Petit humain, mais qu'as-tu fait ? Ouvrir ce livre, pris de curiosité ! Quelle grave erreur, car dès maintenant, les contes te garderont pour eux !
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 J'envois valser [Banquet d'Halloween - PV Hans]

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Hansel Friedrich
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MessageSujet: J'envois valser [Banquet d'Halloween - PV Hans]   J'envois valser [Banquet d'Halloween - PV Hans] Icon_minitimeMar 17 Nov 2009 - 20:08
Une fois la reine quittée, il fallut bien s’occuper. Il avait cherché du regard sa sœur pour lui tenir compagnie comme ils se l’étaient promis mais il ne l’avait pas vu. Depuis leur séparation en début de soirée, beaucoup de monde était arrivé, la salle était pleine de rire et de bruit. Hansel se demanda comment il allait retrouver sa sœur dans cette pagaille. Et puis, s’il n’y avait qu’un seul épouvantail, les souricières étaient de la partie. Ce n’était vraiment pas gagné. Il se sentit coupable à l’idée que sa sœur se retrouve seule et perdue dans cette foule ou pire, abordée par un homme ou un jeune homme. Il stressa sur place, impatient. Le blond essaya de se raisonner en se disant que sa sœur était comme lui, un assassin capable de se défendre. Il soupira profondément, essayant d’évacuer son inquiétude et jeta un dernier regard sur la foule en espérant la trouver. Mais il se résigna à abandonner une fois pour toute et traversa la masse de gens déguisés.

En suivant le flux, il se retrouva devant la piste de danse, allez savoir pourquoi. Ses pas l’avaient mené là, il allait bien en faire bon usage. La piste était déjà occupée par plusieurs couples qui valsaient lentement, dans un rythme ennuyant. Il soupira de nouveau. L’ennui le gagna en regardant ses visages mous et béats, qu’il trouva répugnants. Jaloux ? Mmm.

Les musiciens semblèrent l’entendre ou du moins le comprendre, étant donné que la valse se stoppa et que débuta une danse gaie et collective. Des dizaines d’autres personnes affluèrent, virant les couples désabusés et déçus que les étreintes doivent se terminer. Hansel sourit, vaguement amusé de voir une femme foudroyer les musiciens qui se contentèrent de détourner le regard. Eh bien, chacun son tour ! Hansel fit un pas sur la piste de danse et demanda à la première femme qu’il vit de danser avec lui. Une créature ravissante, évidemment. Il ne choisirait pas ses prochaines partenaires alors autant commencer avec une jolie fille, au cas où il se retrouverait avec un thon ou un éléphant ensuite.

Ce ne fut heureusement pas le cas et ce, même après avoir échangé trois fois de partenaire. Enfin, il s’était quand même retrouvé avec une femme cosplayé en bunny girl. Au moins, ca lui mettait ses seins en valeur, s’était-il dit en ne perdant pas le nord. Et puis c’était diablement sexy, presque autant que sa compagne précédence, déguisée elle aussi en sorcière. Mais une sorcière bien court vêtue, dévoilant ses jambes nues aux autres et sans la moindre gêne. Ce n’avait pas été une mauvaise idée de venir danser…

C’était du moins ce qu’il s’était dit au début. Car les trois suivantes furent laides et affreuses, vulgaires et en plus de ca, en chaleur. Se coller contre elles avait été un supplice épouvantable, à un point tel qu’il en fit abstraction en fixant profondément un point de la salle. Il cessa de regarder leur visage et leur déguisement, il saluait juste les nouvelles venues sans les regarder vraiment, préférant se trouver avec un laideron sans le savoir. Il s’ennuya de nouveau de cette situation en continuant de fixer mi-endormi mi-ennuyé un point quelconque.

Une nouvelle personne arriva dans ses bras sans qu’il ne la regarde et machinalement, il la colla contre son corps, une main sur sa hanche fine et l’autre dans sa main apparemment gantée. Trouvant enfin une taille fine et douce, soit vraiment féminine –enfin, c’était ce qu’il semblait être-, il la sera plus que les autres contre son buste et enlaça sa main vraiment dans la sienne. Il n’était toujours pas décidé à la regarder, hésitant. Il ne voulait pas de mauvaise surprise, surtout qu’il avait fait l’effort de bien la coller contre lui. D’ailleurs, elle était plutôt plate. Il avait beau la serrer, il se sentait pas sa poitrine donc, soit elle était vraiment plate, soit il avait à faire à une enfant pas encore formée. Enfin, cela ne changeait pas grand-chose, il ne faisait que danser, non ? Il fixa à nouveau le point invisible après cette brève conclusion.

Enfin, il essaya. Une oreille gêna son champ de vision, celle-ci dépassant le dessus du la tête de leur propriétaire qui devait être plus petite que lui d’environ une vingtaine de centimètres. Il râla intérieurement sans aucune raison valable. Il baissa un peu son regard pour voir les gêneuses de couleur noires. Il écarquilla soudainement les yeux. Non, ce n’était pas les oreilles qui étaient particulièrement belles ou originales, non. Ce qui le surprenait c’était la couleur saphir des cheveux sous les deux accessoires. Elle lui était étrangement familière, dérangeante. Sans s’en rendre compte, la main qui tenait l’autre se détacha et alla chercher le menton de la danseuse. Il monta doucement et lentement le visage au sien, le fixant d’abord avec appréhension puis intensément, le dévorant du regard. Des yeux tout aussi saphir croisèrent ses pupilles dorées. Il se plongea dedans, essayant de faire éclipse sur le maquillage qu’il portait et qui l'empechait clairement de distinguer son visage. Ces traits, cette expression, ces yeux : il les avait déjà vu. Ce n’est qu’après quelques secondes que son cerveau percuta, lui livrant le visage de la personne en face de lui sans son maquillage. Son cœur sauta un battement, ses lèvres s’entrouvrirent et ses yeux dévisagèrent la danseuse ou plutôt, le danseur. Devant lui, Hans Grisélidis en chair et en os, sous ses mains, contre lui, si proche comme ils l’avaient été la semaine dernière. Sa morsure le brula soudainement et des frissons le parcoururent à grande vitesse. Il se rememora en quart de seconde ce qui avait été leur première rencontre et son esprit insista sournoisement sur un baiser non consenti avec les lèvres qui étaient de nouveau si proche de lui. Puis des souvenirs moins agréables suivirent, particulièrement la douleur de sa soeur et cette satanée morsure qui lui avait arraché un cri.

Le temps pour lui s’arrêta, tout comme il avait cessé de danser pour fixer profondément le bleu, les mots muets mais une expression clairement surprise et même, choquée. Qu’est-ce qu’il fichait là, dans ses bras ?



