblement sadique de son tortionnaire. Et ses propres supplications… Il lui avait demandé de l’aide, de l’épargner. De ne pas « mourir ». Oh ca faisait mal. Pas son corps mais sa tête et son cœur ; ils brulaient de colère et haine, ils tapaient contre ses os et demandaient vengeance et justice. Tout semblait s’embrouiller au point qu’il aurait voulu hurler pour se débarrasser de ces sensations écrasantes. Depuis combien de temps était-il ici, dans ce lit ? Où était-il ?! Où était le batard qui l’avait mit dans cet état ?! Il ouvrit à nouveau ses yeux en grand, scrutant la pièce avec hargne. Mais tout semblait flou et si bleu, il n’arrivait pas à distinguer clairement les choses. Néanmoins ses yeux se posèrent sur une silhouette fine et petite, assise négligemment sur chaise près du lit où il gisait. C’était lui. Il était plus grand qu’avant mais, c’était bel et bien lui. Hans Grisélidis.

- … !

Il aurait aimé l’injurier et le frapper mais c’était à peine s’il pouvait ouvrir la bouche. Qu’est-ce qu’il faisait là ? Il n’était quand même pas en train de veiller sur sa victime ?! Ce n’est pas comme s’il pouvait s’échapper vu son état. Il avait juste la jambe lacérée, le bras brisé et le ventre renversé après tout. Par reflex il mit sa main valide sur son estomac. Il l’avait soigné ? Peut-être que Joachim devrait être rassuré ou soulagé mais c’était le contraire. Il voyait mal pourquoi il l’avait sauvé si ce n’était pas pour jouer encore avec lui. Ah… Le mal de crâne était trop fort. Il se passait trop de chose, il ne pouvait plus suivre. Comment s’était-il retrouvé dans cette situation ? Comment en sortir ? Trop de questions. Trop d’incertitudes. Il allait exploser.

Il ne pouvait pas mourir, ca il en était sur. C’était impossible du fait que c’était lui la mort ! Son père n’aurait surement pas le culot de le tuer, même si c’était pour rire ou faire semblant. Alors il fallait qu’il se calme. Il pouvait négocier… Il était riche et il était un Dieu, il allait s’en sortir. Il allait s’en sortir. Joachim se força à sourire et calma son envie et l’agresser aussi bien verbalement que physiquement. Il fixa à nouveau le plafond mais le bleu lui donnait envi de vomir et il ne put que fermer les yeux.

- Qu’est-ce que tu veux en échange? Je suppose que tu ne l’as pas fait par bonté.

Il serra les dents. Que pouvait-il bien dire pour arranger la situation ? Il n’était pas bon en diplomatie, il ne savait donner que des ordres. Et son petit doigt lui disait que ce n’était pas non plus le fort du bleu. A peine si « bonté » faisait parti de son vocabulaire. Au moins il n’était pas si inhumain s’il ne l’avait pas achevé… Mais tout de même. Pour le moment, il se sentait abandonné, terriblement abandonné, il n’avait pas d’armes et personnes pour le protéger de ce monstre… Inhumain ou pas, il restait quand même loin d’être le genre de personne avec qui on buvait paisiblement du thé. S’il avait su il aurait gardé Charles à ses cotés ! Quel crétin. N’importe qui aurait pu l’aider, que ce soit pour négocier ou pour servir d’appât tandis que lui se ferait la belle. Mais c’était trop tard maintenant. Il était en face de ce Grisélidis, complètement à sa merci. Il était dans une position assez… délicate. Et inconfortable. Il allait bien falloir qu’il se démerde pour ne pas finir dans une tombe et tant pis s’il n’était pas un excellent négociateur.

- Tu n'es surement pas le genre de personne à faire de la charité, n'est-ce pas ?, sourit-il avec amertume.

Il tourna la tête vers le visage de son geôlier. Il espérait au fond qu’il était bel et bien entrain de rêver. Car si pour rentrer il devait tuer des gens comme ca… Il n’y arriverait jamais. Et il n’allait pas non plus tenir long feu s’il ne commencait pas à accepter l’idée qu’il était mortel. En espérant qu’Hans ne le lui expliquerait pas plus qu’il ne l’avait déjà fait…




[Je trouve ce post horrible Oo Affreux, lamentable u_u' J'ai eu trop de mal à l'écrire en plus =__= Bref... J'espère que je ferrai mieux au prochain parce que là, c'est la dèche cyclops ]
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MessageSujet: Re: Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans]   Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans] Icon_minitimeVen 26 Fév 2010 - 21:22
Put a smile on your dish ~♥️
Un petit peu, s’avoua-t-il. Juste à peine, lui dit-il. C’était vrai, il ne pouvait le nier, il l’avait à peine abîmé. Oh non ! pas de beaucoup… mais cela suffisait à la faire grimacer… enfin, il n’en avait cure, si elle n’en voulait pas, c’était tant mieux pour ce si farfelu invité. Peut-être le laisserait-t-il partir en vie, qui sait ? Mais pour l’instant, oui pour l’instant… Un large sourire fissura ses lèvres, ses yeux se déposèrent avec allégresse sur le jeune homme allongé devant lui. Pour le moment, autant qu’ils discutent un petit peu, peut-être y avait-il un quelconque avantage à tirer de cette carcasse ambulante. Un avantage…à son goût bien entendue. Ses paupières semblèrent comme s’ouvrir, se réveillait-il ? Était-il perdu ? Il voulait tellement rire, mais pas maintenant, pas tout de suite… Très certainement qu’après l’avoir relâché, si il le relâchait, cet autre ne pourrait plus supporter ça sublime couleur. Enfin, sûrement qu’il ne pouvait déjà plus…pauvre petite chose toute cassée…il devrait encore s’en manger tellement, oui, tellement ! C’était qu’il aimait le bleu, il l’aimait…passionnément, un peu comme du rouge, mais pas autant, non, pas autant que le sang. Aller, il avait presque envie de le presser un peu, de le faire sortir de sa torpeur. Oui, qu’il revienne ici, dans cette réalité là, Morphée aurait bien assez de temps pour le reprendre plus tard dans ses étoffes de soies. Il n’en avait pas finit avec son corps…non, il voulait plus que cette douleur, plus que tout ce sang…ce qu’il voulait ? Pas grand chose, vraiment… souiller encore plus cette âme, de la seule manière encore possible quasiment…mais aussi… Hans haussa un sourcil, réduisant quelque peu la joyeuseté affiché sur son minois, se prenant à réfléchir. Oui, une mine dégoutée, peut-être même le voir vomir… recracher ce que tout son être refuserait d’avaler… ce pourrait être d’un amusement sympathique. La seule chose qui pourrait venir le contrarier soit bien qu’il ne soit point dérangé du festin que ses servantes s’appliquaient à lui préparer avec tant…d’amour. L’expression sembla le mettre de bonne humeur.

Deux claquements se firent entendre, avec pour seule intervalle, un crissement quasiment inaudible mais qui venait toujours lui déranger les tympans. Heureusement, la présence qui apparaissait la plupart du temps était presque toujours la bienvenue dans son dérangement, après tout, tous ses adorables chatons étaient comme ses propres enfants, ses seuls et à jamais complices. Sauf que ce n’était pas le cas ici, ce n’était pas ses bébés qu’il chouchoutait tant, non, Elle avait enfin décidé de pointer le bout de son nez par ici… il pencha légèrement la tête sur le côté l’air à la fois surpris et inquiet. Aby fit de même remplaçant l’expression par un air légèrement plus carnassier, posant le plus lentement du monde et d’un geste peu naturel, son doigt sur ses lèvres entrouvertes dont on pouvait apercevoir les dents ciselées, affutées telles des couteaux de cuisine. Un cri déchira l’air, les deux se tournèrent pour regarder de nouveau leur invité. Celui-ci semblait atrocement souffrir, une tâche rouge venait s’étendre sur les bandages bleus. La blessure c’était si facilement une nouvelle fois ouverte ? Pourtant, il lui semblait… Le jeune Grisélidis fronça les sourcils, pourvu qu’il ne meurt pas en plein milieu du repas ! Cela le chagrinerait énormément…puisqu’ils n’auraient pas assez piailles, comme le font parfois les demoiselles inutiles. Pas qu’ils fassent partit de cette caste, puisqu’ils étaient des hommes, mais ce dont ils allaient parler, serait de toute façons inutile, puisqu’il n’aurait jamais à utiliser son reçu...enfin.

Trois clignements, les paupières de leur hôte s’animaient frénétiquement. L’air s’alourdit, il avait bien envie de lui dire qu’il n’y avait pas de quoi s’affoler, qu’il fallait qu’il reste tranquille, très tranquille…qu’ils se restaureraient bientôt, très bientôt. La tête du prétendu dieu pivota dans sa direction, ses lèvres semblaient tellement serrées, on aurait dit qu’elles s’écrasaient l’une contre l’autre en une force équivalente donnant cette expression tellement drôle et insolite à celui qui les portaient. Ses iris aussi, d’un émeraude reptile, semblaient chargées d’une haine incommensurable, presque inhumaine. Rejetait-il toutes ses douleurs sur son dos ? Ce n’était pas qu’il n’aimait pas beaucoup être considéré comme le rejeton de toutes les peurs et colères, mais il préférait largement avoir sa haine approprié, la haine de son bleu par exemple… Oh et puis, quelle importance ? La pauvre mort –il sourit de plus belle en y repensant- n’arrivait même plus à converser ? Quel ennui ! Souhaiterait-il que l’on lui rafraichisse les cordes vocales peut-être ? Une fiole de poison agité sous son nez devrait délier tout cela… La porte claqua bruyamment, ça sorcière détesté était reparti…vexer que cette boule de nerf ne l’ai pas remarqué ? Justement, l’éternel énervé semblait fixé de nouveau son plafond. Il soupira. Ce n’était pas qu’il s’impatientait mais…si il ne parlait pas il devrait vraiment le menacer…et cela plomberait tellement l’ambiance ! Au non ! Et puis ce n’était pas très rassurant pour la suite des évènements… Si il ne prenait pas son petit air supérieur, peut-être allait-il réellement mal ? Ah… ! voilà qu’il s’inquiétait pour lui à présent…pourtant il ne lui était pas indispensable…mais bon, déjà que son grand manoir lui paraissait un peu trop grand et un peu trop silencieux ses derniers temps…non pas qu’il abhorre le silence ! c’était plutôt le contraire même…mais un peu de vie à sa table ne pouvait pas lui faire de mal non ? Et puis…il n’avait pas encore assez jouer à son goût, voilà tout !


- Qu’est-ce que tu veux en échange? Je suppose que tu ne l’as pas fait par bonté.

Quatre, par quatre fois les notes résonnèrent dans sa tête. Ce que cette voix aigrie était rassurante ! Ce que ce petit air hautain dissimulé dans ses paroles lui donnait envie de le déchirer encore plus profondément ! Oui, c’était un véritable délice que de le voir ainsi, oser le prendre encore de haut…bien entendue le jeune garçon meurtrie semblait essayer de le cacher, mais c’était en quelque sorte, si flagrant, que l’œil ne pouvait pas se permettre de ne pas le remarquer. Il croisa ses jambes sans lui répondre, se redressant quelque peu dans son fauteuil. Si les choses sérieuses commençaient maintenant, autant prendre des postures correctes. Après tout c’était un nouveau petit jeu auquel il jouait, et sans s’en rendre compte, ce stupide gamin venait de rentrer dedans, rien que par son chuchotement. Bien sûr, ce n’était pas le même type de jeu. Disons que celui-ci…était terriblement plus courtois, c’était que même si il le trouvait insupportable, il lui ressemblait en quelque sorte avec son égo démesurément trop grand pour lui… pas qu’il fut petit, bien au contraire, il était à présent tellement plus grand que lui même ! Il se rappelait l’impression étrange en mi-chemin qui l’avait prit devant ce corps posé comme une princesse entre ses bras. Une princesse…il pouffa. Généralement ses garces ne vivaient pas longtemps avec lui, enfin, se reprit-il, cela sera l’exception comme pour toute règle.

- Tu n'es surement pas le genre de personne à faire de la charité, n'est-ce pas ?

Cinq bandelettes recouvraient le torse du blessé, toutes, absolument toutes, portaient cette couleur bleuté qu’il appréciait tant. Non, il n’était ni bon, ni charitable, et comme il se doit pour les gens de son espèce, tous ces services devaient être justement payés, enfin, il ne le facturerait pas énormément en échange de sa vie, c’était qu’il en avait déjà prit une aujourd’hui, bien avant de se faire aspirer par cette foutue tempête. D’ailleurs c’était celle-ci qu’ils allaient déguster comme de bon vieux amis. Cette pensée le fit légèrement rire, mais il se reprit bien vite, pas le temps à la divergence ! Se levant, il épousseta d’un geste mécanique sa tenue, c’était une vieille habitude lorsqu’il restait assis trop longtemps. Gardant d’un coin de l’œil son hôte il se dirigea vers la porte de la chambre et toqua une seule fois, avant de revenir vers lui et de s’asseoir sur le lit, arrangeant une mèche de cheveux à celui qui se croyait immortel, il apposa par la même occasion sa main toujours gantée contre son front. Légèrement fiévreux, ce qu’il y avait vraiment de mieux.

-Comment as-tu pu deviner ? Cela s’aperçoit-il donc t-il autant que cela ? Ne t’inquiète pas…ce ne sera pas douloureux…

Six coups résonnèrent de nouveau, puis la porte s’ouvrit une nouvelle fois, la seule différence était que la personne rentrant était bien plus supportable à sa vue. Ce n’était pas Maria mais une de ses consœurs, donc, autant dire que c’était pratiquement la même chose, et il n’allait pas chipoter devant son invité, pour une fois qu’il en ramenait un assez vivant… Montant complètement sur le lit, Whisper se fit un plaisir de l'attraper par son bras cassé, le tirant sans ménagement et même, plutôt avec brusquerie vers lui, avant de lui enserré la taille de ses bras, s’apprêtant à le porter au moins jusqu’aux bras de la domestique. Ce qu’il fit avec grande peine, c’était qu’il était un peu trop grand pour lui. Enfin, la majordome sans occupa avec grand soin, acquiesçant un sourire aussi large que lui laissait espérer ses coutures. Passant devant les deux, il prit tout de même le temps d’ouvrir en grand la porte, on ne savait jamais après tout… Une fois dans le couloir il se retourna pour contempler son jouet appuyé sur l’un de ses chatons tant aimés.

-Aller ! Je te fait l’honneur de t’inviter à ma sublime table ! N’est-ce point donc merveilleux ? Tu verras… les mets sont délicieux !

Sept tour fit-il sur lui même, comme dansant sous une pluie inexistante, explosant d’un rire juste assez tonitruant pour faire vibrer d’une manière infime les objets se trouvant dans sa proximité, avant de s’engager dans n’importe quel couloir. Quel importance ? il lui suffisait de toute façons de tourner autant de fois qu’il le désirait pour parvenir à ses fin. L’aménagement de tout ses couloirs était toujours pareil…les même meubles, les même babioles abrités par ceux-ci… seul les tableaux, affichés à l’infini représentaient tous une image différente, restant tout de même dans les même thèmes pour chaque couloir. Enfin, ce n’était pas pour ça qu’il ne les connaissait pas parqueur. Se retournant de tant en tant pour voir si le duo de derrière suivait toujours -mais en l’occurrence, il était pratiquement impossible qu’ils le perde, au vu de la faible allure à laquelle il avançait- il continua son chemin. Pivotant sur lui même, il fit tout de même l’effort d’attendre qu’ils arrivent à peu près à sa hauteur avant de rentrer dans la salle tant prisée, susurrant en entrant comme pour lui même :

-Tu n’imagine même pas à quel point tu as de la chance de ne pas être exposé là…*ouvrant enfin, et pénétrant à l’intérieur avant de continuer* Ni comme ta vision va en être bouleversé…mon ange hihi~.