[Je sais pas, j'aime pas ce post xD Je comprends pas, j'arrète pas de me dire qu'il pourrait être mieux mais j'arrive pas à l'amélioré TT J'espère au moins que tu as aimé Y_Y]
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Grisélidis Hans
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MessageSujet: Re: J'envois valser [Banquet d'Halloween - PV Hans]   J'envois valser [Banquet d'Halloween - PV Hans] Icon_minitimeDim 29 Nov 2009 - 20:49
♪ Let us disguise the Evil ♪

Le temps ne passait plus assez vite, plus assez…pour que l’ennuie disparaisse. Le plus dérangeant dans tout ça était bien qu’il ne comprenait pas, c’était tellement illogique, enfin, pas que la logique soit vraiment son fort mais tout de même… les fous n’avaient pas tous une logique très strict qu’ils respectaient scrupuleusement ? Pourtant elle venait de déroger à sa propre règle…pourquoi ? Peut-être que quelque chose l’en avait empêcher mais… de toute façons ce n’était pas la première fois…se devait bien faire la troisième maintenant… A quoi bon se tourmenter pour tout cela ? C’était étonnamment vexant quelque part… de voir que le contrat n’était pas respecté même si il le valait mieux pour lui. Pourquoi l’avoir ramener ici ? Décidément… il ne pouvait vraiment pas faire abstraction sur la question, trop de mal tournait sur ce sujet. Arrête de tourner. Voilà que le mal de tête revenait… il maudissait vraiment cette journée. Toute la matinée avait été grise, et la pluie arriverait bientôt jusqu’ici, elle ricocherait joyeusement contre le toit de son manoir, taquinant le système nerveux du pauvre jeune garçon. Depuis combien de temps était-il affalé sur ce stupide canapé ? Bien trop longtemps certainement. Des petits bruits furetaient de partout, de légers sons qui tels des grignotements s’insinuaient partout. Au moins ses servantes ne dormaient pas, ce qui était plutôt une bonne chose. Si ses chatons étaient capables de s’occuper alors temps mieux pour elles. Il savait qu’il devait se lever mais il n’avait pas envie d’affronter le regard inquisiteur et dément d’Aby, non… se serait bien trop difficile pour lui. C’était un peu comme si il voyait au travers des iris de la jeune fille comme quoi il n’était encore qu’un gosse assez stupide pour aller faire une mission suicide dont il n’avait pratiquement aucune chance de revenir. C’était inacceptable d’autant plus que si d’étrange boissons et bonbons n’étaient pas rentré en composition il aurait certainement pus…oui … il le savait, mais elle, elle s’en foutait n’est-ce pas ? Tout ce qui comptait était ce que ses yeux lui avaient offert, et quelle offrande pitoyable… certainement pas digne d’elle en tout cas. Sale vipère, doux serpent… la seule qu’il pouvait supporter, pour bien d’obscure raison… mais il devait déjà se lever, et il n’avait pas envie d’entendre son rire cauchemardesque et moqueur remplir monter le long des parois de verre, accompagné par l’insupportable grincement de cette idiote de balançoire. Sinistre journée en perspective, mais il devait se lever…cela faisait une semaine déjà qu’il restait cloîtrer entre son salon personnelle et sa chambre… il devait se nourrir, se ressaisir. Le jeune Grisélidis commençait vraiment à dépérir, et cela aurait été tellement sot de mourir d’une telle manière…surtout qu’il devait le revoir…l’étrange personnage...

Enfin après un long moment de vide totale, et d’abstraction complète, son corps sembla se soulever et ses jambes d’avancer. L’esprit vide, les pupilles vides, les sentiments moroses. Pauvre mélancolie, cela faisait bien longtemps qu’il ne l’avait pas croisée, et il l’avait bien négligée… pauvre tristesse…oubliée depuis si longtemps et qui ressurgissait à présent pour une bien simple raison. Avançant, nulle part et partout à la fois. Se dirigeant, dans un ailleurs si proche. Croisant des ombres, fantasmatiques ou fantasmagoriques ? Quelles importances…pour de simples animaux. Il se sentait tellement reposé entourer de l’ultime couleur, il n’y avait vraiment que son manoir pour être aussi harmonieux et magnifique… bien entendue il devait être le seul à le voir de cette manière, mais qu’importe ? Le monde était aveugle à cette beauté surprenante, excentrique et pourtant si renfermée…féerique ? Quelques rires fusèrent, il lui sembla même que des froufrous sautillaient par-ci par-là…mais il avait beaucoup de mal depuis un moment à distinguer les formes, les rires légers si faible et volubiles fusaient de partout, sans vraiment avoir de provenance et de destination. Mais qu’importe ? Si le monde devait s’écrouler il lui semblait que cet univers ne sombrerait jamais, puisqu’en quelques sortes il était pratiquement inexistant…si cacher, secret, effleuré par les autres habitants… Personne à l’extérieur ne prêtait attention, à la façade un peu lugubre malgré que coloré de la bâtisse. Personne… alors que tous passait devant tellement de fois… personne n’entendait les quelques cris stridents qui s’échappaient parfois des fenêtres très légèrement entrouvertes… qui s’en préoccupait de toute façons ? Personne ne se souciait de quelques mort….personne…le monde restait sourd devant toutes les horreurs, devant tous les crimes et toutes les offenses à tout. Rien n’était puni, tout était donc permit ? C’était ce qu’avait à peu près comprit en ses seize années d’existence le jeune Hans. Foulant toute les permissions… se nourrissant de l’interdiction et de l’alcool le plus détesté des humains…cette Ambroise couleur framboise… se léchant les lèvres il continua de marcher tout droit le long des couloirs monochrome. Sa vision semblait revenir peut à peu… il lui semblait que les rires c’étaient bien éloignés…cela voulait certainement dire qu’il était bientôt arrivé au hall, ce qui était asse bon et mauvais signe réalité… car bientôt un bruit exécrable pour son ouïe retentit, le cris de joie du corbeau… le rire d’Aby… détestable adorable Aby… bientôt il pu l’apercevoir, elle dansait autour de la pauvre Maria en répétant les même mots confus. La jeune serveuse et chouchoute du maître de maison était assise par terre l’air effaré –ce qui était vraiment très rare- devant un parchemin enroulé. L’insidieuse continuait de tourner autour d’elle, lui soufflant toujours entre deux rires, de la déchirer. Heureusement – malheureusement ?- pour Whisper, son chaton préféré ne l’écoutait point, cherchant une autre solution à son problème. Étrangement, à l’approche de Wanders, la macabre danseuse arrêta ses gestes et sa voix disparut dans les tréfonds de sa gorge. Le regard sévère posé sur lui, sa bouche se déchira en un atroce sourire à faire frémir les araignées du coin. La grande prononça des paroles qui se voulaient certainement être de politesse :


-Hihihihi ~ ! Notre sombre convalescent à t’il rêver de belles et tortueuses choses ?

La domestique se releva subitement et écarta sans ménagement l’aliéné, s’approchant de son maître et lui tendant le précieux transporteur de nouvelle qui était d’ailleurs cacheté d’un autre royaume…comment cela se faisait-il que l’espèce de folle du tranchant lui envoyait des nouvelles ? Ou menacé…qui savait vraiment ? Mais tout cela ne présageait en tout cas rien de bon. Ne prenant pas la peine de répondre à la perturbatrice qui commençait à s’agiter toute seule devant cette non réaction, le jeune Grisélidis s’empara du papier, puis après avoir enlevé son cachet, lu entre les lignes ce qu’elle contenait. Sa première réaction fut de se demander si on ne se moquait pas un peu de lui, si tout n’était vraiment que fausseté et mauvaise blague ou si cette invitation était bien réelle ? Et puis quoi encore ? Comme si il voulait aller à la rencontre de personnes aussi stupides les unes que les autres… ce n’était certainement pas pour lui… trop coloré, trop bruyant et trop ennuyant ? Bref… rien ne servait de palabrer dessus puisqu’il n’y allait pas de toute manière. Jetant la « chose » hors de sa vue, il commença à s’éloigner un peu, se concentrant sur sa faim et non sur le faite que cette sale sorcière était juste dans la même pièce que lui et qu’il n’avait pas envie d’entendre ses railleries… mais elle en avait décidément décidé autrement, lui attrapant le poignet elle le tira vers elle lui faisant faire volte-face. Puis se glissant furtivement derrière lui, tout en l’enlaçant sa voix de corbeau retentit tout près de son oreille - si il n’était pas aussi déprimé certainement qu’il l’aurait frappé pour tant d’insolence.

-Hihihihi ~ ! Quel sans cœur ! Brisé le verre de ce triste espoir…regarde cette marionnette ! Ne te semble-t-il point que ses pleurs invisibles viennent d’un ordre un peut trop glacé ?