Huit couverts étaient posés, comme à l’accoutumer en soit, la table n’était pas encore servit à son plus grand regret, c’était dommage de ne pas attaquer de suite par cela , mais bon, au moins cela permettrait-il au jeune garçon de détailler un peu les alentours… quoi qu’il n’y eut pas grand chose à observer pour une personne aussi peu avertie que lui… Prenant place tout au bout, la servante déposa son hôte à sa gauche, comme le voulait la traditionnel tradition et avant que celle-ci ne reparte pour le service, il l’accrocha et d’un geste significatif, lui fit comprendre de mettre les plats sous des cloches. Si la surprise n’était pas encore présente, autant la préserver encore un peu…un tout petit peu. Ainsi il se tourna l’air enjoué vers son nouveau camarade.

-Grisélidis Hans. Il me semble que tu aurais omit…*il marqua une pose* Malencontreusement…*une autre très longue pose* de me faire part de ton prénom…ais-je tords ?

Neuf secondes s’écoulèrent dans le silence, à la dixième, toute les portes qui se trouvaient dans la pièce s’ouvrir pour laisser place à un cortège de charriots d’un bleu métallique, le visage d’Hans sembla s’en illuminer d’autant plus.

-Et bien…quel service de rois ! Je suppose que tu as à faim non ?

Il valait mieux pour lui.
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Joachim Death
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MessageSujet: Re: Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans]   Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans] Icon_minitimeSam 6 Mar 2010 - 14:23
Bon appétit, Darling.





« La bonté mal pratiquée n'est pas de la bonté. »

La bonté, un mot si dérisoire. Si stupide. Si mal interprété. Pouvait-on vraiment appeler le geste d’Hans comme tel ? Non. Il l’avouait lui-même, il n’était pas ce genre de personne. Ce n’était que de l’égoïsme. Le ramener, le soigner, le narguer. De l’arrogance aussi, de l’autosatisfaction. Pourquoi avait-il l’impression de se décrire en le décrivant lui ? Il aurait put penser aux sentiments de sa victime. N’aurait-il finalement pas préféré mourir seul que de se faire aider par ce monstre ? Pas vraiment… Joachim était vraiment le plus lamentable des êtres. Que de la gueule et rien derrière, finalement. Etait-ce pour cela qu’Hans s’amusait tant de le voir ainsi ? Espèce d’enfoiré. Ne le touche pas, retire tes mains, quitte ce lit, retire ses bandelettes… Va-t-en. Ne l’effleure pas. Il en a déjà la nausée, rien qu’à sentir tes doigts sur son front malade. Laisse-le respirer, reprendre son souffle. Ne sens-tu pas son regard outragé et dégouté, se poser sur toi ? Il est pour toi, ce regard. Il renferme tous les mots qu’il n’ose pas dire. Tous les gestes qu’il ne peut accomplir.

- Comment as-tu pu deviner ? Cela s’aperçoit-il donc t-il autant que cela ? Ne t’inquiète pas…ce ne sera pas douloureux…

Aussi visible que le nez au milieu du visage. C’est écrit sur ton front, en rouge, en gras. Joachim serra sa mâchoire suite à cette affreuse tirade. Pas douloureux ? Ah, la bonne blague… Il avait déjà tellement souffert qu’il se demandait s’il pouvait encore encaisser le terme « douleur ». Ce mot lui semblait bien plus horrible à présent, plus que jamais. Ignoble. Pouvait-il le croire ? Il voudrait que oui. Mais la méfiance l’étranglait si durement qu’il ne pouvait se le permettre. Il allait encore avoir mal, hein ? Son ventre se tordit à cette seule pensée. Ce ventre qui encore à présent, le brulait. Les bandages bleus le brulaient et semblaient appuyer contre sa peau. Il avait peur, rien qu’à imaginer ce que le bleu allait encore lui réserver.

Et il ne lui réservait malheureusement, que du mal.

- Que…

Une phrase qui aurait du se traduire par la surprise de voir Hans se mouvoir sur le matelas. Mais son visage blême le fit tout aussi bien quand le bleu tira sauvagement sur son bras blessé, le faisant suffoquer avant d’hurler. Il ne sentit même pas les bras du jeune homme se refermer sur sa taille, trop horrifier de son propre mal. Hoquetant les yeux rond, et presque humide, son souffle court, il regardait la jeune fille qui le tenant désormais. Posant sa main valide sur sa bouche pour étouffer ses plaintes, il regarda le dos si mince de son tortionnaire. Où l’emmenait-il dans son état ? Sa plaie s’était légèrement réouverte et il le faisait marcher ? Quel idiot… Enfin non. C’était exactement ce qu’il voulait, non ? Le voir se trainer doucement vers son prochain châtiment.

- Aller ! Je te fais l’honneur de t’inviter à ma sublime table ! N’est-ce point donc merveilleux ? Tu verras… les mets sont délicieux !

Joachim eu peur de savoir ce qu’il y avait au menu. Pas lui, hein ? Personne ne mange de l’humain à part les sauvages et encore moins un dieu. Hans n’était pas un sauvage, n’est-ce pas ? Il était plutôt distingué… La décoration de sa maison était plutôt de bon gout, excepté cette couleur qui l’effrayait de plus en plus. Cette couleur qui se glissait partout dans son champ de vision, usait ses nerfs et lui donnait la migraine. Cette couleur était évidement le bleu…

Pouvait-il cesser de tourner sui lui-même ? Pourquoi se réjouissait-il, pourquoi riait-il ? Tais-toi. Tu l’effraies. Il ne veut pas te voir rire, il ne veut pas savoir ce qu’il y a de drôle. Il veut juste rentrer vivant ou juste, sortir vivant. Alors ne ries pas ainsi ; c’est tellement, tellement effrayant.

- Tu n’imagines même pas à quel point tu as de la chance de ne pas être exposé là… Ni comme ta vision va en être bouleversé…mon ange hihi~.

Bouleverser, c’était déjà fait. Quand au terme « exposé » il ne lui disait rien qui vaille… Frissonnant déjà d’effroi, il laissa la lumière de la pièce l’aveugler quelques secondes et emboita le pas à la jeune fille. Il remarquait d’ailleurs qu’elle avait la bouche cousue… Joachim déglutit devant cette horreur. Avait-elle les lèvres cousues pour ne pas révéler de terribles secrets ?

C’était –qu’il soit loué- une simple salle à manger. Certes grande et magnifique mais, cela ne changeait en rien de la sienne, au château. Il se sentit presque rassuré de savoir que Grisélidis mangeait dans une pièce comme la sienne. Il le serait surement beaucoup moins en sachant ce qu’il y mangeait… Mais laissons ces sombres pensées pour plus tard. La faucheuse se laissa trainer jusqu’à la chaise que la fille aux lèvres cousues lui présentait. Bien trop proche du monstre à son gout. Mais évitant son regard, il le laissa glisser sur la longue table. Pourquoi y avait-il huit couverts ? Il n’y avait quand même six autres personnes comme lui qui allait venir ? Non, non… C’était probablement pour faire joli. Soupirant doucement, la mort se rassura comme elle put malgré son malaise qui ne fit que s’intensifier en regardant l’hôte. Que mijotait-il avec ses servantes ? Bien qu’au fond… Il n’était pas sur de vouloir vraiment le savoir.

- Grisélidis Hans. Il me semble que tu aurais omit… Malencontreusement… de me faire part de ton prénom…ais-je tords ?, articula-t-il lentement.

Oui, tu as tord, insecte. Quoi que tu puisses dire, tu auras tord. Ton dédain est révoltant, offusquant. Comment oses-tu ? Tu ravives la flamme dans les yeux de ton invité. Ne parle pas ainsi devant la personne dont tu as empêché la présentation. N’abuses pas de sa patiente et de sa dignité, arrête de jouer comme si c’était une poupée vide. Il ne va pas en supporter autant sans rien dire… Il a déjà tellement tût ses injures. Comprends-tu ?

Les yeux de la faucheuse se firent plus coupant qu’une lame de rasoir à ces mots odieux. Relevant la tête, le regard défiant vers lui, il serra les lèvres avant d’ajouter sèchement à son intention :

- J’avais très bien compris la première fois.

Inutile de répéter ton nom, il abime ses oreilles et l’énerve au plus au point. De plus, est-ce seulement maintenant que tu souhaites connaître le nom de ton « invité » ? Crois-tu que car vous dinez ensemble, vous allez vous appeler comme de bons amis ? Arrête tes familiarités. Et entends son nom complet, son rôle, son statut. Que tu le crois ou non.

- Je suis la troisième faucheuse de l’Histoire, Joachim.

Sa voix était claire et s’il n’était pas si pitoyable à voir, on l’aurait prit pour un homme assuré. Sa voix était tranchante de fierté, bien que sa fonction ne lui plaise guère. Il savait qu’Hans ne le croyait pas ou du moins, il s’en doutait. Cependant, cela ne l’empêchait pas de dire la vérité et d’en autre lui-même satisfait. Etait-ce de l’assurance ? Dans tous les cas, il ne détourna pas le regard. Enfin, jusqu’à l’entrée des plats sous des cloches massives.

- Et bien… quel service de rois ! Je suppose que tu as à faim non ?

Encore une fois, cela ne l’impressionnait guère. C’était le même spectacle tous les soirs chez lui… Par contre, ce qui se trouvait sous les cloches l’intriguait au plus au point. Bien qu’il se doutait qu’il allait le regretter… La mort se sentait frissonner de toutes parts et une aura inquiétante entourait le festin. Alors que les servantes disposaient les mets sur la table, Joachim regarda fixement son assiette, souhaitant que ce qu’on y mette dedans soit mangeable pour son palais délicat. Oui, il avait faim. Il n’avait pas mangé depuis… depuis quand ? Il ne savait même pas combien de jours s’étaient écoulés depuis l’orphelinat. Son ventre réclamait nourriture mais sa bouche eu un mal terrible à s’ouvrir pour articuler faiblement, profitant de l’élan de rébellion qui l’avait récemment poussé :

- Ne me tutoie pas…

Et sa belle assurance s’envola devant le couvercle qu’on soulevait.




[Fiouu... Désolé, je ne pouvais pas faire grand chose pour continuer l'histoire >< Je te laisse l'honneur de me dire ce que tu comptes faire manger à Chimy xD]
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Grisélidis Hans
Grisélidis Hans♤ Lady-killer ♡


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MessageSujet: Re: Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans]   Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans] Icon_minitimeDim 28 Mar 2010 - 16:53
Slimy Red on our Table ~
Inspirer la peur, arriver à parfaitement gouverner avec cruauté. Tous les tyrans avaient échoués dans leur mission, et la reine de cœur n’était pas loin non plus de passer par-dessus bord… Oui, pour faire trembler le plus endurcis des titans il ne faut pas forcément faire beaucoup de dégâts…massacrer quelques personnes est un bon début…mais tuer n’est pas forcément une bonne solution. Celle que voulait confirmer Hans était le traumatisme, il avait déjà réussit et cette manière à prendre à son service cette jolie mélopées de servantes, mais il avait été plutôt sympathique avec elles, il leurs avait juste donné…un monde illusoire à voir. C’était sans broncher qu’elles avaient accepté le sacrifice de leurs lèvres pour le servir, mais pour ce Joachim, tout était différant. Premièrement, ses domestiques n’avaient plus aucune raison de vivre au moment de les recueillir, elles avaient été telles…des poupées de chiffons se mourant le long des ruelles. L’autre semblait en parfait état, si on exceptait bien entendu ses quelques blessures…il fallait donc user d’une autre technique, et celle de lui montrer ce qui pourrait s’apparenter à l’abjection pour un tel puriste semblait parfait. Il fallait juste qu’il le détrône, lui fasse perdre la raison. La vision était très importante, l’élément aussi, le faite qu’il le ramène au sein de sa demeure comptait déjà pour beaucoup. La couleur devait très certainement l’oppresser, ses servantes le travailler. Aussi, la manière dont il s’était comporté quelques jours auparavant avec lui devait le mettre sur ses gardes, mais il ne savait pas, ou plutôt ne voulait pas savoir. Certainement, le jeune Grisélidis savait très bien que le mental de ce gamin l’empêchait de voir les choses clairement, et de voir ce qu’il y avait clairement dans son assiette. Oui, il devait être très préoccupé ce petit…narcissique, rien que l’odeur aurait dû l’alerter. Les épices ne pouvaient pas tout camoufler…

Mais ne dînait-il pas en compagnie de cette très chère Mort ? peut-être son odorat était bien trop habitué à sentir les cadavres pour s’en inquiéter… il fit un grand sourire son invité de marque, lui tapotant légèrement la tête comme il le ferait avec un chien avant de revenir à ses pensées. Bien sûr il s’était déjà posé la question du pourquoi, oui, pourquoi ce gosse voulait tellement lui faire croire qu’il était la splendide et infecte mort ? Il ne pouvait pas le croire, très certainement que ce Joachim était déjà fou…enfin, un peu plus que tout les autres en tout cas. Son histoire étai impossible à croire, la mort frappait sans faire de vague, elle était invisible, rodant silencieusement à la recherche de son futur squelette de compagnie. Puis elle ne se trimbalait pas avec une fourchette en guise d’arme et n’avait pas un caractère aussi inutile ! Après tout, il l’avait vu, la mort, il l’avait donné lui aussi, était-il pour autant un Dieu ? L’était-il pour autant ? Elle ? La grande et terrible faucheuse ? Non évidement… cela était une chose tellement impossible…bien plus que timbré… il fallait vraiment être écervelé pour croire de tels mensonges…écervelé…il attrapa sa petite cuillère légèrement incurvé et dont le galbe était plus ovale que rond, et l’apposa contre la cloche laissant léger son cristallin s’en échapper, rencontre fragile d’un moment sans pareil. Puis, il se tourna toujours tout sourire vers le faux Dieu –ce qui était un jeux de mot assez cocasse pour le coup. Aussi claire que possible il prononça jovialement :


-Je suppose alors, qu’au vu de ton prétendu statut social….* il bloqua quelques fines secondes sur ses couverts dérangés avant de reprendre* Tu n’aura aucun mal à avaler ses délicieux mets n’est-ce pas ?

Petit sourire en coin, il regarda avec un regard qui se voulait doux tous ses adorables chatons. Mais il fallait encore attendre, il manquait minimum une personne, et maximum… Il pouvait presque entendre le rire éphémère et tonitruant qui devait résonner dans le Hall. Pourquoi avait-il fait construire cette balançoire déjà ? Cela ressemblait plus à un perchoir… Allons bon, si il devait attendre cette mégère rien n’allait plus ! Mais si elle se décidait à arriver à peu près à l’heure et qu’ils venaient à commencer avant son entrer…il faudrait encore aller consoler Madame, et personnellement, il avait bien d’autre chose à faire que de prendre soin d’une harpie aux yeux rubis. Il fit de nouveaux tinter les métaux de sa cuillère, mais sur son verre en cristal cette fois-ci. Et pendant que deux timides jeunes filles aux apparences jumelles s’approchaient munit deux bouteilles qui semblaient semblable à celle de vins le monstre vêtu de bleu vint à faire la discussion. Il fallait bien le détendre quelque peu, les plats allaient d’une seconde à l’autre être dévoilés.

-J’espère que tu apprécieras mon enfant la saveur de cette liqueur, elle est directement importé de…hum…avec une fraîcheur innée, et tellement parfumé ! C’est mon goût préféré.

Juste à ce moment les jumelles avaient finit leur travail et se retirant, Hans attrapa son cristal remplit d’une épaisse couleur cramoisie et en bu une faible gorgé avant de le pointer dans la direction de Joachim, son invité exceptionnel avec qui il prenait des mesures…tout aussi exceptionnelles. Alors que d’autres jeunes vierges aux lèvres barricadées s’approchaient des plats avec une gracieuse lenteur. Maria apparut à l’entrebâillement de la porte munit de fines mais résistantes cordes faites du même monochrome que le reste. Elle exécuta une révérence courte sans défauts puis vint s’asseoir juste aux côtés de la fausse faucheuse et lui lia les mains au rebord du siège sur lequel le malheureux se tenait assit. Ainsi, elle chuchota avec une certaine gêne à celui qu’elle venait de lier :

-Il faudra faire un effort…

Avant de prendre à son tour la petite cuillère et d’inspirer un grand coup. Même si elle savait, elle ne pouvait pas si faire.

C’est à ce moment là, que toute les autres servantes soulevèrent dans un ensemble parfait toute les cloches, révélant avec horreur ce quelles cachaient depuis le commencement. Hans avait bien fait les choses, sur tout le long de la table s’étendait les pire horreur pour un homme qui n’avait jamais vu de corps éventré. Tout d’abord, les assiettes des deux garçons contenait la tête de scélérats, la peau avait été laissé pour garder l’expression terrifié du visage, les bouches aux lèvres séchées étaient ouvertes en grand dévoilant des dents jaunis. Les yeux avaient été minutieusement retirés et le haut des crânes découpé puis retiré jusqu’à la moitié des fronts, laissant apercevoir les cerveau découpés en petits morceaux et nappés d’une sauce étrange ainsi que d’un bouquet garnit avait été retirés puis cuits, avant d’être replacés dans leurs « présentation ». Au côté de l’assiette se trouvait une sucrière ouverte qui contenait les yeux disparu, elle était positionné juste à côté d’un saucier en forme de feuille incurvée qui semblaient contenir une sauce très fortement dosées d’un mélange douteux. Au milieu de la table ce n’était que défilement de saladiers en loupe composer de porcelaine qui contenaient des morceaux de chaires tailler en feuilles de mâches, plats à gratin ornés d’un style corinthien toujours azuré recelant des boyaux farcies de viandes inconnues et tout juste cuites et de plats khomsas et tajines importer d’autres horizons dont le contenue n’avait pas encore été exhibé. On ne comptait plus le nombre d’assiettes ou de poteries arqué ou le personnel de cuisine avait déposé des doigts écorchés et autres bouts fétiches au milieu de cierge allumé. Encore il n’y avait pas le meilleur, mais rien ne pressait… le plat principal aurait bien le temps d’arriver ensuite. Une autre faible voix dont personne n’aurait pu situer la provenance prit la parole pour annoncer ce qui ce tenait dans les assiettes de nos deux compères, malgré que cela soit d’une visibilité effarante.


-Fricassée de Cervelle de Scélérat au curry accompagnée de globes a dégustés trempés dans la sauce du jour proposée.


Il planta violemment son ustensiles dans le cerveau découpant une petite part qu’il remonte alors aussitôt jusqu’à la bordure de son visage et fait tournoyer dans les airs l’air serein avant de le déposer avec une apparente légèreté et maîtrise sur sa langue et de le déguster comme si il s’agissait de caviar. Il n’avait pas attendu la sorcière, quel dommage pour elle, de toute façons, avec l’odeur elle ne devrait plus tarder. Il surveillait maria son chaton préféré du coin de l’œil qui exécutait avec une exactitude rigoureuse les même gestes que lui forçant d’une mains la mâchoire de l’invité pour qu’elle s’ouvre et lui faire avaler le contenue de la cuillère avant d’en prendre toujours avec la même douceur un autre bout. Il les observaient…cette étrange couple, les iris montrant à la fois son amusement et sa curiosité, une réaction, il voulait une réaction…tout de suite, maintenant ! Sur le champ ! Ses mains tremblaient, il ne pouvait se contenter de ça…même pour le commencement c’était trop peu. Il ne pouvait se permettre ça, la rencontre devait être plus…brutale. D’une main il fit signe avec un grand sourire à son chaton adoré de posé ce qu’elle tenait et de s’écarter un peu de leur invité, il ne voulait pas qu’elle soit tâché, ses habilles étaient tellement mignon. Il essaya de chercher ses mot pour introduire son geste puis haussa les épaule, les paroles seront, pour pendant l’acte. C’est alors que d’un geste vif il se saisit des cheveux de sa proie à leur base, les tirant d’abord en arrière, c’est alors qu’il dit d’un air cruelle avec une mimique étrange :


-Quelle suspens !


Puis, explosant d’un grand rire, appliqua brutalement une forte pression à la fragile tête dans la direction de l’avant, faisant s’écraser le doux visage anguleux de Joachim dans la cervelle, gardant un constant appuie dessus histoire de le laisser suffoquer juste un moment en compagnie d’un masque neurones gluant sur son minois pour lui tenir compagnie. Il rapprocha ses lèvres vers son oreille pour lui susurrer :

-Délicieux n’est-ce pas ?

Avant de laisser retentir dans la salle son rire claire tout en se tournant vers ses domestiques gênés qui essayait tant bien que mal de l’imiter lorsqu’un éclat grave et distordue vint se joindre à leur chant euphorique. En un clin d’œil il vit les yeux d’Aby à deux centimètres des siens. Prit de surprise, il laissa s’échapper un cri qu’il réprimanda et libéra enfin les cheveux maltraité de sa mort pour se relever de son siège et s’écarter vivement du corbeaux. La jeune fille aux cheveux de jais totalement sans dessus dessous arrêta net la tirade de son rire atroce et vint gaiement d’un air quasi enfantin s’asseoir en face de Joachim, faisant virevolter sa robe sombre à multiples gigantesques froufrous vermeilles posant ses coudes sur la table avec virulence et délicatement son sourire hideux sur ses poignets. Avant de s’adresser directement au méprisé oubliant Hans qui se rasseyait avec prudence sur sa chaise.

-Salut mon Petit KwahAhaH ! Tu fait de Beauuux rêves en NOTRE Compagniiie ??


Elle dandinait dangereusement de la tête et n’importe quel visiteur étranger apercevant cette macabre scène pourrait plaindre la faucheuse, malgré son ignoble caractère.


[désolé j'aime pas trop ce post mais je suis un peu fatigué = =]


Dernière édition par Grisélidis Hans le Sam 3 Avr 2010 - 20:38, édité 1 fois
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Joachim Death
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MessageSujet: Re: Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans]   Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans] Icon_minitimeMer 31 Mar 2010 - 13:35
You are game over ! I am game over…



Totalement ignoré. Ses remarques, son élan de dernière minute, ses yeux revolvers, tout. Nullement déstabilisé, l’hôte poursuivait son horrible discours. C’était tellement énorme ! LUI, se faire ignorer ! On passait sur son corps et maintenant son autorité ! On foulait déjà sa fierté et en plus de cela, on dansait dessus ! Que la foudre s’abatte, enfin, n’était-ce pas du blasphème ?! Mais Joachim dû une fois de plus pincer ses lèvres pour ne pas aggraver son cas. Tel un chien dressé, il avait douloureusement compris qu’ici, il n’avait pas son mot à dire. Et que la punition s’avérait fort persuasive afin d’assurer un bon comportement pour ne pas la mériter. Seulement, cela ne suffit pas à la faucheuse pour rengainer son arrogance de service. Cette main tapotant sa tête, c’était trop. Serrant ses doigts valides, ses dents et son estomac, il essaya d’occulter cette sensation de toucher. Bien que ce fût la moins douloureuse qu’Hans lui avait gratifié depuis le début. Elle n’en était pas pour autant agréable, au contraire. Tout comme le fut le son aigue et résonnant qui le fit sortir de ses sombres pensées, accompagnée de la joie joviale et juvénile du maitre de la maison :

- Je suppose alors, qu’au vu de ton prétendu statut social… Tu n’auras aucun mal à avaler ces délicieux mets, n’est-ce pas ?

« Prétendu ». Evidemment. Comme il l’avait pensé, le bleu ne le croyait nullement. Mais c’était compréhensible… Si quelqu’un débarquait en lui disant qu’il était Jésus, non seulement Joachim aurait rit jusqu’à plus de voix, mais il lui aurait aussi coupé la tête pour lui avoir dit de telles inepties. Inepties, tout comme ses dires. Aucun mal ? Il était vrai qu’il avait terriblement faim mais, il ne risquait pas de gentiment manger sa nourriture. Ce serait lui faire trop d’honneur ! Et puis, il doutait fortement de ses goûts culinaires. Un tel malade ! Il devait doublement se méfier de ce qu’il se trouvait sous ces cloches. Elles lui inspiraient à la fois crainte et mépris. Il semblait impossible que ce qu’elles cachaient soient comestibles.

Un tintement de verre irritant fusa.

- J’espère que tu apprécieras mon enfant la saveur de cette liqueur, elle est directement importé de…hum…avec une fraîcheur innée, et tellement parfumé ! C’est mon goût préféré.

Sans un regard pour les deux jumelles, Joachim considéra les bouteilles puis l’hôte. Son regard fit plusieurs allers-retours puis il conclut simplement que s’il aimait ca, il ne fallait pas y toucher. Le liquide qui s’écoulait dans la coupe était si…épais. Il lui faisait d’avantage penser à du sang qu’à du vin. Du sang… Seigneur, non !

Mais la mort n’eut pas plus de temps pour considérer l’horreur de la chose. La fameuse Maria vint s’asseoir près de lui, le laissant la dévisager. Elle et la corde. Corde qu’elle commença à enrouler sous sa plus grande surprise. Il l’aurait bien giflé mais elle liait son bras cassé et un mouvement brusque aurait été des plus mal venu. Quand elle passa la cordelette sur son deuxième poignet, il se fit enfin un peu plus menaçant. Même s’il savait bien que cela ne changerait rien. Une fille aussi soumise ne pouvait pas écouter quelqu’un d’autre que son maitre… Alors Joachim se contenta de l’insulter, bien qu’elle méritait pire.

- Sale petite garce…

Aussi vénéneux qu’un serpent mais aussi inoffensif qu’un papillon. La jeune fille ne s’offusqua pas et ajouta doucement :

- Il faudra faire un effort…

Un effort ? Il en faisait déjà assez ! Il s’apprêtait à répondre à la demoiselle avec méchanceté quand le bruit des cloches soulevées l’arrêta. Lentement, il tourna la tête. Lentement, il regarda les différents plats. Lentement, il comprit ce qu’il y avait dedans.

Silence. Puis une voix sèche, un murmure.

- Tu ne vas quand même pas…

… me faire avaler « ca » ?

- Fricassée de Cervelle de Scélérat au curry accompagné de globes a dégustés trempés dans la sauce du jour proposée.

Ses yeux verts s’agrandirent comme des secoupes, exprimant aussi bien dégout qu’horreur. Ses pupilles tremblantes ne pouvaient se détacher des chairs exposées sur la table, trop horrifiés, trop paralysés. DES CADAVRES !! Sa vue devina deux cranes figés dans la frayeur, pourtant décorés et présentés comme des mets. Comme de la nourriture ! Ces cerveaux, ces intestins, ces yeux ! Il n’allait quand même pas manger ca… LUI faire manger ca ? Ce ramassis d’immondices, cette accumulation de déchet humain. La mort, manger un Homme ? Cette espèce si bassement inferieur, honteuse, ridicule, sale ? Non. Ce n’était pas possible… Et pourtant…

Pourtant, Hans portait déjà à sa bouche un morceau de cervelle. Voyant ce spectacle, Joachim sentit tout son cœur se soulever, remonter sa gorge et se bloquer. Il allait vomir !

Et cette garce qui approchait sa maudite cuillère ! Cette fois, la faucheuse ne put retenir son avis. Sursautant en sentant les mains de la jeune fille sur sa mâchoire, il la foudroya du regard avec force et autant de colère qu’il éprouvait d’horreur.

- NON ! Dégage de là, j’ai dit non !! Ne me touche pas !

Tirant sur les liens de sa chaise, un de ses gémissements fusa quand il bougea son bras gauche, ce qui ne lui donna que plus de force pour crier.

- Je ne mangerai jamais ca ! JAMAIS, t’entends ?!

Panique. Sa tête pleine d’images purulente d’abomination, tournait affreusement. Il voulait se débattre, hurler plus fort, jurer, frapper… Soudain, la gamine le lâcha, malheureusement juste sous les ordres de son maitre. Hans agrippa ses cheveux et les tirèrent en arrière, le laissant jeter un cri plaintif.

- Quel suspens !

Il ne voyait pas du tout de quoi il voulait parler. Il ne comprit pas plus quand il explosa de rire et qu’il plongea sa tête dans la mixture grisâtre. Les humains étaient idiots. Ils ne savaient pas réfléchir. Alors pourquoi un cerveau ?

- Délicieux n’est-ce pas ?

Le souffle coupé, le corps tremblant, les lèvres, pincées pour ne rien avaler, gémissaient dans l’espoir que cela l’aiderait. Joachim avait tellement faim… Mais il ne pouvait pas ingurgiter cela. C’était mentalement impossible. Pourtant ! Pourtant son estomac menaçait de s’entre-dévorer si rien ne venait ! Il était si vide… Alors d’où venait la mixture blanche qu’il rendit quand le monstre releva sa tête ?

Ne prenant pas la peine de respirer, il vida le mélange par terre, gémissant de tant de répugnance. Maria essuya tout de suite son visage. Un gout acre dans la bouche, il regarda étourdi et les larmes aux yeux les gens autours. Il se rendit compte qu’ils riaient. Cela sembla lui donner un coup de poing d’une violence inouïe. Ils riaient de lui… Ils se moquaient de lui ! Cela les amusaient, de le voir ainsi, de le voir si pitoyable, si soumis. Un sentiment de honte infini. Puis une femme. Elle était en face de lui, souriante comme un cœur mais avec une expression effrayante. Hans s’était levé et semblait un peu déconcerté de cette apparition soudaine. Joachim, lui, ne s’en étonna pas. Essoufflé, mal en point, il ne s’étonnait plus de rien. Monde de dingue.

- Salut mon Petit KwahAhaH ! Tu fais de Beauuux rêves en NOTRE Compagniiie ??