Son regard froid se posa alors sur la jolie et si petite Maria… celle-ci était assisse devant le parchemin déroulé n’importe comment au sol. Ses yeux se perdant dans le vague, elle semblait attendre qu’un miracle surgisse, qu’une quelconque divinité intervienne et la sauve de son désarrois transparent et inexistant pour les personnes extérieure. Ah… sentir le corps anguleux de la terrible contre lui, lui donnait vraiment envie de vomir…il aurait donné n’importe quoi pour qu’elle se dégage, et il aurait aussi accepter n’importe quoi. Se dégageant sans ménagement, il s’avança jusqu'à la jeune servante et vint s’accroupir à ses côtés. Passant une main affective dans ses longs cheveux, un sourire se voulant chaleureux aux lèvres. L’autre tournant légèrement son regard vers lui, plongeant ses iris claires dans les siennes comprit sans gêne le message et se saisissant rougissante de l’invitation, se releva en la plaquant contre sa poitrine et offrit un maigre sourire de remerciement à son maître. Soupirant malgré lui, Han’s se leva à son tour et tapotant dans ses mains gantées, appela ses autres domestiques, leur demandant à toute d’abandonner leur tâche et de préparer la jeune fille pour la fête qui se voulait costumé, quant à lui… il se débrouillerais tout seul, il devait bien avoir un déguisement qui lui irait…et puis si jamais il y allait, ce n’était certainement pas pour se faire remarquer, donc, il valait mieux éviter de porter sa couleur fétiche… d’avoir la même coupe de cheveux et d’y aller le visage naturel…une petite touche de maquillage lui éviterais quelques regards insistant certainement…

Ainsi après quelques préparatifs, le jeune garçon retrouva son joli et adorable chaton vêtu d’un costume très léger et tout de blanc… un peu intriguant sur les bords… fantôme ? Lui c’était mit en chat noir [Cheshire de pandora hearts pour les curieux uxu] et même si il lui était assez inconfortable de porter de cette couleur, cela valait toujours mieux que de se faire repérer ou de porter du blanc… Enfin il sortie de chez lui en la compagnie de la demoiselle qui le servait si fidèlement et aperçut en frissonnant un carrosse lugubre positionné juste devant ses grilles, le cocher qui lui semblait bien étrange était tout simplement Aby. Sur le coups il voulut lui demander où l’avait-elle trouver, mais il se ravisa, mieux valait ne pas attiser son acerbité sur lui… il ne se permit même pas de lui faire remarquer que pendant tout le voyage la maison resterait sans sa gardienne détestée, après tout, si une personne assez stupide s’avisait d’y pénétrer pendant cette absence, le jeune fille aliéné remettrait bien tout en ordre lorsqu’elle reviendrait.

Ce n’est qu’après avoir suivit bons nombres de routes toutes plus tortueuses les unes que les autres que l’étrange duo accompagné par leur terrible chienne de garde arrivèrent à destination, devant un beau palais possédant bons nombres de palettes rougeâtre pour se parer. Les yeux grands ouverts, Maria observait toutes les personnes qui rentrait à l’intérieur tout en suivant son maître qui en était déjà a monté les escaliers dans son ample tenue. Derrière eux, le carrosse et ses chevaux sombres repartaient dans une ambiance morbide, se mêlant à l’ombre. Une fois rentré à l’intérieure de la grande salle, le jeune Grisélidis vu ses prémonition se confirmer, il y avait bien trop de bruit inutile à son goût dans cette endroit, bien trop de célébrités stupides aussi… rien de quoi vraiment le réjouir… et puis il n’y avait absolument rien à faire à part danser… enfin, il pouvait toujours essayer de parler aux personnes l’entourant mais au vue des sujets de conversations qu’il entendait jaillir et s’évanouir de par et d’autre de la salle, ça n’en valait vraiment pas la peine. Alors puisqu’il n’y avait apparemment rien d’autre à faire…il fallait bien rentrer dans le cortège de ceux qui valsait au milieu de la piste, s’échangeant les partenaires. Au vue de sa taille et de son accoutrement, Hans se dit que si il voulait au moins une fois être maître des pas il devait danser en premier lieu avec Maria, c’était bien la seule qui n’était pas assez stupide pour le prendre pour une jeune fille. Lui tendant sa main tout sourire, celle-ci l’accepta d’un petit acquiescement, et posant délicatement ses doigts à l’intérieure des mains toujours gantées –de noir cette foi-ci- elle se prit à le suivre légèrement rouge. Profitant des quelques moments qu’il passait en sa compagnie, il se prit à ne penser à rien d’autre, juste à la douce mélodie. Puis vint le tour du changement, et du carnage pour lui.

Étant donné sa légèreté et sa finesse, il se voyait valdingué par tous, surtout qu’il tombait, comme par hasard sur des hommes brutaux qui étaient déjà à moitié saoul, rien de très plaisant en soit…après un petit moment, il se demanda si il ne ferrait pas mieux d’arrêter et de sortir de cet endroit de fou, les odeurs trop fortes de certains personnages lui donnait envie de vomir et beaucoup d’entre eux ne savaient même pas valser, lui écrasant sans ménagement les pieds, sans même acquiescer une excuse, aussi piètre fut-elle. Là il allait vraiment les tuer, les étriper un à un et leur faire comprendre qu’il ferait bien mieux de rester couché chez eux. Quittant un homme qui avait un peu plus de tenue mais qui ne savait même pas ce qu’étais qu’une valse, il se retrouva dans des bras un peu plus doux, un peu plus chaud et agréable. Enfin ! Bon, même si l’autre le prenait apparemment toujours pour une fille, au moins n’empestait-il pas l’alcool et savait très bien danser, il devait juste sentir un peu la fumée… fumeur ? Ne cherchant même pas à comprendre, il se laissa aller contre lui sans vraiment opposé une grande résistance, tout cela lui était un peu égale au finale. Sans vraiment savoir pourquoi, ils s’arrêtèrent tout d’un coup. Wander se demanda quelques instants ce qui se passait, mais il n’eut pas à attendre longtemps pour avoir sa réponse : une main audacieuse vint délicatement se saisir de son menton et le soulever, c’est alors qu’il s’aperçut de la plus incroyable des chose : la personne se tenant contre lui était le jeune Friedrich rencontré une semaine plus tôt ! Les même yeux brillant de malice, la même chevelure dorée ébouriffée, même carrure… Tout d’abord le jeune Hans eut beaucoup de mal à se rendre compte de la situation tellement celle-ci était si impossible, si improbable. Quelques secondes passèrent, puis, au fur et à mesure que ses pupilles s’élargirent de surprise d’insolite passage lui revinrent en mémoire : Le manoir sombre…des toilettes…un chambre poussiéreuse…un grand chaos intérieure, des souvenirs blessant, le goût de ce sang si délicieux…et le thé : breuvage qui les avaient bizarrement rapprocher pendant de trop courtes secondes, breuvage accompagné de la douce friandise sucrée des lèvres du blond. Frissonnant à cette évocation il se reprit néanmoins et enleva précipitamment la mains lui retenant le minois avant de s’écarter…pas bien loin en soit puisque le jeune Hansel lui tenait toujours l’autre main. Déclarant tout bas ne voulant pas attirer l’attention des autres sur eux :


-Que me vaut l’honneur d’un tel Cavalier ? Êtes-vous donc à ce point masochiste pour me prendre de nouveau dans vos bras ? * petit sourire* Ou l’ombre d’une quelconque vengeance vous nargue affreusement nuits et jours ?

Riant légèrement, il vint, se replacer contre lui et l’obligea à reprendre la danse, en étant le conducteur cette fois-ci. Évitant ainsi de se prendre en pleine face plusieurs couples qui ne regardaient vraiment pas où ils allaient, il se plaqua de nouveau contre le torse du grand conte éclatant en un rire moqueur :

-En tout cas cet accoutrement vous vas à ravir hihi ~ à l’égale de ce que vous êtes.