La mort fit un pauvre sourire à ce nouveau monstre. Et comme une implacable vérité, il assura avec un faux léger rire dans la voix, sans détour :

- Vous êtes fous… Fous à lier…

Il tourna son regard vers Hans, une profonde lassitude et fatigue sur le visage. Il avait le tournis, se sentait nauséeux et mal. Mais il trouva la force de reculer sa chaise et de donner un coup de pied dans la table, assoiffé de vengeance. De terreur. Il ne pouvait se défendre et cogner que des objets ! Il voulait Hans ! Il voulait lui éclater la tête contre cette table, planter sa fourchette dans son ventre et exposer ses putains d’entrailles comme un trophée ! La table ne suffisait pas. Il aurait voulu qu’elle se renverse, s’écrase sur eux, les souilles de cette viande immonde. Mais elle trembla juste assez pour qu’un verre tombe. Son contenu rougeâtre se rependit sur la nappe, allant rejoindre la demoiselle. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il explosa de rire tout comme l’avait fait tout le monde avant. La folie était-elle contagieuse ? Non. C’était eux qui étaient trop fous. Tout cela ne pouvait pas lui arriver. C’était juste un affreux cauchemar. Rien de plus ! Qu’attendait son père pour le réveiller ? Il devait être tard. Peut-être deux heures de l’après-midi. C’était pour ca qu’il avait faim. Alors arrête de rire et de pleurer en même temps !

Mais, malgré sa détermination à prouver qu’il rêvait, il devait assumer un fait indéniable : La douleur était réelle. Passé cette crise de rire, il se mit à pleurer. Jamais il n’était passé du chaud au froid ainsi. Trop d’émotion ? Trop de choses ? Oui. Seulement, qu’il rêve ou non, il devait se montrer digne. Hoquetant pour étouffer ses sanglots, il baissa la tête et se calma doucement. Il ne rêvait pas, il devrait absolument se le dire. Il était tombé chez des fous et il devait prendre garde à ne pas le devenir. Joachim devait se ressaisir. La mort inspira, encore éprouvé et redressa son visage sérieux puis ouvrit la bouche, défiant le regard d’Hans.

- T’attends quoi pour en finir ?

En finir. « Mourir ». « Partir ». « Se réveiller ». La faucheuse était-elle vraiment entrain de demander qu’il lui donne la mort au plus vite ? Tout aussi réaliste que la situation.


« Mourir me ramènera. Parce que je suis Dieu. Je ne peux pas m’arrêter là. »


Voilà. C’était un jeu sans Game Over. T’as plus de vies, pas grave. Tu recommences juste du début. Retour case château. Et ne jamais relancer les dés. T’as déjà perdu, Grisélidis ! C’est un jeu à sens unique ! Ta victoire n’en serait même pas une ! Ahahah ! Ahahah…

- Je mangerai pas ces cadavres. Jamais.

Il laissa sa tête tomber sur le coté et regarda la jeune fille. Elle semblait si folle. Ses yeux se fermèrent. Pendant une seconde, il s’imagina sur cette table, le crane orné de fleur, ses yeux verts en sauce, ses longs doigts séchés… Il eut un nouveau haut le cœur et déglutit péniblement avant de rouvrir les yeux. Ils étaient étrangement… troubles. Un mélange de fatigue, de dégout et… de moquerie. Un léger sourire fleurit.

Vous êtes déjà Game Over.


[Plus de trois page, fiou ! Un post très agréable à faire xD Joachim est entrain de devenir instable mentalement ! O_O XD Il a de quoi...]
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Grisélidis Hans
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MessageSujet: Re: Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans]   Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans] Icon_minitimeDim 9 Mai 2010 - 12:31
Hey you ! What are you doing with the flamer ?


Est-ce que le monde tournerait plus rond ? De quel monde parlait-on ? Quelle terre ? Quelle folie ? Qu’est-ce qui devrait vivre et qu’est-ce qui devrait crever ? Certainement Aby. Oui, cette timbrée dépravé qui lui flanquait le moral à zéro. Comme une boursoufflure…sur une plaie de coton. Il n’y avait rien de pire que cette abomination qui passait son temps à planer sur une balançoire à dix mètres au dessus du sol et à faire s’enfuir les enfants de son rire répugnant. Il lui arrivait de se demander ce qu’il l’avait prit, ce jour là, dans cette foutue prison. Avait-il pactisé avec le diable ? Où juste avec une fraîche jeune fille se révélant être un volatile agressif et méprisable ? C’était comme avoir à réfléchir à si l’on devait prendre une gamine aux cheveux court ou une gamine aux cheveux long pour son dessert. S’en importance en soit. Enfin, quoi qu’il en dise, son cas n’était pas près de s’arranger… et il y pensait tout en la regardant remuer la nuque. Peut-être qu’un coup de coupe-coupe bien placé… Les servantes continuaient de rire mollement, ne sachant même plus si elles devaient s’arrêter comme leur maître ou continuer comme l’autre folle qui n’arrêtait pas de les engueuler. Pauvre petit chaton, Hans pouvait tout prévoir. Il pouvait tout savoir. Que se soit ce qu’elles pensaient ou leurs moindre fait et gestes. Où était leur liberté ? Elles n’en possédaient aucune… Oui, il le savait, il avait si bien fait les choses ! Ses beaux chatons…si élégants…attachés avec une laisse de cuir. Comme il se détournait de son sujet principal ! Il avait presque envie d’en rire, mais il fallait bien qu’il arrête. Allons bon, sa suffisait maintenant non ? Il n’avait plus besoin de s’en faire autant pour ses amours, l’autre garce avait l’air de si bonne humeur après tout…

Il était là, mais il ne faisait rien. Écumait-il sa rage ? Le détestait-il encore plus qu’avant ? Bien que cela fut tout aussi impossible que de métamorphosé un chat en chien. Non, attendez, cet exemple était tout à fait des plus probables ! Bref, fallait-il rire ou pleurer ? Difficile pour toi de choisir petite mort n’est-ce pas ? L’invité s’agite, monsieur s’énerverait-il ? Alors ? Déjà dégouté ? Déjà…anéanti ? Où vas-tu trésor ? Tu es foutu jusqu’au bout des ongles. Le pauvre c’était pour ainsi dire… quelque peu éclaboussé. Maria c’était jeter au secours de ses lèvres en épongeant abondamment le liquide nauséeux sortant tout droit de entrailles torturées du gamin. Quelle bonne fille ! Devait-il lui décerner un prix ? Une faveur ? Une légère bise qui sait ? Elle était née pour lui. Corps et âme elle lui appartenait. Il ne l’avait même pas forcé. Toute seule…elle s’était refermé le collier autour du cou. Ressentait-elle quelque chose pour lui ? Son commandant chéri ? Très certainement, mais quelle importance ? Lui, Whisper, souriait à pleine dents. Au final il se demandait pourquoi il lui avait pardonné. Après tout, s’en était une belle aussi…de garce. Avait-il besoin de ça ? De cet homonyme obéissant ? Cet homonyme…vivant ? Au final se n’était pas de sa faute, il n’avait absolument rien déclenché. C’était comme si le monde avait tourné, défilé sous ses yeux années après années, et qu’il avait oublié de bouger, de changer. Foutue ciel, foutue oiseaux ! Grisélidis avait gagné tant de chose, mais combien en avait-il perdu ? Il avait dû tout abandonner. Non, comment pouvait-il avoir des regrets ? C’était juste que…parfois, il se demandait si sa vie aurait put ne jamais changer, si toute sa jeunesse il aurait put élever des putain de moutons paumés en plein milieu d’une stupide campagne. Mais bon, il ne fallait pas trop se foutre de la gueule de la narration non plus, ce n’était définitivement pas son problème si cette cruche avait déconné.

Retour à la case départ, et aux vomissures de son traumatisé. Enfin traumatisé c’était bien vite dit, à peine si il lui avait montré toute l’étendue de son horreur à lui, le pauvre fou. Ou plutôt riche, il était vrai qu’il n’avait pas à se plaindre sur ce point de vue là. Et puis le gibier friqué ne manquait pas, friqué et idiot généralement. Les deux faisaient la paire. Il n’avait donc pas trop de mal à subvenir aux besoins de son petit peuple très personnel. Il fallait dire qu’il n’avait pas besoin non plus de beaucoup d’argent pour s’entretenir et rester en forme. Vous l’auriez compris à présent non ? C’était l’une de ses plus belles qualités, et vraisemblablement la seule. Être facile au niveau culinaire ne signifiait pas forcément que s’était un amateur, bien au contraire. C’était un expert en la matière. Il reconnaissait même de très loin une bonne chaire bien saine, aucun besoin de la palper. Même ses épices et crèmes étaient toujours en de bons termes. Il ne les laissait périmer que lorsqu’il avait une grosse et grasse vipère à empoisonnée. Parfois même il fallait qu’il prévoie en avance. On ne savait jamais lorsqu’une de ses vieilles fausses amies allaient repasser pour, cette fois-ci, se faire définitivement griller. Il lui arrivait même de les attacher, histoire qu’elles puissent décider de ce qui allait les accompagner. Pavé d’artères carbonisé ou soufflé d’orteils pourrissants ? C’était le chic en ce moment. Généralement, elles se contentaient de remuer la tête en pleurant silencieusement, les larmes avant la torture, les femmes l’étonneraient toujours. Il ne les séquestrait jamais très longtemps, pas de trace, pas de preuve, pas de problème ! Il n’avait pas envie que la mère rouge se ramène par ici pour lui botter les fesses. Enfin, il pouvait jouer comme il le voulait avec ce jeune garçon de toute façon, il semblait bien être un conte, alors ça ne devrait pas être trop dur de trouver une excuse pour justifier ses actes, ensuite il ferait chapeau bas pour quelques temps…avant de reprendre du service.

Maintenant Hans était de nouveau sur sa chaise préféré, celle du bout de table. Et il avait une petite complication dans son malsain amusement : il valait mieux que le miséricordieux évite de titiller l’étrange jeune fille qui venait d’entrer. Le mieux serait qu’il se tut, ou disent quelque chose de pitoyable qui la ferait rire encore…un peu. Non, bien entendue il ne tremblait pas, c’était juste, qu’il avait comme une légère appréhension pour la suite des évènements. Lui, souhaitait que son repas se passe en toute tranquillité, histoire de le distraire un peu avant de jeter le môme aux oubliettes. Quant disait Aby de tout cela ? Certainement pas grand-chose, et même si il lui demandait, lui répondrait-elle ? Accepterait-elle de lui livrer ses prévus et imprévus ? C’était fou comme, d’un seul coup, son centre d’intérêt c’était renversé, même si c’était compréhensible. Puis, est-ce que son invité n’appréciait guère cette mauvaise manière ? Peut-être, peut-être que oui, puis que celui-ci l’air rageur et surtout, l’air de ne plus en pouvoir donna un coup dans la table avec son petit pied, réveillant quelque peu le jeune Grisélidis qui regarda, anxieusement, son verre dansé sur la nappe. Est-ce que tout ce qu’il redoutait se produisait comme fatalement ?

Lentement, le choc se fit,
Sûrement, le rouge coula,
Doucement, il déferla la nappe dans le sens du corbeau,
Certainement, il arriva à une distance très proche du bord,
Posément, elle regarda la substance hésiter sur la bordure,

Un millième de seconde avant le crash.

Elle avait comme un imperceptible sourire fiché au visage.

« Vous êtes fou, fou à lier ! » Qui est fou ? Qui veut définitivement crever ? Elle ne bougeait plus, son regard vide était posé sur le liquide qui tâchait avec une grande simplicité sa robe, et comme dans un cauchemar, son sourire s’élargit, sensiblement, différemment, il mua en une expression effrayante. Elle tremblait, ses mains renfermées en poing sur ses pommettes oscillaient légèrement. Il la vus, alors, prendre une grande inspiration, puis se redresser pour se tenir bien droite sur sa chaise. Il pouvait presque voir comme une sorte d’incompréhension sur son démoniaque minois. Pensait-elle que l’invité la taquinait juste un peu ? Essayait-elle de trouver une sortie d’issue de secours à cet être décharné pour le sauver de ses représailles ? Était-elle, encore entrain de perdre le contrôle d’elle-même ? Et lui de la situation… Et comme pour enfoncer le couteau plus loin, un rire éclata, un rire inconnu à tout le monde. « Es-tu perdu ? T’es-tu finalement perdu parmi eux ? Welcome ! ». Le chaperon bleu pouvait presque en être sûr maintenant, cet homme voulait en finir définitivement, il était déjà mort, mentalement. Ou peut-être, croyait-il dur comme fer qu’il renaîtrait, c’était peut-être vrai, peut-être que la narration voudrait bien le ressuscité, mais comment garantir qu’il aurait encore tout ses souvenirs ? Pauvre ange déchu, il ne faut pas rire avec les démons tu-sais…

Le voila qui pleurait à présent, du coq à l’âne, ou est la différence ? Chaud et maintenant froid. Ses veines étaient-elles remplit d’une liqueur de folie ? Il voulait lui dire de s’arrêter, Hans voulait vraiment le prévenir, mais comment-était-ce donc possible ? Il ne pouvait pas non plus se mettre dans le camp de son torturé tout de même ! Et puis…il ne voulait pas s’attribuer les foudres de la désastreuse sorcière qui tremblait de plus en plus, le regard toujours baissé, ce qui ne présageait rien de bon. ..


- T’attends quoi pour en finir ?

Attaque de plein fouet, le sujet n’étant pas attribué les deux se ramassaient des claques. Rapide mouvement de rotation du cou, il observa la réaction d’Aby, une grande, elle prenait une grande bouffé d’air, ses mains étaient affreusement crispées sur sa robe. Stop ! On arrête tout ! Il allait très certainement sans ramasser plein la gueule lui aussi, doucettement alors, il se leva, et fit quatre pas en arrière avec grande délicatesse. D’un signe de tête, il ordonna à Maria de se retirer vivement de l’invité, obéissante, elle s’en alla à petit pas se cacher derrière Hans. Il était seul, le jeune garçon était vraiment, maintenant, seul. Alors, dans un chuchotement inaudible il prononça à l’intention de ce grossier personnage :

-Je crois…que tu manque cruellement de tact. Tu…

-Comment…oses-tu ? Le coupa-t-elle alors.

Sa maudite princesses, pleurait, elle pleurait ! Il ne savait pas du tout pourquoi au vu de la garde robe impressionnante qu’elle possédait –même si il ne savait pas où elle réussissait à les ranger. Son visage disait non avec un certain désespoir, elle s’essayait à refouler ses larmes. Hans se recula un peu plus, juste au cas où, il ne voulait pas être tâché.

-Je la portais…juste pour toi…

Continua-t-elle avec une voix déplorable. Elle semblait respirer à grande peine, enfin, elle allait exploser. Avec attention, un rire éclorait le long de se amygdales, il remonta au bord de ses lèvres sous forme de léger souffles, avant d’imploser dans toute la salle, telle une comète. Toutes les servantes semblèrent se confondirent dans le bleu du mur comme pour ne pas être cible. Puis, toujours avec la même déficiente grâce, elle se leva, posa ses pupilles sur la créature qu’elle semblait à présent haïr, s’arrêta de rire, et prononça avec un grand sourire :

-C’est de cette manière là mon doux, que l’on renverse l’autre, et accessoirement très cher, qu’on l’écrase quelque peu…où le brûle.

Il pensa au premier abord qu’elle allait lui renverser tout les mets dessus, mais elle n’en fit riens. Son maigre bras se leva, et ses doigts claquèrent, tout comme ceux du maître de maison, tout comme les siens. Comme par réflexe, une porte s’ouvrit de nouveau, et en déboucha, un gigantesque plateau qui contenait un long et fin poteau, sur lequel était exposé, attaché de manière à ne lui laisser aucun mouvement, une jeune autre créature aux long cheveux émeraude. Le plateau en lui-même était reposé sur une table qui abritait dessous elle, comme une sorte de gigantesque fourneau-bucher. Aby se retourna vers le Grisélidis, s’approcha de lui, lui tapota l’épaule, puis s’avança vers la prétendu mort, et lui déposa un baiser sur son front, avant de se lécher les lèvres et de repartir gaiement vers la principale entrée, et de s’enfuir à toute jambes dans le couloir. Hans soupira, tout cela ne présageait rien de bon, elle n’avait fait qu’accomplir ce qu’il allait faire. Si sa colère n’avait finalement pas explosé ici, cela signifiait très sûrement… il laissa voguer ses yeux sur le corps de son invité. Pauvre, ce qui l’attendait serait bien pire, elle le retrouverait, elle le briserait, et il pleura quelque chose dont il ne comprendra pas la sens, la vengeance pouvait attendre longtemps, si longtemps, ses mains se crispèrent.

Enfin ! Il ne fallait pas qu’il fasse attendre Monsieur ! Vite, vite ! Les servantes se remettaient à la tâche, débarrassant la table en un éclair, changeant la nappe, avant de déplacé cette large table –qui s’avérait être en faite une composition de plusieurs petite table, de manière à faire comme un petit carré, dans lequel deux servantes reposaient en compagnie de l’étrange machine. Le petit bout de table ou se tenait Joachim n’avait pas évolué, il se retrouvait au milieu d’une arrête de la figure géométrique, juste en face de la jeune fille terrorisé et frigorifié. Son corps nu était parcourir de coupure net et précise, les mêmes que sur un petit pain, elle bruissait tant bien que mal avec sa langue à moitié sectionner quelques supplications pour sa vie, pleurant à chaude larmes tout en toussant et tremblotant.

Mais Hans n’avait aucune pitié, et encore moi pour les femmes qu’il jugeait celons son bon vouloir, comme de stupides personnes à éliminer. Maria était revenue vers la faucheuse lui demandant avec une légèreté réellement déplacé :


-Aimez-vous les barbecues ? Vous savez, notre maître est une personne très polie, il vous donnera certainement le meilleur bout…

Ses yeux brillaient de milles feux, comme si elle venait d’annoncer la merveille du siècle. Oui acquiesça-t-il en silence, elle était définitivement corps et âme à lui. Les autres servantes allumer alors cette sorte d’étrange bucher, faisant hurler piètrement la futur victime pendant que les domestiques lui versaient une substance très inflammatoire sur elle. Les flammes naissantes lui léchaient déjà les pieds.

-Oh oui Joachim...


[Désolé pour mon retard et pour ne pas t'avoir prévenu pour hier y,y enfin, je suppose que ça ne suffit pas...]
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MessageSujet: Re: Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans]   Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans] Icon_minitimeJeu 27 Mai 2010 - 16:15
No tears.



« Les larmes sont constituées d'un liquide sécrété par les glandes lacrymales principales et accessoires. La quantité de larmes est habituellement de 0,1 ml par heure.

Le liquide composant les larmes est proche de celui du liquide céphalo-rachidien. En effet, les larmes sont presque dépourvues de protéines mais contiennent du sel et des antiseptiques (substances destinées à détruire les microbes) : les lysozymes et les lactotransferrine. […] »


C’est ca. Elles sont faites de ca, c’est certain. Mais que faire de ces informations ? Est-il réellement important de savoir ca ? L’important n’est-il pas qu’elles coulent, ces larmes ? Si. Joachim pleure. Il chiale, il gémit, il sanglote… Et elle aussi.

Elle pleure, elle verse ses larmes refoulée sur ses joues à peine humide du liquide qu’elle retient à grande peine. C’est plaisant à voir ; Mais pas assez. Non, ceci n’est vraiment rien par rapport à ce que la faucheuse veut voir. Il veut la voir se rouler par terre de douleur, hurler à en briser les vitres, saigner à en repeindre les murs. Avec Hans, évidemment. Ainsi qu’avec toutes les sales petites garces qui l’accompagne, qui que soit-elles, qu’elles soient consentantes ou non. S’il sortait vivant, il se vengerait comme jamais il ne s’était vengé. Et Dieu sait qu’il va sortir vivant. Puis que Joachim est Dieu… N’est-ce pas ?

Heureusement, le flot de larmes s’était tari pour la faucheuse qui regardait maintenant son compère sadique, les yeux encore mouillés. Or plutôt que de lui répondre, il se leva, comme effrayé. Et quelque chose lui disait que ce n’était pas à cause de lui. Il suivit donc son regard, qui le mena à la jeune femme tremblante de rage ou d’autre chose, Joachim n’en savait rien. Maria le délaissa également. Une bien mauvaise intuition lui broya l’estomac. Oh non, non, non. Cela semblait s’annoncer très mal. Assez mal en tout cas pour faire fuir le puissant Grisélidis, qui semblait dubitatif. Joachim voulu une fraction de seconde se cacher derrière lui, comme Maria le faisait en ce moment. Mais Hans ne semblait pas plus amical que la demoiselle, qui elle au moins, ne lui avait encore rien cassé. Cependant, cela pouvait s’arranger…

- Je crois… que tu manques cruellement de tact. Tu…

- Comment… oses-tu ?

Joachim se raidit, les yeux clairs et fixés sur la silhouette devant lui. Il ne s’était pas attendu à une autre réaction de sa part. S’il était à sa place, il aurait déjà tué le responsable de cette tâche pourpre. Il retient donc sa respiration, le menton levé, attendant sa punition qu’elle préservait encore secrète.

- Je la portais… juste pour toi…

Le rire qui suivit lui glaça le sang et il jura qu’il allait fondre sur son siège. Pourquoi le rire de ces fous étaient-ils si effrayants ? Surement car on savait que les déments ne rient que quand le danger approche.

- C’est de cette manière là mon doux, que l’on renverse l’autre, et accessoirement très cher, qu’on l’écrase quelque peu… où le brûle.

Maintenant, Joachim en était sur à 99%. Il allait crever. Un frisson douloureux pour son corps se fit sentir et il décida de respirer à nouveau pour ne pas mourir tout de suite. La mort par suffocation était très douloureuse. Et Joachim savait que les maitres des lieux en connaissaient beaucoup d’autres, des morts douloureuses. S’il pouvait choisir sa mort, la faucheuse aurait un simple souhait : Qu’on lui coupe la tête. Il avait tué toutes ses victimes de cette façon. Cette mort n’était pas douloureuse et elle était noble. Nobles comme ceux qui périrent de cette manière durant la révolution Française, la tête roulant sur la scène de leur tragédie. Et un détail magistral : Toute beauté du corps était préservée.

Oui, Joachim voulait au moins mourir ainsi, si c’était son destin. Mais il ne semblait pas que ce soit encore son heure : deux doigts claquèrent et une porte s’ouvrit. Le spectacle offert sur la table qui arrivait le laissa sous le choc d’une surprise mêlé à l’horreur. Mon Dieu, comment décrire ca ? Autrement qu’une femme nue accrochée à un buchet évidemment. On croyait donc encore aux sorcières ici ?

Joachim ne reprit conscience de sa présence ici qu’en sentant les lèvres de la jeune femme sur son front. Il arriva à décrocher son regard de le femme exposée pour la regarder elle, raide comme un piquet. Qu’allait-elle faire, oh my god, de quelle façon allait-il souffrir cette fois ci ?

Mais elle ne fit rien. Après s’être léchée les lèvres, elle partit. Simplement. Si simplement que Joachim n’eut qu’une pensée avant de retourner son regard vers la future brulée : Quand elle allait revenir, si elle revenait, elle ferait en sorte qu’il regrette son geste. Ce qui était déjà à moitié le cas, juste à cette idée.

Mais rien n’arrivait à arracher Joachim la vue de la femme attachée. Elle semblait si impuissante, si misérable qu’elle lui inspira une réelle pitié sans pareille. Surement car il craignait le même sort. Jamais il ne s’était senti aussi proche d’un martyr, jamais. A la simple intuition de ce qu’on allait faire subir à cette fille, son corps avait envi de mourir et de s’écraser sous la table pour ne rien voir du spectacle. La peau ensanglantée de la jeune femme tremblait de ses frissons et de toute la crainte accumulée. Joachim frissonnait de terreur également, comme s’il était à sa place. Mais contrairement à elle, il ne gémissait pas pour sa vie.

Il avait trop peur pour bouger ou parler. Ses yeux rivés sur elle, craintifs et horrifiés, la dépeçait sous toutes ses coutures. Il la contemplait de la tête au pied, comme pour graver son corps dans son esprit. Il ferrait sortir cette fille des enfers quand il le pourrait. Car il savait tout comme elle qu’elle allait mourir. Mourir dans la souffrance. Et la sauver elle, serait comme se sauver lui-même.

- Aimez-vous les barbecues ? Vous savez, notre maître est une personne très polie, il vous donnera certainement le meilleur bout…

La faucheuse déglutit, tiquant au mot barbecue. Son regard glissa vers Maria puis vers Grisélidis, sa peau à nouveau à la proie d’un frisson. Comment pouvait-on aimer à ce point torturer ? Le moyen âge n’était donc toujours pas passé sur ces terres ?

- Oh oui Joachim...

C’était la première fois qu’Hans disait son prénom. Dans sa bouche, le son des ses lettres semblaient douloureuses et étouffées. Ou alors, il hallucinait… Ce qui était fort probable. Son ventre grondait tellement de faim qu’il était certain qu’Hans l’entendait rugir. Il avait faim, faim, faim. Sa gorge était sèche, tant il avait soif. Ses membres tordus l’empêchaient de bouger et le faisait souffrir. Oui, Joachim avait bien le droit de devenir fou. Surtout avec la pensée qui le traversa quand il vit le bucher s’embraser :

« Est-ce que ce sera mon tour, ensuite ?...»

Son cœur faillit se rompre. Allait-il lui aussi se retrouver nu sur ce poteau, en proie aux flammes, sous l’œil amusé du maitre de maison ? Allait-il hurler comme elle à présent, de douleur et de peur ? Est-ce qu’il allait se sentir se consumer ? Est-ce qu’il serait encore un tant soit peu vivant quand Hans le mangerait ?

NON NON NON NON NON NON NON NON NON NON !

- Arrête, arrête, arrête ca !! , hurla-t-il.

Il se voyait à la place de cette fille qui se tortillait vainement, les flammes lui brulant déjà les cuisses et le ventre, le dos et les bras. Il jurait se voir souffrir de la même manière, sa beauté se transformant en cendre. Il n’avait soudainement plus conscience de l’humanité de cette fille qui lui avait inspiré de la pitié. Qu’elle crève, vite ! Mais pitié, qu’elle arrête de hurler ! C’était trop, trop !

- Mais dis-moi ce que je dois faire pour que ca cesse !! Je dois manger ca ?! Je dois pleurer à tes pieds en te suppliant ?! Je dois me mutiler ?! Ou tu préfères que je te baise ?!

Il n’avait plus la force de pleurer. Il n’avait d’ailleurs plus aucunes forces. Il avait si faim… Si soif… Mais il n’arrivait pas à s’imaginer manger ca. Non, c’était trop dur, il n’y arrivait pas ! Tout comme supplier lui paraissait impossible, ainsi que de se faire du mal. La dernière option n’était pas non plus envisageable. Il n’aurait même pas la force de bander dans son état et l’idée qu'Hans s’en prenne à lui de cette manière lui était tout aussi insupportable. Il n’y avait donc aucune solution.

La mort, son art, sa raison d’être, sa définition, ne lui avait jamais parut aussi accueillante. Après tout, pourquoi aurait-il peur d’elle ? Il avait passé sa vie à l’appliquer, il la connaissait mieux que quiconque.

Alors arrête de trembler, merde.
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Grisélidis Hans
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MessageSujet: Re: Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans]   Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans] Icon_minitimeLun 12 Juil 2010 - 18:09
gilded or roasted?

Qui aimait jouer avec des allumettes ? tout le monde n’est-ce pas ? Comment résister à la vue de cette brindille enflammée ? Petite baguette au design peu recherché et l’utilité restreinte. Il suffisait que le feu jaillisse à son bout pour que l’esthétique de la flamme la rende épatante, diablement utile et pratique. N’était-ce pas l’un des plus beau spectacle qu’il était donné de voir sur cette maudite terre ? Le feu, à l’origine de tout, et à la fin de chaque chose. Il appréciait grandement l’histoire du phœnix qui s’amusait à mourir par les flammes et renaître de ses cendres, c’était tellement poétique…Malheureusement, il n’avait jamais eu l’occasion de voir une telle chose, alors en attendant qu’un miracle se produise, il lui arrivait souvent de brûler des personnes. Peut-être qu’un jour, on lui accorderait le spectacle de voir un bébé pointer le bout de son nez parmi toutes ces cendres, se serait tellement divertissant ! Il passerait son temps à le lancer dans la cheminer et le voir sans cesse ramener à la vie à cause d’un étrange sort, en étant toujours munit de la même adorable bouille. Le seul minuscule problème, était que les humains avaient prit la fâcheuse habitude de faire ressortir de leur poumon, un ignoble chant emplit de haine et de douleur, ce qui pouvait parfois s’avérer fort désagréable lorsqu’ils étaient un tant soit peu résistant. Heureusement, généralement, ils avaient tout de même l’habitude de mourir assez rapidement, ce qui pouvait être très apprécier lorsqu’ils avaient une lourde voix… Parfois il lui arrivait des les bâillonner, mais c’était tellement moins amusant de regarder un beau visage brûler, il préférait tout de même largement voir ces stupides personnes se décrocher à moitié la mâchoire en beuglant, salivant d’une façons très peu alléchantes. Cela les mettaient dans un état si pitoyable ! Et c’était bien tout ce qu’ils méritaient…les faibles n’avaient pas le droit de se voir réservé d’autre sort lorsqu’ils n’étaient que des vers rampant sur le sol se gonflant de leur médiocre hauteur. Bien entendue, comme d’habitude, il lui arrivaient d’en épargner un ou deux, histoire de pouvoir s’amuser avec eux plus tard…ou de discuter un peu des affaires du royaumes, juste pour savoir si aucune information croustillante ne lui avait échappé. Il était plutôt rare qu’il apprenne des nouvelles, ses servantes se chargeaient de les lui rapporter l’après-midi, après le dîné. Pas le matin, non, il n’était pas assez éveillé pour les écoutées pleinement…

Enfin de quoi parlait-il déjà ? Ces enflammées oranges rougeoyantes l’avait quelques peu perturbées, mais c’était tout à fait légitime après tout…elles étaient d’une telle splendeur. Leur entrelacement fugitif, mouvant, transparent et outrepassant les impossibilités que la chaire émettait lors d’une étreinte entre deux être-vivant, était assurément, tout ce qu’il y avait de plus fascinant, si l’on oubliait bien entendue, toutes les autres tortures ou confiseries qu’Hans appréciait par dessus tout. Il était vrai qu’il avait le même sérieux et déglinguer penchant pour les boyaux à l’air, que pour les profiteroles à la framboise. Les deux étaient munit d’une agréable textures, et d’une épices douces et envoutantes, qui avait pour habitude non pas de piquer, mais d’embaumer ce qu’elle touchait d’un parfum appétissant, prenant à la gorge les professionnel tel que lui. La seule différence venait de la quantité, les gâteaux ce trouvaient être si petit…et lui avait un appétit si grand, si ravageur, il lui fallait quelque chose de plus gros, de plus dégoulinant encore… Avant ces simples gâteries auraient dû lui suffire, mais maintenant…après tant d’années… il n’y avait plus rien capable d’assouvir sa faim. Plus rien mis à part ça. Ses yeux examinèrent de nouveau le corps rendant l’âme sur le piquet, il étudia ce visage distordu, d’où s’échappait un son qui augmentait de secondes en secondes, et il le savait, qui retomberaient dans le silence tout aussi vite. Les pupilles dilatées, leur contour exorbité, privé des seules larmes qui lui aurait permise d’être prise en pitié par cet obscur jeune homme. Le regard, désespéré, affolé, tournant en rond, implorant tour à tour les deux seul garçon de la pièce, mais le message était différent, pour l’un cela semblait être une demande d’aide, pour l’autre… une demande de délai, un petit délai, un minuscule délai, juste le temps qu’elle puisse elle même s’administrer une mort plus douce, avec n’importe quoi, même avec une fourchette, si elle se trouvait plus proche que le couteau, ou le prétendu couteau qui pouvait la libéré de ce brasier. Mais Wander n’était pas de cet avis, il ne pouvait pas permettre une telle chose. C’était avec la même tranquillité étrange et témoignant de toute son insensibilité qu’il proclama une négation, d’un simple mouvement de tête, avec une tout petite rotation, décelable par n’importe qui, même par des rétines à moitié en cendres. A quoi bon ? Même si il arrêtait le processus, les blessures finiraient par avoir raison d’elle. Et puis, il n’avait aucunement l’intention de stopper cette machine, c’était pour sûr, l’une de ses préféré, après son propre corps.