Après tout la soirée promettait d’être longue et il ne craignait rien ici alors autant s’amuser avec son ancien hôte.


Dernière édition par Grisélidis Hans le Sam 2 Jan 2010 - 13:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: J'envois valser [Banquet d'Halloween - PV Hans]   J'envois valser [Banquet d'Halloween - PV Hans] Icon_minitimeLun 30 Nov 2009 - 21:14
Il fallut lui accorder un temps de réaction avant de pleinement prendre conscience qu’il n’hallucinait pas. Oui, il avait bel et bien en face de lui la vermine qui avait mit sans dessus dessous sa maison, celui auquel il n’avait cessé de penser durant une semaine, rêvant de la plus cruelle des vengeances. Il se raidit, sentant des frissons de colère parcourir sa chair et son cerveau lui donner des ordres violents. Sa bouche se ferma et se crispa, foudroyant presque du regard le bleu sous ses mains. D’ailleurs, celle qui tenait son menton fut enlevée d’un coup de main sec, lui rappelant avec horreur qu’il avait dansé si proche et surtout, avec lui. Il avait passé ses mains sur ses hanches, l’avait collé contre lui comme il l’aurait fait avec une femme qu’il aurait voulu séduire. Ecœurant ! Cela ne l’avait pas été sur l’instant, au contraire à son grand damne mais, une fois qu’on savait qui était dans ses bras, il ne pouvait accepter cette vérité. Ce serait comme s’incliner !

- Que me vaut l’honneur d’un tel Cavalier ? Êtes-vous donc à ce point masochiste pour me prendre de nouveau dans vos bras ? Ou l’ombre d’une quelconque vengeance vous nargue affreusement nuits et jours ?

Oh, une vengeance, il faisait plus que la rêver. Il la fantasmait depuis une semaine. C’était une ombre bien collante, elle insistait pour lui faire revenir en mémoire cet après-midi exécrable et marqué d’une pierre blanche. Parlant de mémoire… mais c’était quoi son trip à l’autre nain ? « Pour me prendre de nouveau dans vos bras » ? Hansel avait une mémoire exceptionnelle, presque aussi aiguisée que ses couteaux et un tel souvenir n’existait pas. La seule « étreinte » qu’ils avaient eu était quand le bleu avait passé ses bras autour de son cou quand le blond l’avait embrassé –ou plutôt l’avait forcé à boire du thé empoisonné. Et cela avait été de sa propre initiative, pas de la sienne ! Si ce n’était finalement pas la même chose ? Mais pas du tout. IL avait été prit dans les bras de… enfin, ce n’était pas le contraire, il n’aurait jamais une chose aussi écœurante avec une personne qu’il haïssait. Hansel fronça les sourcils, se sentant comme insulté que cet idiot puisse l’imaginer faire ca. Même s’il avait été drogué et qu’il était complètement shooté à ce moment là, il n’avait pas le droit !

Il allait protester quand il sentit Hans se plaquer contre sa poitrine, ce qui le fit de nouveau faire des yeux ronds. A se demander qui était le masochiste des deux…

- En tout cas cet accoutrement vous va à ravir hihi ~ à l’égale de ce que vous êtes.

Hansel aurait avec plaisir obliger Hans à ravaler son rire et son sourire. Se faire insulter par un minus pareille, c’était un comble ! Et ce n’était pas en le vouvoyant que cela allait changer quelque chose. D’ailleurs pourquoi il le faisait ? Pff… Au fond il se fichait que ce soit pour se moquer de lui ou par politesse bien que cela serait étonnant. Mais malheureusement pour le nain, il était tombé sur la mauvaise personne à taquiner. Non seulement il avait horreur qu’on l’embête mais, il était aussi très bon pour répondre aux provoquassions. Et un shooté violant et impulsif, ca peut commettre des bourdes assez dérangeantes qui plaçait Hansel sur un pied de supériorité… comme toujours.

- Que tu es vilain, Hans. Je te préférais quand tu m’enlaçais ardemment tandis que je t’embrassais… Et quand tu m’en redemandais encore, les lèvres tendues et entrouvertes… Veux-tu que je te le rappelle encore ?

Un sourire satirique étira sa bouche à ce souvenir. Oh oui, c’était bien mauvais de sa part… La pauvre Grisélidis n’avait plus toute sa tête à ce moment là mais, il l’avait quand même fait. Et il fallait avouer qu’il était exquis de le rappeler au morveux… Seulement, il était trop tôt pour dire que c’était fini. Il allait pousser le bouchon encore plus loin, jusqu’à ce que la bouteille se brise, de rage ou d’autre chose. Agrippant la main d’Hans qui était sur sa hanche, il lâcha son autre main pour caresser doucement les cheveux bleutés avant de les tenir fermement pour avoir en face de lui le visage du petit conte. Il ferma ses yeux en retenant son souffle et avança ses lèvres assez lentement pour que le bleu ait le temps de les voir venir mais pas assez pour l’en empêcher. Alors que leurs lèvres étaient sur le point de se frôler, il tourna la tête pour glisser le long de sa joue blanche afin de chuchoter doucement et un brin moqueur :

- Est-ce que tu y as cru ? Pff…

Il pouffa doucement à cette éventualité. La seconde suivante, il plaçait son pied derrière celui d’Hans et poussait le bleu discrètement. Son croche patte fut réussi ; Hans tomba sur les fesses et ce fut un magnifique spectacle pour le grand … Il pouvait le prendre de haut dans toute sa splendeur, une lueur satirique et espiègle dans les yeux, un léger sourire en coin. S’il n’était pas entouré il aurait éclaté de rire. D’ailleurs, quelques couples s’étaient retournés après avoir vu cette chute. Certains ne s’étaient pas gênés de rire, d’autres s’étaient contentés de sourire. « La honte ». Le sourire intérieur de la fraise tagada s’élargit mais il dut se métriser à l’extérieur. Son expression se radoucit, offrant un sourire amusé mais doux au jeune homme à terre. Il lui souriait presque innocemment, comme tout bon acteur aurait su le faire afin de tromper son publique.

- Allons, fais donc attention où tu mets tes pattes…

Son auditoire sourit pour la plus part et certains recommencèrent à danser tranquillement, encore amusé d’une chute si grotesque mais mignonne en un sens. Heureusement pour eux qu’ils étaient retournés à leur occupations, ils n’eurent ainsi pas l’occasion de voir le masque d’Hansel tomber. Alors qu’il lui tendait la main comme pour l’inciter à la prendre afin qu’il puisse se redresser, Hansel murmurera sournoisement à Hans, le visage soudainement beaucoup moins doucereux :

- Sinon, je te les coupe…

La main fermement tendue dans sa direction, ses yeux lui lançaient des éclairs de provocations outrageants. Ses lèvres esquissèrent un rictus dédaigneux, se délectant de cette situation dont il tirait tous les avantages. Peut-être pas pour longtemps mais bon… Avec toute celle foule, il serait stupide de penser à essayer de se battre, c’était comme une assurance. Uhuh, méfiez-vous de la vengeance d’un épouvantail. Surtout qu’il n’en avait pas fini.





[ xDDD Dans ma tête, la scène est teeeellement drôle ! Je t'avourai que, j'y ait pensé bien avant que tu rep... Je voulais absolument caser cette situation x'D Je n'ai pas réussit à mon gout de faire ressortir la sensualité de ce presque baiser -car dans ma tête yavait un ralenti sur leur bouche et tout un truc xDDD Enfin, je l'aime quand même x3 ♥️]
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Grisélidis Hans
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MessageSujet: Re: J'envois valser [Banquet d'Halloween - PV Hans]   J'envois valser [Banquet d'Halloween - PV Hans] Icon_minitimeDim 13 Déc 2009 - 18:22
Shall we dance ?


Une multitude de couleur paraît la salle, une multitude de senteur aussi, et pendant que les pauvres s’émerveillaient devant la splendeur, les riches cherchaient déjà leurs prochaines victimes. Il y avait de bon penseur avant, qui clamaient que la méchanceté venait de l’argent, ce qui était contrairement à ce que pensait le bon peuple, archi-faux. L’exemple parfait de se contre-exemple était le cas des Friedrichs, ils étaient bien méchants…et très certainement pauvre au vue de l’entretient de leur bâtisse et de l’inexistence de personnels à leurs services. Et par ailleurs, Hans n’était pas du tout devenue un monstre à cause de sa monstrueuse richesse, non, les deux n’étaient vraiment relié en rien mise à part en leur radicale et consonance. Un peu en soit comme Hans et Hansel relié par les même termes….et bases. Enfin, donc deux lettres pourraient changer une personne en une autre ? C’était assez intéressant en un sens… qui sait ce que tout cela aurait donné si il s’était appelé Hansel…et lui Hans ? Il pouffa légèrement, certainement que la situation serait encore pire. C’était tout de même un heureux hasard de ce retrouver de nouveau en sa compagnie en cette endroit peuplé de tant de personne, combien de chance avait-il de tomber sur lui ? Ou de malchance… Il devait très certainement y avoir la sœurette adorée aussi, ils avaient l’air tellement proches tout deux… C’était comme un cadeau de la narration, lui donner une deuxième fois la chance et l’honneur d’abattre ses deux imbéciles de contes qui néanmoins, l’amusait grandement. Cela était qu’ils avaient bonne mine, surtout le grand, et Hans adorait voir souffrir les jolis minois, surtout lorsqu’ils étaient plus grand que lui –ce qui était très commun je vous l’accorde bien.

-Que tu es vilain, Hans. Je te préférais quand tu m’enlaçais ardemment tandis que je t’embrassais… Et quand tu m’en redemandais encore, les lèvres tendues et entrouvertes… Veux-tu que je te le rappelle encore ?

Ah non, ce n’était pas très sympa de sa part d’énoncer se genre de chose, mais alors vraiment pas sympa… d’ailleurs, le disait-il en tant qu’hypocrisie ou que vérité ? La plus logique des réponses serait la première mais… comment ne pas espérer que se soit la deuxième ? Dans un sens c’était tellement stupide qu’il pense à ce genre de chose, il était là pour le tuer, pas pour batifoler…mais chez lui les deux revenait un peux près au même non ? Alors pourquoi cela le dérangeait-il tant que ce grand blond évoque ce moment ? De plus il lui proposait…proposait une nouvelle fois ? Hans détourna légèrement les yeux. Il fallait qu’il réfléchisse un peu, remettre de l’ordre. Il n’avait pas l’habitude qu’on lui dise ces paroles, en même temps, personne n’était resté assez longtemps en vie à ses côté en tant qu’amant pour les lui rappeler… Puis, aucune de ses victimes n’étaient des tueuses assoiffées de sangs de chaires et de tortures, donc en même temps…comment pouvait-il réagir ? Surtout qu’il ne comprenait toujours pas pourquoi le jeune homme ne l’avait pas tuer se jour là, pourquoi alors qu’il était si ouvert sous lui, ne lui avait-il point administrer un coup fatale ? C’était tellement absurde, chacun avait promit la mort de l’autre, mais au finale, les deux se défilait : lui à cause de l’action du somnifère et l’autre…l’autre il n’en savait rien. Pitié ? Envie de faire le massacre en combat égal ? Ou…autre chose ? Il se crispa à cette seule pensé « je n’en ai pas finit avec toi » qu’il lui avait dit… qu’attendait-il réellement de lui ? Même si ce jour là il c’était fait dominer pendant un court échange, il n’en restait pas moins que l’autre était forcément attiré par lui… on ne cherche pas à attraper la langue de celui que l’on Haï…

Pendant que son cerveau était en train de surchauffer pour trouver une réponse à tout ses questionnements, il ne vit pas arriver le Friedrich, ce ne fut qu’au dernier instant lorsque son visage n’était plus qu’a quelques centimètres du siens qu’il s’aperçut de leur promiscuité et de ce qui allait se passer si personne ne faisait rien. Comme en un réflexe stupide, les yeux grand ouvert, les lèvres entrouvertes, un coup de chaud sur les joues et retenant sa respiration. Donc cœur avait tellement accélérer la cadence dans sa poitrine qui crut bien qu’il allait y rester. Donc on ne se foutait pas de lui ? C’était vraiment pour de vraie ? Sur le coup il se recula de quelques millimètres à peine, peut-être pour bien graver un tel moment, mais il n’en fut rien. Le jeune homme dans son costume d’épouvantail avait dévié de sa trajectoire aux dernier moment, effleurant seulement sa joue et murmurant quelques paroles :


-Est-ce que tu y as cru ? Pff…

Il y eu comme un moment de grand vide dans sa tête, puis il comprit enfin qu’il s’était fait avoir en beauté. Enfin, il n’eut pas le temps de lui donner un bon coup de tête comme prévues car le sol se déroba sous lui. Immédiatement il se demanda si l’effet des bonbons n’étaient pas actifs que lorsque leur créateur était juste à côté, mais c’était un raisonnement tellement idiot qu’il était bien plus logique de se dire que l’autre l’avait en quelques sorte aidé à faire cette magnifique chute. Instantanément il se sentit bouillir de l’intérieur, mais pas du tout pour les mêmes raisons qu’avant. Sûr que si il avait eu une massue il l’aurait utilisé pour écraser la figure de cette impertinent. Milles et unes cruautés affluèrent aussitôt dans ses pensées pour une vengeance. Il se retenait tellement de l’étriper, que tout ses muscles étaient contractés. Le visage légèrement baisser en avant, les lèvres littéralement cousues par la colère il observaient d’un regard noir entre ses mèches de cheveux, l’air horrible que se prêtait Hansel à se coller au visage pour faire bon genre. Il entendit quelques couples rires et parler de lui, alors il observa Maria plus loin qui s’était elle aussi arrêté de danser, ce qui était bien avec ce mignon chaton, était bien qu’il n’était pas long à la détente. Ainsi la jeune domestique déguisé observa longuement les visages de ceux qui riait, les scrutant implacablement avec son regard d’acier. Ce qui était bien aussi, était qu’un chaton était rancunier…et avait excellente mémoire. Une fois au manoir, il ne faudrait pas beaucoup de temps pour que le jeune Grisélidis transforme ses anciennes moqueries en de nouvelles supplications pour la vie. Whisper fut tiré de la contemplation du visage grave de sa servante par des mots tout proche, qui lui était très certainement destiné :

-Allons, fais donc attention où tu mets tes pattes…

D’une il n’était pas un animal, et de deux, il n’avait pas besoin de ses pitoyables paroles. Les couples autour devaient vraiment être stupides, car il était impossible de tomber en arrière de cette manière pendant une valse, vraiment impossible, mais tous avaient gobés le truc. C’était donc ça le niveau aristocrate des contes ? Dieu merci, il n’était pas assez connu pour être classé dans la même caste qu’eux et il s’arrangerait pour l’être juste auprès du petit peuple, les grands n’avaient en aucun besoin de connaître son nom, juste les lecteurs…et quelques gens du coin, histoire de faire frémir les petit garçonnets à halloween et d’attraper ceux qui essayaient de démontrer leur courage à leur amis en pénétrant chez lui…malheureusement pour eux, rare étaient ceux qui en ressortaient. La tête remplit de bonnes idées pour faire sauter la cervelle d’Hansel avec toute les jouissance qu’il pourrait en tirer, il vint à afficher un air moins destructeur, prenant un petit sourire qui reflétait une sorte de petite gène, c’était un tableau parfait pour tout ces imbéciles. Le jeune homme lui tendit une main pour se relever, tout en chuchotant une nouvelle fois, une simple phrase qui devait certainement provoquer une émotions négatives chez Wander :