Il vint se placer juste derrière son invité, posant posément ses mains sur le dossier de la chaise soutenant celui-ci, et le soutenant de toute ses forces il le pensait bien. Le jeune homme apeuré n’avait pas l’air d’être en très bonne état, et pourtant, il avait magnifiquement prit soin de lui. Il avait une peine énorme à l’imaginer debout, droit comme un i, regardant avec dédain la scène qui s’offrait à lui, lui crachant peut-être dessus…intérieurement, sans pour autant pouvoir faire quelque chose, vu qu’il se trouvait être prisonnier. Mais voilà, c’était tout l’inverse, il ne semblait pas du tout courageux, peut-être même que ses jambes auraient lâchés devant ce qu’il qualifierait mentalement « d’horreur absolu ». Oui il était cette terrible vérité, cette monstrueuse véracité qui disait aux petits enfants, de ne pas trainer dans les ruelles le soir, qui disait aux candides personnes, de se méfier un peu plus des rencontre hasardeuse. Il était l’exemple parfait, de la personne à éviter, et qu’est-ce qu’il en était fier ! Pas comme cette vermine qui se prenait pour un dieu ! Non, pas comme cette chose…enfoncer par tant d’abattement dans le siège, se vidant pratiquement de son urine sous la terreur absolu que ce lieu lui inspirait, qu’il lui inspirait… enfin, ça ne devenait plus très drôle maintenant, le jeux perdait de sa saveur…bien entendue il en avait encore…mais petit à petit…tout venait à fondre, pareillement à la graisse recouvrant l’infâme corps dénudé de la vipère se situant devant ses iris azurées. Alors il faudrait peut-être penser à démarrer les propos sérieux, après tout, il ne lui semblait pas fou…et il répétait tellement de fois être la mort…peut-être ne l’était il pas encore, ça expliquerait sa pitoyable force, mais peut-être allait-il bientôt le devenir… Dans ce cas là, ça pouvait très largement intéresser le jeune Grisélidis, très, très largement… si il connaissait une personne ayant un pouvoir de mort, elle devait certainement aussi être munit d’un pouvoir de vie, et alors…et alors… Il avait beaucoup de projet en tête…certain pourrait enfin se réaliser, donc il devrait lui parler un peu, autour d’une ambiance un peu plus détendu, mais il ne pouvait pas tout abandonner comme cela, même si son statut l’y autorisait, se serais gâcher un moment exceptionnels, cette pré-faucheuse avait-elle déjà vue le dépeçage d’un humain ? Il fallait bien le préparer à une futur vie non ? Autant lui montrer de suite…la tournure que pourrait prendre les situations dans lesquelles il pourrait se retrouver non ? C’était un peu…comme pour ce réconcilier.

Il donna son plus beau sourire au vide, maintenant qu’il se trouvait derrière lui, il ne pouvait plus apercevoir son joli minois se déformer au grés de ses émotions pessimiste ou optimiste. La amygdale de la demoiselle semblait avoir rendu l’âme, celle-ci gisait, pratiquement morte –ce n’était plus qu’une question de secondes- au milieu des quelques cendres qui déferlaient de son corps meurtri et creuser des béantes plaies commises par les lécheuses vives. Les servantes avaient souffler les flammes, elles se munissaient avec légèreté et souplesse, de long couteaux fraichement aiguisés. Il les connaissait bien, ces instruments, bien souvent, il prenait par à ce petit jeux, cela améliorait toujours ses performances en découpage. Il apprenait ainsi où se trouvait les endroits les plus tendres, ceux les plus difficiles, les zones d’où s’échapper énormément de liquide sanglant…les artères principale pour abréger les souffrance…les endroits sans risques, pour les rallonger. Puis cela lui donnait l’occasion de parler un peu avec ses domestiques, les manipuler encore plus, se rendre sympathique pour elles, les laisser imprégner leur confiance en lui. Whisper pouvait aussi initier les nouvelles, bien qu’elles fut très rares ses dernier temps…la dernière remontait au moins à quatre mois…il l’avait débaucher sur un chemin, dans les bois, elle était si fragile à l’époque, totalement perdu, mais maintenant elle était rayonnante, comme toute les autres, maintenant elle était devenu un parfait petit chaton à l’esprit totalement soumit à sa douce dictature. Cela lui manquait un peu, en quelques sortes, il aimait bien apprendre aux nouvelles ses doctrines, et la meilleure façons de cuisiner la viande humaine. Il prenait beaucoup de temps à les éduquer aussi, éduquer leur manière de voir les choses, de sortes à ce qui n’y est pas de rébellions, de manière à ce qu’elles se réjouissent de voir une énième personne mourir d’une façons inadmissible pour le commun des mortels. Ainsi elles devenaient parfaites en tout point, et ne prêtaient plus attention qu’aux taches qu’elles se devaient d’accomplir dans la maison –pour la plus part ménagères – de sorte à ce qu’il puisse permettre de se prélasser dans sa couche entourer de minérales. Ce qu’il aimait ce douillet lit… le bruissement continuel et reposant de l’eau tombant indéfiniment en cascades autour de lui…adorables choses que cela était, il ne pouvait pas s’empêcher d’éprouver l’envie d’y retourner de suite, mais il avait quelque chose à terminer avant, quelque chose…à négocier. Cependant, il ne devait pas ce précipiter non plus, il fallait tout d’abord qu’il termine cet enfantin jeux, ensuite il pourrait discuter, mais pour y mettre un terme… Il n’avait pas prêter très attention aux dires de son interlocuteur, c’était vrai, que pendant qu’il contemplait la distorsion de la laideur, il avait omit de répondre à sa provocation…mais maintenant il le fallait bien, l’autre était dans tout ces état, et ont ne passe pas à la suite dans une telle débâcle.

Il contourna la chaise, se plaça devant lui, il fit immédiatement signe à Maria de lui lier aussi les jambes, il aurait trouver désagréable que ce sauvage lui détruise le genou, même si il n’en n’avait pratiquement plus la force. Elle s’exécuta, sans broncher, puis il lui donna congé, et elle se retira, il n’eut même pas un dernier regard pour elle, il voulait ne voulait pas qu’elle le voie ce moquer de l’être décharné assis devant lui, elle était si sensible… Pendant que ses autres filles s’appliquaient avec ferveur à défaire la morte de ce que ses restes pouvaient offrir de mangeable, il s’amusait à détailler ce Joachim. Joachim, Joachim, qui venait de lui proposer beaucoup de possibilités, les larmes le trempant, certaine aurait put être alléchantes, mais il n’était pas d’humeur, et surtout, il détestait qu’on lui propose, pratiquement lui dicte, sa manière d’agir. Il le vit alors, aussi pitoyable que cette Mort était, Hans ne réprima point le dégout qui peupla son visage. C’était sûr, ce débile n’avait absolument rien comprit…alors il se pencha légèrement en avant, et d’un sourire moqueur et sournois, laissa l’une de ses mains, tirailler du bout des doigts, le visage détruit de son invité. Pinçant ses pommettes, retroussant son nez, effleurant en sens inverse ses sourcils, tirant avec douceur les cils, avant d’appliquer fortement son pouce sur son front, assez fortement pour légèrement pencher sa tête en arrière. Alors il commença lentement à déballer ses dires :


-Qui commande ici ? C’est moi assurément…tu n’as rien à dires, tu n’as rien à faire, tu ne peux échapper à rien, et encore moins avec des propositions foireuses. Allons, regarde toi… t’es-tu déjà observer suffisamment dans une glace ? J’en doute fort… * il le regarda d’un air dépité * Tout les pores de ta peau sue comme si tu étais un animal, tes yeux vitreux ressemble à ceux de ces maudit et huileux huissier qui ne connaisse d’autres plaisir que de rabaisser les autres, tes lèvres écorchées ont la même forme que celles des prostituer, la même couleur terne qui laisse croire quelles ont trainer n’importe où, ton corps anguleux, trop musclé pour avoir des membres gracieux, mais pas assez pour te permettre de te défendre te donne l’allure pitoyable d’une personne lambda, tout juste bonne pour passer à la casserole, ta voix même, n’est qu’une langue plainte fait de bruit de succion et de petit cris se voulant d’autorité mais étant aussi inutile et bruyant que ceux des sales gosses se trainant dans la boue et n’ayant pas encore sept ans… Où pense-tu être ? Qui pense-tu être ? Dit moi…

Il se retourna alors vers les muettes et leur adressa la parole, un sourire vicieux aux lèvres, pointant du doigt le corps mutilés et à moitié dégraisser de sa victime :

-Il me semble avoir oublier… Qui était cette personne déjà ?

Elle le regardèrent avec respect, échangèrent de discret dires entre elles, était-ce une question piège ? Pas une ne voulait prendre la paroles, puis il y eut un murmures…quelque chose de frémissant, pratiquement imperceptible ? Laquelle avait parler… ? Peut importe, la salle s’emplit bientôt de mots, de longues plaintes, de haine violentes, d’injures gracieuses, il n’y en eut aucune pour épargner la malheureuse, toute, s’accordait sur le fait qu’elle l’avait mériter. Toute, sifflaient entre leur dents, se disaient bien mieux qu’elle, se disaient être supérieur, car elles ne prêtaient pas attention à tout ce que les femmes vipères possédaient, et essayait de posséder ; Alors il se retourna vers cette faucheuse peut-être pas si fausse que cela, et finit son monologue :

-Est-ce que tu entend les murmures de ses anges… ? Elles sonnent elle-même la sentence mortelles pour la plus part de ces filles…je te repose la question, où pense-tu réellement être petit Joachim ? Tu n’es plus sur ton nuage rose bonbon tu sais, te voilà au cœur du plus pur des mal, tu devrais te réjouir non ? Il est si rare, que des personnes en sortent vivantes… Je vais te donner cette chance tu sais, c’est parce que maintenant tu doit avoir compris non ? Tu n’es plus rien ici…plus rien mis à part un insecte. Je vais te donner la chance d’évoluer, de quitter ce monde de rampant, mais il faut que tu me prouve, et que tu accepte ensuite mes requêtes…enfin…

Il s’éloigna, ordonna que l’on retira tout ce manège, et que les tables soient remises. Tout fut accomplit de suite. La rapidité était le point fort de ses chaton, la rapidité et l’efficacité. Hans alla posément se rassoir à sa place, demanda à passer à la suite, et la fin des évènements. Avec vivacité, tout ce qui se trouvait sur la table fut débarrassée, la nappe fut remplacée par une autre, exactement aux mêmes motifs bleus. De nouvelles assiettes arrivèrent, elles étaient plus petites, plus décorées, des cuillère furent mis à disposition aussi. Enfin, de longs plats recouvert d’un couvercle allongés furent posés sur un côté de l’assiette, celui ou ne se trouvaient pas les couverts. Les servantes le soulevèrent sans attendre, le maître des lieux fit taire celle qui essayait d’annoncer ce qu’il contenait, et ordonna à ce que tout le monde parte, dans le plus grand des silences. Heureusement en ce qui concernait le « Dieu », il ne se trouvait dans ses desserts, que de vrai friandises sucrées, cinq étaient disposé en ranger, on pouvait ainsi choisir d’en manger que quelque unes, ou de toutes les gouter, il n’y avait aucune restriction de ce point de vue là. Même si il savait que cela pouvait être humiliant, il n’avait pas détacher les poignets de Chim’, il ne pouvait pas prendre se risque là, par conséquent, l’autre devrait trouver une autre manière de manger que d’utiliser la manière habituelle. Voilà qu’il pouvait revenir sur des choses un peu plus sérieuses à présent. Plongeant la diminuée courbe métallique dans le chocolats à demi-fondant d’un Succès, il prit alors un air bien moins rieur.

-Mis à part ce petit écart… il me semble que tu as…tout de même réussit à sortir des choses un tant soit peu intéressantes…Alors je n’aurais plus qu’une question à te poser, en échange de ta vie…

Il regarda longuement sa prise, puis, plaça son prélèvement sur sa langue, laissant fondre avec joie son contenue, remplissant ses papilles d’un fruit mielleux et croustillant, enfin après avoir bien prit son temps pour cette boucher, il acheva sa phrase.

-Peux-tu me prouver que tu as bien ce titre que tu revendique tant… ?

Un éclat lumineux passa dans ses pupilles, il appréciait la magie, au fond, il n’était encore qu’un sage enfant. Si il pouvait le lui prouver, alors il deviendrait un bon ami pour lui, il ne savait pas comment faire pour tenir une telle relation, mais ce n’était pas très important, il savait parfaitement comme contraindre ce partenaire à la tenir, alors il n’y avait plus aucun problème.
Si il était bien ce qu’il prétendait être assurément…
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Joachim Death
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MessageSujet: Re: Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans]   Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans] Icon_minitimeJeu 12 Aoû 2010 - 21:52
The last word


Non. C’était visiblement une négation. Une négation ? Ah, oui, quand on n’est pas d’accord. Pas d’accord ? Ah. Donc… Ca ne va pas… s’arrêter ?


Puisque même les yeux brulés du rôti humain comprenait que cela ne finirait pas avant le silence imposé par les flammes, Joachim le comprit tout aussi bien. Chaque balancement de sa tête, aussi léger soit-il, le secouait comme un prunier. Mentalement, évidemment. Ce n’était pas comme si le Shinigami était libre de ses mouvements… Ce qui, même si c’était le cas, n’aurait pas arrangé les choses. Pouvoir se mouvoir n’aurait pas aidé, puisque de toute façon, il n’avait plus rien de solide à bouger. Et même s’il avait des os assez costaud pour les brandir, cela n’aurait pas aidé non plus ! Finalement, il valait mieux être assis et attendre. Mais attendre quoi ?