-Sinon, je te les coupe…

Mais sûr ce coups là, l’autre c’était légèrement loupé. En effet, d’un sourire qui était devenue un peu malsain sur les bords, il attrapa avec force la main d’Hansel se relevant sans peine et avançant même un peu sur lui, histoire de le faire un peu reculer lui aussi… Il avait presque envie de l’autoriser à essayer de mettre à exécution cette magnifique menace qui servait strictement à rien du tout et qui excitait plus Hans qu’autre chose. Il avait faillit lui dire aussi que la tronche qu’il lui tirait n’était pas très agréable à regarder et qu’il faisait un bien piètre gentleman mais après tout, Hans’s n’était point une jeune fille, il n’avait pas besoin d’être prit avec des pincettes sauf si l’on voulait vivre plus longtemps. Tout le monde savait que le jeune Friedrich n’aspirait définitivement qu’à mourir au vue de son comportement, et pas de n’importe quelle manière au vue de ses taquineries. Qu’il ne s’inquiète pas, Grisélidis savait très bien s’occuper des brebis égarées et un peu revêche. Il devrait peut-être pensé à l’inviter chez lui non ? Lui faire visiter un endroit un peu plus obscures que les autres…et t-o-t-a-l-e-m-e-n-t insonorisé. Ainsi il pourrait s’amuser tranquillement et autant qu’il le souhaiterait sans être interrompus…et puis qui sait, Aby se joindrait-elle à la partie ? Non, Hans préférait être seule pour ce cas, il n’aurait qu’à graver sur l’autre son emblème pour montrer à cette sorcière de rester à sa place.

Il émit un petit rire, oui, il n’avait absolument pas peur de se ridiculiser lui…après tout, personne ne savait qui il était et à vraie dire, tout le monde s’en foutait très certainement, il n’avait donc rien à perdre contrairement à l’autre qui avait apparemment une certaine réputation dans le coin. Se collant contre lui, se remettant en position pour la danse en serrant fortement la main d’Hansel ainsi que son cou, pile poil à l’endroit de la morsure, il l’obligea à faire un brusque virage le faisant rentré dans une autre paire dont la jeune fille se retrouva valdingué par terre. Prenant un air alors absolument consterné et désolé pour la stupide jeune fille il déclara à haute voix sur un ton plaintif à l’intention de la danseuse à terre :


-Alala ~ Veuillez pardonner sa brusquerie, vous savez ça m’est aussi arrivé il y a peine quelques secondes mais vous savez au fond il est doux comme un agneau ~ ♥️

La peste qui avait fait partie des moqueurs plus tôt ne savait du coup plus vraiment quoi pensé, et les autres couples qui c’était arrêté eux aussi riait de se joyeux divertissement et de la gaucherie de ce grand homme, en plus qui sait si ce n’était pas lui qui l’avait fait tomber par sa brutalité tout à l’heure ? Le jeune Grisélidis était absolument ravie, il avait réussit à faire rentrer dans la cervelle de moineau de ses gens, que ce n’était peut-être pas de sa faute si quelques minutes auparavant, il était tombé au sol. Enfin, ce n’était pas pour autant qu’il allait leur pardonner, mais ils devaient aux moins savoir de quoi il retournait véritablement avant de mourir lamentablement. Mais c’était encore et de nouveau, une autre histoire. Enfin il revint à la danse avec son espèce d’ennemi un peu bizarre, l’air apaisé, sans pour autant relâcher la pression qu’il exerçait sur la blessure aux creux du cou du jeune Friedrich. Lui lançant un regard narquois et tout aussi provocateur que celui qu’il avait reçu de sa part un peu plus tôt, il vint continuer à appuyer ses doigts sur la blessures à peine refermée, essayant de transpercer la fine croûte qui devait la recouvrir. Passant sa langue sur ses lèvres il déclara doucement :

-Devrais-je dans se cas vous rappeler à mon tour le mignon petit gémissement que vous avez émit lorsque je me délectais de votre liqueur ? Je vous préférais bien mieux ainsi…tâché de se si beau rouge… ♥️

Nouveau sourire, il restait coller contre l’autre relâchent enfin sa pression sur son frêle cou, laissant glisser en une caresse sa main jusqu’au menton du jeune homme l’attrapant avidement, arrêtant quelques secondes de danser en se mettant sur la pointe des pieds tout en descendant légèrement le visage d’Hansel pour prononcer d’une manière peu commune de nouvelles paroles :


-…Où encore lorsque votre curieuse langue assez excitée pour s’aventurer auprès de la mienne ♥️ vous avez de la chance d’être aussi prudent et de l’avoir retiré, qui sait si je ne vous l’aurait pas mangé ?

Grand sourire, lui donnant un petit coup de langue sur la joue, avant de se décoller de lui et de l’entraîner vers le milieux de la piste…
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MessageSujet: Re: J'envois valser [Banquet d'Halloween - PV Hans]   J'envois valser [Banquet d'Halloween - PV Hans] Icon_minitimeLun 14 Déc 2009 - 21:33
L’ironie était une chose belle et intéressante, large en tout sens et surtout, si délicate. Il suffisait d’y mettre le ton et le sens d’une phrase changeait du tout au tout, devenant acerbe et amère mais se cachant derrière de faux airs. L’ironie est joueuse, elle se faufile partout et va s’abriter vers ses homologues à double sens ; L’hypocrisie, le paradoxe. Hansel était un hypocrite et l’ironie lui plaisait. Comment ne pas l’être quand on égorge en souriant, promettant que cela passera vite alors qu’un n’en ait rien ? Ou alors était-ce du mensonge… ? Pas du tout, à son point de vu, le temps passait tellement vite en jouant, il ne mentait point. Il oubliait juste les autres, tel un égoïste, et ne s’occupait que de sa personne. Car sa façon de s’occuper des autres ne plaisait guère de toute façon.

Et ce moment là passait lentement, comme si la présence de cette personne stoppait le temps. Il le voyait bouger et décryptait chacun de ses mouvements, chacun de ses sourires, de ses regards, il l’épiait avec obstination. Comme s’il cherchait un point faible physique, une erreur, une ignominie. Or il n’en trouvait pas, nulle part. Et il ne pouvait dire qu’il était parfait ; personne ne l’est. Une pomme verte éclatante cache peut-être un ver et celui qu’abritait Hans était vorace et dangereux, le blond n’avait pas besoin de le croquer pour le savoir. C’était inscrit dans ses yeux bleus où la hargne et cette même ironie se logeaient. Pourtant la surprise lui allait tout aussi bien ; son expression d’il n’y a à peine quelques instants était magnifique, tellement satisfaisante. Il n’avait ouvert les yeux qu’une seconde, quand il allait le frôler, une seule seconde qui lui avait laissé le temps de le décrire entièrement. Ce rouge, ses lèvres, ses yeux… Si appétissant.

Perdu dans ses pensées, une main fine vint l’en sortir, appuyant sur son cou puis s’en suivit un virage imprévu et un cri aigu. Hansel ouvrit les yeux, cligna ses cils puis regarda par terre. Au sol gisait une jeune fille surprise et décontenancé, son cavalier se courbait au dessus d’elle pour lui demander des nouvelles.

- Alala ~ Veuillez pardonner sa brusquerie, vous savez ça m’est aussi arrivé il y à peine quelques secondes mais vous savez au fond, il est doux comme un agneau ~ ♥️

Hansel ouvrit la bouche sans vraiment savoir quoi dire, encore surprit. Le rire de quelques uns le sortir de cet état d’hébétement et il s’excusa un peu confus, avant de s’éloigner de la demoiselle, guidé par son exécrable cavalier qu’il fixait d’un œil mauvais. Celui-ci lui renvoya un air narquois qui ne pu que l’agacer. Passer pour un maladroit était indigne d’un parfait gentleman, même si dans certain cas cela pouvait être attendrissant. Mais Hansel ne souhaitait pas cela, il voulait qu’on le prenne pour un homme droit et fier, ce qu’il était. Et ce n’était pas un morveux qui allait changer cela. Œil pour œil et dent pour dent, si c’était ca qu’il voulait il l’aurait. Il lui rendrait tout et en double. Alors qu’il essaye de raviver sa morsure s’il le voulait, il le regretterait bien plus tard. Hansel pinça ses lèvres dans un petit sourire puis ses yeux dorés suivirent le mouvement de langue du jeune Grisélidis. Il se léchait les lèvres comme un chat qui s’apprêtait à dévorer sa souris.

- Devrais-je dans ce cas vous rappeler à mon tour le mignon petit gémissement que vous avez émit lorsque je me délectais de votre liqueur ? Je vous préférais bien mieux ainsi…tâcher de ce si beau rouge… ♥️

Ses yeux s’élargirent à ces mots. Comment pouvait-il se souvenir de ce petit détail alors qu’il était ivre ? Il ne s’était même pas souvenu de l’étreinte qu’il lui avait offerte mais, il se souvenait de son gémissent ? Ce garçon se moquait de lui d’une manière si flagrante que s’en était risible. Enfin, pour quelqu’un de l’extérieur. Le blond n’avait pas la moindre envie de rire, au contraire. Il avait honte, ses joues se tintèrent de roses et il s’attendit au pire. Car il y avait eu pire… ! Son pied fit un pas en arrière, comme s’il s’attendait à une mauvaise surprise. Il allait forcément l’évoquer… Ce geste… que lui-même ne pouvait justifier.

Son menton fut attrapé par la main habile du plus jeune. Ou plutôt, cette main avait glissé, caressé sa peau pour l’attraper ; et oui, il y avait une différence. Le petit frisson qu’il ressentit le figea, tandis qu’il sentait le corps d’Hans trop collé au sien et son visage bien près d’un coup. Dieu que ce sourire ne lui disait rien de bon. Et pourtant, il ne pouvait se résoudre à retirer son regard de ces deux bouts de chair, ce serait criminel de ne pas les admirer.

- …Où encore lorsque votre curieuse langue assez excitée pour s’aventurer auprès de la mienne ♥️ vous avez de la chance d’être aussi prudent et de l’avoir retiré, qui sait si je ne vous l’aurais pas mangé ?

La seconde suivante, sa langue effleurait sa joue. Sa joue rouge, pourpre, honteuse et humiliée. Il le savait bien que ce geste lui serait reproché plus tard. Mais était-ce réellement un reproche ? Lui se reprochait son geste, c’était sur mais… Et lui ? Hansel se laissa entrainer vers la piste, encore… gêné. Ses joues ne dérougissaient pas, il ne cessait de se remémorer ce court moment dans sa tête, le regard rivé vers leurs mains enlacées pour ne pas voir son cavalier. Qu’il se sentait stupide de réagir ainsi. Sa langue avait effleuré la sienne par accident, par reflex. Il n’avait rien à se reprocher.

Il en était convaincu à présent. Et puis pourquoi devrait-il se justifier alors que Grisélidis, lui, ne l’avait pas fait ? Il l’avait bien enlacé ! Le gentleman se débarrassa enfin de ses rougeurs et pu soutenir le regard du bleu sans gêne. Au contraire, il était déterminé à présent. C’était lui qui avait le dessus, depuis leur première rencontre. Il l’avait drogué, battu, embrassé. Et malgré quelques résistances, il avait remporté cette bataille. Hans ne l’avait pas si mal amoché que ca et il ne l’avait pas repoussé durant leur étreinte, c’était l’inverse. D’ailleurs on se demandait pourquoi il était si ravi de dire que le blond l’avait effleuré, il ne s’en était pas plaint, à aucun moment. C’était bien lâche de ressortir cela après… Il n’en n’avait de toute façon rien tiré, si ce n’était le sentiment d’être désirable. Et alors ? Hansel avait quand même eu le dessus, il n’y avait pas de quoi se vanter ! Son sourire s’anima d’une malice malsaine. Il venait d’avoir une idée, une excellente idée même.

Il attendit pour la mettre en œuvre, un moment bien précis. En effet, depuis quelques minutes, la lumière de la piste de danse avait considérablement diminué, les plongeants presque dans le noir. Un projecteur à la lumière doré éclairait un couple à tour de rôle, durant quelques secondes, leur offrant la gloire durant ce peu de temps. C’était précisément ce qu’il voulait. Il souhaitait qu’on les regarde tous les deux durant cet instant, que les gens se taisent et les admirent, avec leurs yeux stupéfaits. Et ce moment arriva enfin, après tant de patience.

- Je te hais Hans, chuchota-il.

Il fallait qu’il mette les choses au clair pour que sa victoire soit totale. Ces quatre mots murmurés, sa main libre enlaça la taille du bleu, la soulevant un peu tandis que celle dans l’autre main venait à nouveau caresser les cheveux bleutés pour les serrer fermement entre ses doigts. Il tira dessus de manière à ce que le conte lui présente son visage et il posa ses lèvres sur celle de son cavalier. Pour de vrai, cette fois-ci, le public pouvait le confirmer, la lumière suffisant largement à montrer au monde l’acte.

« Je le hais, je le hais, je le fais payer »

Il ne voulait pas perdre son objectif de vu cette fois-ci. Hansel ferma ses yeux et transforma ce baiser chaste en un plus passionné, de force.

« Je le hais, je le hais »

Sa langue s’écrasa sur l’autre, la toucha, la frôla, comme la semaine dernière. A la différence que cette fois-ci, il savait parfaitement ce qu’il faisait. Il était là pour l’écraser, le dominer, prendre le dessus par la force et lui faire éprouver du plaisir et de la colère en même temps. Sa main appuya sur la tête du bleu, pour encore plus le sceller contre lui tandis que sa langue se faisait plus entreprenante, plus féroce et sauvage.

« Je le hais »

Il se répétait encore ces mots, de peur d’oublier pourquoi il le faisait. Pourquoi ? Pourquoi il le faisait, déjà ? Mon dieu, cette chaleur…

« Je… »

C’était brulant, bouillonnant, agressif mais tellement… tellement agréable. Pourquoi il le faisait encore ? Il avait l’impression d’oublier quelque chose d’essentiel mais il n’arrivait plus à penser. Son cœur battait trop fort dans sa poitrine, son corps était trop chaud, ses joues trop rouges, son envie trop dévorante. Il ne pouvait aligner un mot, une pensée, seul ses muscles étaient tendus et seul sa sinueuse bougeait encore, sans s’arrêter. Les yeux fermement clos le blond se laissait vaguer au plaisir et au seul plaisir d’un tel baiser, consentant ou pas. Après tout Hans savait pertinemment qu’il n’était pas un vrai gentleman, alors pourquoi ne pas brusquer les choses ? Il approfondit encore son étreinte.

Cela aurait pu durer encore très longtemps, si Hansel n’était pas un mortel et qu’il avait besoin de respirer. Alors qu’il se séparait à regret de ces lèvres, un mince filet de bave les liants encore, les joues encore rougit de plaisir, la lumière bougea sur un autre duo. Mais ce baiser, il avait marqué l’esprit des spectateurs, des musiciens, des danseurs et surtout, d’eux-mêmes.