N’ayant pas encore la réponse à cette question, il fallait voir ce qui allait se passer. Joachim aurait tout le temps d’aviser ensuite… Quoi que. Combien de temps pouvait-il tenir dans cette position ? Pas beaucoup…

Hans se déplaça avec lenteur derrière son dos, ce qui fit frissonner l’invité. Il sentait presque ses mains sur sa peau, alors qu’elles étaient sur le dossier. Hans était très imposant, surtout quand on ne le voit pas et que seul le diabolisme de son aura se faisait sentir. S’il avait été plus grand, nul doute que personne n’essaierait de le taquiner. Enfin, il semblait s’en accommoder et n’en complexait pas. Il fallait avouer qu’il imposait le respect… Ou plutôt, la crainte. Si seulement il y avait un adversaire pour le ratatiner plus qu’il ne l’était déjà, si seulement il pouvait y en avoir un sauver pour sa peau ! Au moins pour l’effrayer ! Ah… Pourquoi est-ce qu’il était si faible ?

Joachim fronça les sourcils lorsqu’une servante s’empara d’un couteau un peu trop aiguisé à son gout. Il avait peur qu’elle se retourne pour le lui planter entre les deux yeux, comme s’ils attendaient tous de pouvoir hisser son cadavre sur la poutre. Le précédant avait rendu l’âme –dans la plus atroce agonie, au point de peiner Joachim qui n’était pourtant pas réputé pour avoir bon cœur-, et peut-être craignaient-ils qu’un seul corps ne suffise pas à l’appétit d’ogre de leur maitre. La faucheuse avait réellement envie d’hurler que cela suffirait et que de toute façon, il n’avait que la peau sur les os. Mais il n’osait pas ouvrir la bouche, entendant encore le souffle du monstre derrière son dos.

Monstre qui avait décidé de rappeler que d’apparence, il n’était pas si effrayant que ca. Après avoir prit la précaution de lui attacher les jambes, car ne sait-on jamais, il pouvait être prit d’un reflex ou deux sur les genoux du bleu. Enfin, il aurait bien eu envie ; il avait quand même une cuisse HS et l’autre jambe aussi mole que du chamallow. Mais il en rêverait, ca le soulagerait un peu. De pouvoir crever Hans autant de fois qu’il veut, de toutes les manières qu’il veut. Dommage que la réalité et le rêve soit distinct !

De sa rêverie justement, le bleu l’en tira. Il glissait de plus en plus profondément, non pas dans la fatigue dont le seuil était déjà atteint, mais dans l’inconscience. Son crâne bourdonnait, il ne sentait plus ses membres et il gardait conscience par le miracle de la rage de vivre. Ironique, certes, et bien malheureux. Il n’avait pas très envi de céder à la mort car Joachim faisait une distinction : Il était la concrétisation d’un phénomène appelé «mort ». Mais il n’était pas mort. Il n’avait jamais été en vie, il n’avait jamais été un être vivant. Si les faucheuses disparaissaient, c’est car elles le voulaient, tout simplement. « Je suis fatigué, je m’ennuie, que mon existence s’efface. » On ne leur imposait jamais le repos ; C’était un choix.

Joachim ne savait pas ce qu’il se passerait pour lui si on lui donnait sa perte, comme un humain. On ne lui avait jamais coupé la tête, on ne lui avait jamais tiré dans le cœur, ni lui ni à ses deux ancêtres. Etre un cas inédit ne l’arrangeait vraiment pas. Allait-il disparaitre ? Allait-il revenir chez lui intact ? Personne n’en savait rien, à commencer par lui. Alors il n’y avait qu’à attendre. De toute façon, il n’avait pas le choix, lui. Son destin n’était pas entre ses mains.

Le touché de ses doigts le ramena donc à lui dans un haussement de sourcil, avant de brusquement fermer ses paupières. Il ne voulait pas voir, il ne voulait pas savoir ce qu’il allait encore lui faire. Ses doigts n’étaient pas particulièrement chauds et pas particulièrement froids. Mais c’était car pour lui, rien n’était glacé. Son corps entier était un glaçon et aucunes peaux n’avaient atteint sa température. La main d’Hans, qui aurait pu paraître glaçante pour n’importe qui, était juste tiède pour la faucheuse. Mais passons. Joachim se fichait royalement de la température des mains de son bourreau. Il fermait les yeux plus forts au fur et à mesure qu’il baladait ses doigts sur son visage. Ses lèvres étaient fermement pincées et son teint encore plus blême qu’à l’habitude. La simple idée qu’Hans allait encore le défigurer, lui donnait envie de dormir très profondément, pour au moins ne rien sentir. Mais pas miracle, la seule chose qui le blessa fut ses paroles :

- Qui commande ici ? C’est moi assurément…tu n’as rien à dire, tu n’as rien à faire, tu ne peux échapper à rien, et encore moins avec des propositions foireuses. Allons, regarde toi… t’es-tu déjà observer suffisamment dans une glace ? J’en doute fort… Tout les pores de ta peau sue comme si tu étais un animal, tes yeux vitreux ressemble à ceux de ces maudits et huileux huissiers qui ne connaissent d’autres plaisirs que de rabaisser les autres, tes lèvres écorchées ont la même forme que celles des prostituées, la même couleur terne qui laisse croire quelles ont trainé n’importe où, ton corps anguleux, trop musclé pour avoir des membres gracieux, mais pas assez pour te permettre de te défendre te donne l’allure pitoyable d’une personne lambda, tout juste bonne pour passer à la casserole, ta voix même, n’est qu’une langue plainte fait de bruit de succion et de petit cris se voulant d’autorité mais étant aussi inutile et bruyant que ceux des sales gosses se trainant dans la boue et n’ayant pas encore sept ans… Où penses-tu être ? Qui penses-tu être ? Dis moi…

Joachim se tut. Il n’avait pas ouvert les yeux et tant mieux. Voir l’expression cruelle du bleu l’aurait encore brisé. La faucheuse passait son temps devant son miroir, à s’admirer sous tous les angles. Il connaissait par cœur les traits de son visage, les formes de son corps long et mince. Se l’entendre décrire ainsi était une vraie atteinte à son amour propre, lui qui s’aimait tant, qui s’admirait tant. Mais était-ce faux ? Pouvait-il dire que ses lèvres ne trainaient pas sur celles de n’importes qui ? Ce serait mentir. Il s’envoyait en l’air avec les plus parfaits inconnus et n’en n’avait et n’en aurait jamais honte. Rabaisser les autres ? Il en avait le droit ! Qu’y pouvait-il si on ne le valait pas ? Il ne faisait que rappeler à ces gens leur ordre sur la chaine alimentaire et la chaine universelle. Il était en haut, c’était comme ca. Ce corps lambda comme il le disait, valait mieux que celui d’un mini pouce à ses yeux. S’il était né si minuscule, il en aurait pleuré toutes les nuits. Joachim s’aimait et n’accordait aucune importance à cette remarque qu’il prenait pour de la jalousie. Insulter son corps, qu’il savait beau, revenait à dire à miss Univers qu’elle était aussi laide qu’une vache. Elle rirait ! Et Joachim aussi, s’il en avait la force. Quant à sa voix, il l’entendait également gémissante mais qu’y pouvait-il ? Il n’ouvrait la bouche que pour ordonner ou crier de plaisir. Il n’avait pas une voix très grave mais bon, elle n’était pas non plus soprano. Il l’appréciait comme tout le reste de sa personne.

Ses propos l’avaient tout de même atteint ; on ne s’entend pas des horreurs sur soi-même sans en sortir déprimé ou en colère. Mais Joachim n’avait ni la force pour l’un, ni pour l’autre. Il avait simplement rouvert les yeux, sans une réponse pour ses questions, totalement stupides d’ailleurs. Il était un Dieu qu’on trainait dans la boue sous prétexte qu’il n’avait pas sa faux pour tenir ses saletés d’humains au garde à vous. Il était dans un enfer autre que celui dont il avait l’habitude. Là où les gamins se prennent pour plus fort que la mort et ou les servantes découpent des cadavres humains comme elles le feraient avec du rôti. Ce n’était rien de bien compliqué, juste une farce de son père. Peut-être même que ce lieu n’existait que pour le punir ! C’était même presque certain, car sinon il ne pouvait être si horrible.

- Il me semble avoir oublié… Qui était cette personne déjà ?

L’insulte suprême. Cette femme était vraiment la plus malheureuse des mortes, si son meurtrier ne la considérait réellement que comme de la viande. Joachim préféra fermer les yeux de nouveau, à défaut de ses oreilles qui entendaient le poison des vipères. Elles méritaient mille fois une mort aussi, voir plus cruelle.

- Est-ce que tu entends les murmures de ces anges… ? Elles sonnent elles-mêmes la sentence mortelle pour la plus part de ces filles…je te repose la question, où penses-tu réellement être petit Joachim ? Tu n’es plus sur ton nuage rose bonbon tu sais, te voilà au cœur du plus pur des mal, tu devrais te réjouir non ? Il est si rare, que des personnes en sortent vivantes… Je vais te donner cette chance tu sais, c’est parce que maintenant tu dois avoir compris non ? Tu n’es plus rien ici…plus rien mis à part un insecte. Je vais te donner la chance d’évoluer, de quitter ce monde de rampant, mais il faut que tu me prouves, et que tu acceptes ensuite mes requêtes…enfin…

Le soulagement à ses mots, le fit relever la tête vers lui, les yeux brillants. Il allait s’en sortir. Il allait s’en sortir. Il avait peine à y croire mais si Hans le disait… C’était surement vrai. Joachim n’arrivait pas à décoller de cette expression surprise mais pleine d’espoirs. Le bonheur qui se diffusait dans ses membres éclipsa toutes les questions d’Hans et tout ce qui ne concernait pas sa survie. Il ne retenait que « sortent vivantes » « te donner cette chance ».

Tout d’un coup, sans qu’il comprenne tout à fait, les servantes quittèrent leurs places après avoir servi ce qui ressemblait à un dessert. Joachim était tout émerveillé de voir de la vraie nourriture et cela ne redoublait que plus sa faim déjà à son comble. Il aurait juré que ses entrailles voulaient se faire la belle pour se jeter sur le buffet à dessert. Et il les aurait suivit avec plaisir s’il n’était pas attaché. La vue de ce sucre le vidait encore un peu plus de ses forces et lui tournait la tête. Hans ne lui laisserait jamais manger ca et il allait se régaler sous ses yeux. La pire des tortures. Il se mordit la lèvre pour tenter de s’apaiser, en vain.

- Mis à part ce petit écart… il me semble que tu as…tout de même réussit à sortir des choses un tant soit peu intéressantes…Alors je n’aurais plus qu’une question à te poser, en échange de ta vie…

Hans n’était surement pas assez idiot pour ignorer cette double torture de sa part ; Manger sous ses yeux, et ne pas lui dire d’un trait comment il pouvait sauver sa peau.

- Peux-tu me prouver que tu as bien ce titre que tu revendiques tant… ?

Joachim tomba des nues, et cru que la foudre allait lui tomber sur la tête. Pourquoi avait-il demandé ca ? C’était bien la seule chose qu’il ne pouvait pas lui donner ! Car s’il avait ses pouvoirs de Shinigami, il y aurait belles lurettes qu’Hans serait trépassé !
Dans le désespoir le plus profond, il cessa de regarder la nourriture pour fermer encore une fois ses paupières. Il ne voulait pas qu’Hans voit son trouble, bien qu’il soit marqué sur ses mâchoires crispées. Pourquoi avait-il fallu qu’il veuille ca ?

Après un silence d’une bonne minute, il dit, la voix cassé et basse, légèrement anxieuse :

- Je ne peux pas te le prouver… Pas maintenant.

Il déglutit. Il avait énormément de mal à parler et sentait sa vue se troubler, aussi fort que les ténèbres l’attirait.

- Mes pouvoirs sont… annulés, pour le moment. Je ne peux rien faire… Juste attendre. Mais…, il reprit sa respiration après un court silence, dès que je pourrais à nouveau, je ferrai tout ce que tu voudras. Je te le jure… Ramener quelqu’un, en tuer un autre… Je t’obéirais…

On ne relevait aucun mensonge dans ses dires. Sa voix était si basse qu’on devait se pencher pour l’entendre, cependant, elle ne tremblait pas. Cela car il n’était absolument pas conscient de ce qu’il disait : En aucun cas les Shinigamis ne peuvent ramener des gens ou tuer des gens qui ne sont pas sur leur liste. Il fallait pour ca, de longs arrangements avec Lucifer, qui n’était pas une tendre personne. Quant à tuer, il en déclenchait de terribles conséquences sur la chaine du monde et jamais cela n’était arrivé (Notre faucheuse tuait peu et ses ancêtres étaient très respectueux des règles). Mais Joachim ne pouvait pas le savoir ; Il ne s’était jamais intéressé au gros livre qui expliquait le fonctionnement de son métier. Les Shinigamis étaient des salariés du monde, ils n’avaient pas tous les droits. Si Joachim le savait, il en prendrait un sacré gout.
Mais pour le moment, c’était plutôt à son avantage de l’ignorer. Il pouvait ainsi mentir sans mentir, et peut-être sauver son existence. Ce n’était pas encore gagné mais c’était tout de même sur la bonne voie… A condition qu’Hans le croit. Ca, c’était moins sur… Il était aussi possible que l’indisponibilité de ses pouvoirs le mette dans une rage folle et qu’il décide de se débarrasser de lui. Cette perspective le glaçait. Mais il avait bon espoir… Après tout Hans devait bien deviner que s’il les avait, il serait mort depuis un moment. Du moins, Joachim l’espérait.

Ce même Joachim qui n’en pouvait vraiment plus. Sa gorge était tellement sèche après ces mots que l’effort même de penser à parler lui était douloureux. Il arracha pourtant une dernière plainte à ses cordes vocales :

- Hans, je n’en peux plus… Si…je ne…

Et il se tut pour de bon. Seul son regard indiquait la fin de sa phrase inachevée : Il fixait intensément l’eau et les mets sur la table. A quoi bon laisser mourir son invité de faim et de soif, s’il voulait l’utiliser par la suite ?
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Grisélidis Hans
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MessageSujet: Re: Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans]   Dans la tannière d'un loup bleu [PV Hans] Icon_minitimeLun 30 Aoû 2010 - 23:18
Poisoned delicacy
It’s so unfair.
It’s true that I am quite malicious, but it’s as true as you however deserve it !
Damage, damage.
Let us stop the expenses now !
All is so unfair, when one is on the edge of the board.
Delicious meat


« Succès ou Framboisier ? Opéra ou Cœur de griotte ? Pavane des gouts et des couleurs, le sucré est à l’ordre du jour. Préfèreriez-vous une autre de ces douceurs ? Vos papilles en pétillent ! Frémissement d’impatience, froissement de vaine résistance. Tentation du mille-feuilles tout juste préparé, appréhension d’une forêt noire en manque de copeaux sombres. Voyons, de quoi avez-vous peur ? Le poison est depuis longtemps bannit de la maison. »

Il avait beau adoré tout ce qui pouvait composer un être humain, et s’en servir de repas chaque jours à la place d’une mélasse quotidienne, il ne pouvait s’empêcher de finir sur une note un peu plus douce. Le sucre, voilà quelque chose qui le passionnait réellement. Sa curiosité n’avait pas d’égal pour ce sujet depuis tout petit déjà, lorsqu’il avait découvert tout ses aspects. C’était l’une des seules nourritures qui pouvait changer de forme à sa guise, de couleur, sans pour autant changer de gout, de personnalité. Au fond il était un peu comme lui, un étrange change-forme, qui se vêtait de masque de toutes sortes, allant de celui pour parader, à celui des grands massacres. Ils pouvaient même disparaitre, devenir des assassins, des maîtres de l’ombre. En soit c’était des idées plutôt amusantes, mais le Grisélidis préférait largement garder sa condition du connue, reconnue et méconnue. La forme d’un sucre dans un gâteau en quelques sortes, car vous savez qu’il y a du sucre dans votre gâteau, vous pensez qu’il n’est pas nocif, mais vous ne pouvez pas l’apercevoir. C’était un peu dans cet esprit là, très schématiquement. Mais il savait qu’une cloche laissait entendre son sons distordu, oui, quelque chose clochait fortement. Le problème était que ce comparer à un vulgaire morceau de sucre… ça ne faisait pas bon genre, et au fond, toute notion de ressemblance devait échapper à la majorité du commun des mortels. Surtout que, c’était bien beau d’être aussi change-forme dans un gâteau, mais on n’en était que l’un des composants justement, et il y avait bien d’autre composant dans une pâtisserie, encore plus si elle était raffiné –ce qu’elle était naturellement, il ne pouvait pas se permettre de composer une sucrerie de mauvais gout. Voilà donc d’où provenait le blocage, il était vrai que s’avouer n’être qu’une toute petite particule insignifiante dans une masse aussi dégoulinante de graisse n’était pas très ragoutant. D’autant plus que, en y réfléchissant bien, il se trouvait donc qu’il n’était que le pion, ingrédient, déposer à l’intérieur de ce sarcophage savoureux, et cela pour le simple plaisir du confectionneur de cette nourriture grossissante. Et il était des plus désopilant pour lui de se voir sous un jour aussi minable et inférieur. Il n’était pas cet être supérieur qui régissait tout leur monde, mais il n’était pas non plus le dernier des paysans abruti de la région ! Il ne pouvait pas se contenter de cette place non. Arrêtons cette réflexion avant que la difficulté n’augmente trop et le mette d’une humeur exécrable. Plus de sucre, pas de sucre, le voilà devenu maussade, existait-il des délices savoureux et sans cette ingrédient fâcheux ?

Sa cuillère vint se planter sans conviction dans le dessus meringuer de son Key lime pie. C’était plutôt ennuyant en réalité, il aurait à revoir toute la composition de ses desserts ! Et il n’avait définitivement pas le temps pour ce genre de basse préoccupation. Après tout il avait un invité, qui ne ressemble pratiquement plus à rien il l’admettait. Il ne s’intéressait pas beaucoup à lui car le voilà qui réfléchissait à sa simple question. Bien, il le laisserait donc faire chauffer les neurones, ça devait être assez difficile pour lui dans cette situation de pensez à une telle demande. Pourtant il faudrait bien qu’il se dépêche, et qu’il trouve, sinon il pouvait se dire adieu maintenant, et pourquoi pas lâcher un : on se retrouvera en Enfer, munit d’un large sourire. Il pouffa silencieusement, non, c’était totalement stupide, une fois là-dessous il aurait bien d’autre ennuie à régler, pas la peine de se rajouter un morveux narcissique sur le dos, à présupposer que l’autre le rejoigne dans cet infâme endroit qu’il imaginait puant et grouillant de rats. Et si ce n’était pas le cas, si ce gosse avait le droit au paradis, alors tempi, au moins il serait tranquille, puis cet autre univers onirique et bénéfique avait l’air si ennuyant pour lui. Au final, il semblait tellement préférable de tomber de cet abîme sans fond, au moins aurait-il peut-être la chance de devenir un démon, et de revivre une nouvelle fois. En réalité, en vus de son taux de meurtre il était pratiquement automatique qu’il devienne un très puissant démon une fois arrivé dans cette basse destination non ? Cela lui semblait d’une logique à toute épreuve. Alors il pourra aller chercher cette stupide âme bénite et l’emprisonner dans une toute petite boîte bleue marine, ainsi il pourrait le torturer indéfiniment. Ah ! Un minuscule coffre sombre, facile à transporter, facile à manipuler, qui pourrait contenir plusieurs âmes, même une quantité infini d’âmes, il était bien connue qu’il avait une infinité d’ennemi à enfermer.

«Peut-être cette carte ne vous convient pas ? Mais nous possédons tellement de possibilité pour vous ! Simplicité sait parfois faire son office. Il y en à d’autre qui pourrait bien vous faire fondre ! Puits d’amour tendrement sulfureux, explosion du Rozata en bouche, Dartoise craquante fondant le long de votre gorge. Solution de dernière chance ? Pour Monsieur à l’air contrarié, la Religieuse peut-être tout aussi alléchante, nappé de couleur et de gaieté ou à l’ancienne austérité ? N’ayez crainte, nos clients n’ont pas l’habitude de s’étouffer avec de tels noms. »

Quelle importance de toute façon ? Il était loin d’être mourant, et loin d’être tué aussi… penser à de telles inepties avant l’heure risquait fortement de lui donner mauvaise chance. Aaah… pourquoi devait-il toujours penser à ce qui était sans importance ? Même si il ne pouvait pas s’en empêcher, il eut été vrai qu’il avait préféré éviter d’en parler à voix haute. N’aimait-il pas la répercussion de sa voix ? Ou plus simplement, ne supportait-il pas le regard ennuyer de son interlocuteur qui, pour la majorité de la gente, n’avait que faire de ses élucubrations. Ce devait être la deuxième solution. Un jour peut-être, devrait-il pousser une personne à l’écouter jusqu’au bout… Ca pouvait être une très bonne torture, parfaitement ficelé, le pauvre serait obliger de lui montrer un semblant d’intérêt, car sinon, les sévices enduré pouvait être lourd de conséquence… Quelle idée amusante ! Il devait à tout prix la mettre en pratique. Son regard se posa au même instant sur l’insignifiante mort. Non, ce n’était pas pour ce petit ange, lui, l’avait déjà enduré de manière bien plus instinctive. D’ailleurs, la destruction de la faucheuse se lisait parfaitement sur son visage polis. Il ne l’écouterait pas, il s’était déjà un petit peu trop habitué à la souffrance à son goût. Enfin, de toute façon s’il était inutilisable alors il le ferait pourrir dehors, laissant les corbeaux venir le torturer indéfiniment…le corbeau.

Mais bon, pour l’instant il ne semblait pas encore sur le point de parler, combien de tant était passé déjà ? Quarante secondes ? Cela lui semblait bien peu… son esprit allait-il plus vite que le temps lui-même ? Peut-être était-ce dû à l’arrêt de son temps, ce qui signifiait certainement, le rallongement infini de celui par rapport à sa pensée. En quelque sorte cela revenait à la décision que son cerveau prenait non ? Si il pensait énormément à deux choses parallèles à sa situation présente alors le temps se rallongeait, et l’inverse se produisait lorsqu’une action soudaine venait le déstabilisée. Cela paraissait tellement simple vu sous cet angle ! Ou alors…on pouvait aussi émettre l’hypothèse que le temps s’allongeait le temps des réflexions avant de revenir directement à la situation réel et aperçu de tous. Oui, c’était peut-être pour ça que son corps ne pouvait pas toujours réagir de suite à une action, car entre celle-ci et le temps de retour de sa pensée dans un axe parallèle neutre, il y avait une trop grosse différence, ce qui pouvait en soit, crée un trouble profond qui pouvait susciter la paralysie ou l’amnésie subite et de courte durée. Allons donc, voilà que juste en plein milieu de cette intense idée qui le traversait, l’autre voulait parler. Ses lèvres semblaient s’animer fébrilement, avait-il peur ? Quelle impression de mauvais augure…

« Allons bon! Le vins passerait-il mal ? Un gout désastreux dite-vous ? Il est peut-être temps de se décider, qu’en pensez-vous ? Devons nous garder le côté exécrable ou merveilleux de votre magnifique expression exécrablement merveilleuse ? Allez, prenez plutôt une autre gâterie, vous verrez que vous changerez d’avis ! Carak naturellement parfumé, Truffé riche en odeur ou Griottine confectionné avec soin par notre cousine… ? Comment ? Quelque chose de plus sucré ? Que dite-vous d’un Saint-honoré ? Il semblerait que vous manquez légèrement de gout. »

Comment ? Il ne pouvait pas ? Alors il ne servait strictement à rien, la suite n’avait absolument aucun importance. Dire qu’il avait osé se jouer de lui tout ce temps ! Prenant ses grands airs et se glorifiant de ce qu’il n’était pas ! Il n’avait plus de place ici, avec lui, dans cette demeure. Répugnant déchet, dire qu’il avait été si clément avec lui, mais maintenant…maintenant il n’avait plus rien à espérer de lui. Il se fichait ouvertement de lui, émettant des hypothèses encore plus déjantées que les siennes. Pensait-il qu’il se laisserait prendre au piège ? Croyait-il seulement que son misérable plan de tentative d’échappatoire allait réussir ? Pas avec lui, pas avec lui… Malgré tout ce qu’il lui avait enseigné, cet apprenti n’avait absolument rien retenue des corrections qui lui avait été infligé et le pourquoi de celles-ci. L’aboutissement de toute cette mascarade semblait enfin se rapprocher. Il n’y avait plus rien à faire pour lui, plus rien à faire de toute la journée d’ailleurs. Il était fatigué de prolongé ce petit jeux, celui-ci venant de plus de perdre tout intérêt à son jugement. Enfin, il était temps de remballer les jouets, de les mettre au placard, dans la vieille boîte marron qui, pareil à une déchèterie, gardait tout ce qui était cassé, ou qui moisissait depuis bien trop longtemps. Voilà, c’était ainsi, et demain à son réveil, lorsqu’il ouvrirait sa penderie pour y trouver son plaisir, il aurait, assurément, sur la petite étagère juste au dessus, une autre de ces vieilles poupées qui ressemblait toute à ses étranges rencontres. Aby veillait toujours, éternellement.

Il posa posément et avec aisance sa petite cuillère très travaillé sur le bord de son assiette, laissant un léger tintement cristallin retentir, seule touche de pureté dans cet univers frustrant. Il inspira profondément, puis recula quelque peu sa chaise, histoire d’être plus à l’aise et de pouvoir se sortir facilement, il posait à présent un regard fixe, morne et dépité sur sa victime. De longues minutes s’écoulèrent ainsi. Il voulait savoir : pourquoi tant d’acharnement pour prétendre à se titre ? Pourquoi risquer sa vie sur un jeu de dés en proférant une réponse aussi désastreuse ? Il n’avait rien à y gagner, absolument, définitivement, rien. A moins… a moins que la penser qu’Hans ne le relâcherait jamais avait traverser son esprit. Une conscience torturée et apeurée doutait pratiquement sur tout ce qui pouvait être à double tranchant. Essayait-il donc ainsi de gagner du temps ? Un tout petit peu de secondes, de minutes, d’heures, simplement pour échapper à ce qui devait lui arriver ? Il le sentait tellement mourant, sur cette chaise, s’enfonçant de plus en plus à l’intérieur, comme si toute la splendeur qu’il s’était donné disparaissait en même temps que son espérance de vie s’amenuisait, révélant sa véritable nature. Donc ce visage était le véritable, il ne jouait pas la comédie, ou en tout cas il ne la jouait plus. Ses yeux de chiens fous étaient entourés d’un halo rouge, tout son visage semblait si gonflé et pourtant si maigre à la fois. Quelle était cette drôle d’impression qui venait le parcourir ? Une bête étrange venait lui donner la chaire de poule, cela lui rappelait vaguement un souvenir, une image de premier soir, un regard pareil, pareil à celui qui voit sa mort venir, pareil à celui qui sait déjà qu’il ne pourra pas en réchapper qu’il est trop tard, qu’aucun cris, qu’aucun pleure ne pourra jamais venir repousser. Des iris, qui attendent patiemment, docilement, de perdre de leur vivacité. Mais qu’est-ce qu’il y pouvait ? Ainsi donc était la vie, la roue tournait, on n’avait pas le temps de s’interrompre sur les ressentit de tous et chacun. Il était terriblement trop tard pour cela, il avait déjà décidé de la suite des évènements, et il était fatigué de l’entendre le supplier presque.

« Assez ! Que ce soit un Miroir de framboise, un Châtaignier tout juste fait ou une Bavaroise rien, absolument rien ne vous conviens ! Quel difficile faites-vous ! Et vous espérez en trouvez combien, des serveurs aussi polis et attentionnés ? Faite donc ! Ne revenez pas ! Et si l’envie vous prend plutôt que ne vous pende de revenir nous voir, et bien se sera Reine des Sabbats, point barre ! Avec les salutation du chef Monsieur, je vous souhaite une agréable soirée.»

Se soulevant de toute sa faible hauteur, il frappa dans ses mains trois fois de suite l’air impatient. Des domestiques arrivèrent et commencèrent à défaire le prisonnier de ça place molletonner, défaisant avec une main experte les cordages en moins de quelques secondes. Lui, le Grisélidis se contenta d’énoncer telle une finalité.


-Ceci, est l’arrêt définitif de notre courte et prospère coopération, passe un agréable séjour chez les anges, je viendrais très certainement t’arracher quelques ailes l’une de ses morts…

Effectuant la courbette attribué aux bouffons, il s’en retourna finalement et quitta la pièce sans un mot. Seul son lit réconfortant occupait ces idées à présent. Il eut tout de même l’impertinence de dire juste avant que, de manière théâtrale, il ne franchissait la porte :

-Je doute que vous trouviez de l’aide pour vous éviter votre certaine mort, la nuit se lèveras dans quelques heures, les prédateurs affûte leurs armes. Bonne nuit, malgré tout.

~ ~ ~

Les servantes Le portèrent jusque dans le Hall, puis le lâchèrent sans attention sur le carrelage froid, telle une poupée de chiffon, sous le doux ordre de Maria, à qui personne n’aurait sût refuser se genre de chose. Elle le ramassa délicatement, le regardant avec peine, bien entendue elle était d’un tempérament tellement agréable qu’elle ne pouvait se résoudre à abandonner une personne ayant peut-être la chance de s’en sortir… Et puis Aby avait accepté avec joie de l’aider, ce qui était plutôt étrange d’ailleurs… mais qu’importe, il vivrait au moins jusqu’à demain. Elle l’amena donc au pied du portail en fer forgé, et lui tendit une petite, minuscule fiole sans un mot. Elle n’avait rien à lui dire, aucun bonne chance ne pouvait tenir la route dans se monde. Il la prendrait, elle en était sûr, glissant donc comme message d’adieu un petit bout de papier dans sa main, elle le laissa à son triste sort et parti rejoindre ses consœur.

°La fiole vous permettras de vous déplacer jusqu’à une église,
Le chemin se trouve au dos,
A bientôt… et bonne chance…
Krrrrrwwwwwooooaaakkk !!!!°

...Enfin...Ou en était-il déjà dans cette nouvelle amusantes sur la gastronomie ? Ah oui ce fameux serveur...

It’s so unfair.
It’s so difficult to make choices, everything can cost.
Fortunately, unfortunately ?
The bad one can bring you so down !
All is so unfair, when the mist is a good player.
Delicious sweet


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