Plongé dans le noir et l’esprit vide, le blond lâcha la chevelure du bleu pour s’essuyer les lèvres. Il resta muet quelques secondes avant de se mettre à sourire, un sourire fier et satisfait : Il avait dominé. Il eut envie de rire, encore et encore. Il avait dévié de son idée première mais finalement, le résultat avait été le même. Pourquoi avait-il essayé de s’empêcher d’éprouver du plaisir ? C’était stupide. Peut-être pour ne pas satisfaire le bleu un peu plus qu’il semblait l’être ? En tout cas, il allait surement déchanter à présent. Alors qu’il n’avait fait que répondre à sa requête, datant seulement d’une semaine… Quand à son propre plaisir, il y penserait plus tard, il se châtierait ensuite d’avoir apprécié le gout du conte, pour le moment la victoire était trop belle. Sa victoire était trop belle.

- Il existe bien des façons de gagner une bataille… N’as-tu pas trouvé que ce baiser avait le délicieux gout de ma victoire ?

Il existait tellement de façon de se battre après tout. « Dominer » avait beaucoup de sens possible. On pouvait dominer psychologiquement et physiquement. Hansel voulait les deux. Il voulait haïr Grisélidis et l’aimer en même temps, aimé le faire souffrir et aimé le dominer, de quelques manières que ce soit. Idiot soit celui qui dit que l’amour commence par la haine. C'était d'abord l’amour et la haine ensuite et, dans certains cas, les deux coexistait parfaitement. Dans certains cas seulement. Mais saurait-on en donner des exemples ?




[ Neutral J'étais trop tenté, j'ai pas pu résister XD Puis en plus j'ai réussi à justifier ce baiser après beaucoup de reflexion alors je suis contente ! Et puis un post de 3 pages, quoi XD La classe *sbaf* ! ]
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Grisélidis Hans
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MessageSujet: Re: J'envois valser [Banquet d'Halloween - PV Hans]   J'envois valser [Banquet d'Halloween - PV Hans] Icon_minitimeSam 2 Jan 2010 - 12:43
Before you(r) cry
Il y avait une chose que le monde devait savoir sur le jeune Grisélidis, une seule réellement importante. Ce n’était pas qu’il n’y avait pas grand-chose à dire sur lui mais…rien ne valait cette information comparée au autres. Oui, rien ne la valait car c’était celle qui engendrait toute les autres, celles qui introduisaient son monde. Il n’aurait servit à rien de dire qu’il était colérique ou de décrire ça façons de penser qui était assez arbitraire à vraie dire malgré quelle paraissait chaotique et à double tranchant. Une simple vérité qui pouvait en faire frémir plus d’un et en ferais réfléchir beaucoup d’autres… Car c’était tellement fou dans un sens, tellement insensé, une personne d’un tel gabarit ne pouvait pas, en aucun cas… Mais où se cachaient véritablement les monstres ? Était-ce seulement tout ceux que l’on nommait psychopathes ? Non, bien sûr que non… les monstres par définitions, étaient inhumains et n’avaient pas de forme permettant de les identifier… On ne pouvait donc point décrire avec vraisemblance et cohérence l’une de ses bestioles…qui se devaient de faire peur et d’être extrêmement dangereuses…

Néanmoins, il n’était pas question de monstre à proprement parler, car le jeune Hans n’était pas née tel qu’un monstre sanguinaire avec ses propres règles et valeurs comme on le disait souvent… il l’était devenu de part sa propre volonté, et en soit, c’était totalement différent. Mais de savoir qu’il l’était n’était pas capital pour le peuple et pour cette terre, le faite était qu’il faisait partie d’une caste bien précise de créatures. Le jeune garçon était un cannibale, et dans tout les sens qu’on pouvait attribuer aux mots, d’ailleurs il aurait été faux d’affirmer qu’il se contentait juste de se nourrir de chaire humaine pour assouvir des besoins animaux ou sexuels. C’était vraiment toute une méthode de pensées et de façons de voir les choses qui l’avait conduit à devenir ce qu’il était, car il y avait bien d’autre raison qui pouvait pousser un jeune garçon à accomplir se genre d’acte entièrement réprouvé par la population. Voilà ce qui était réellement important, la seule chose qui allait décider du déroulement de la situation et du sort du jeune Friedrich.

Le milieu de la piste, le point d’équilibre, celui dont lequel on se sert pour démontrer ou se montrer. Or Whisper cherchait les deux à la fois, l’autre le suivait comme un petit chien et en même temps il n’avait pas trop le choix. A Vrai dire Grisélidis se sentait tellement bien qu’il n’avait pas relever la gêne de son partenaire de danse et avait omit énormément de détail dans la foulé : le premier étant que l’homme qui c’était déguisé en épouvantail tuait et devait très sûrement avoir mal reçu les commentaires qu’il lui avait fait. C’est ainsi qu’ils s’engagèrent au devant de tous. Le plus étrange était bien qu’ils restaient ensemble, ce qui pour deux ennemis était vraisemblablement une antinomie, surtout lorsqu’il s’agissait de deux meurtriers. Peut-être était-ce le faite qu’il n’y avait personne d’autre assez intéressant ? Ou simplement que l’ambiance se prêtait à se petit jeu qu’ils s’étaient donné pour prouver…pour prouver quoi ? Les yeux de Wanders s’agrandirent, quelque chose ne tournaient pas comme il fallait, il le savait, mais n’arrivait point à le saisir, mettre un mot dessus et tout cela lui donnait le tournis à un point tel qu’il ne pensait même plus à danser. Il pouvait presque sentir sur le fil tendu sur lequel ils avançaient, mais Hansel n’avait pas l’air de l’avoir remarquer. Cela se finira fatalement mal non ? Ou peux bien mené un tel combat ?

Un jeux de lumière viens faire jour dans la salle, comme pour leur rappeler que lorsque viendra leur tour, le monde entier sera rivé sur eux, sur ses deux personnages bien singuliers qui faisait tant rire le bon et stupide peuple. C’est alors qu’il croisa le regard du blond, s’en réellement le vouloir et, insidieusement, il sentait toute l’horreur qui sortait de ce regard. Pendant se temps là les secondes défilaient et les lumières avec, elles semblaient faire tout le tour du centre, et plus elles semblaient proche de boucler leur boucle, plus Hans se sentait mal à l’aise. Il lui semblait que son ancien hôte lui souriait, mais rien de bon ne ressortait de ce sourire, mais après tout c’était la fête des ténèbres non ? Et comme l’aiguille frénétique de l’horloge s’activait, pour une heure qui ne signifiait plus rien pour la majorité des personnes présentes ici, l’éclairage auréolait à présent leur deux corps d’une aura d’or, et c’est alors que les lèvres rosées du Friedrich s’animèrent doucement, cruellement :

-Je te hais Hans

Il le savait déjà, il le savait tellement. C’était pour ça d’ailleurs qu’ils avaient tentés de s’entretuer une première fois non ? Moi aussi, moi aussi… dans un sens il était soulagé que se ne soit pas pour autre chose, enfin, l’espérait-il du moins. Pourtant quelque part, il avait du mal à accepter ses trois simples mots, oui ils s’abhorraient tous deux, alors pourquoi cette triste impression ? Car, il lui semblait que la phrase était loin d’être achevé, mais peut-être le reste était-il trop difficile à exprimer avec de simples dires ? Oui, en locurence le reste était une sombre affaire pour Hansel, mais ce qu’il ne savait pas, était que la suite des évènements ce qu’il allait faire à la faucheuse bleue, était certainement la dernière des solutions pour régler leurs comptes.

Il n’y eu pas de ralentie, rien de tout cela, rien pour empêcher l’engrenage, définitivement aucune aide pour éviter ce qui allait s’en suivre. Il ne pouvait pas l’arrêter parce qu’il ne pouvait pas y croire. Même lorsqu’il se sentit prisonnier entre ses bras, même lorsque sa large main s’empara de sa chevelure océanique, il e pouvait tout simplement pas le concevoir, pas de cette manière la, pas après ces mots là. Comment était-il sensé le croire ? Et jusqu’au dernier moment, jusqu'à ce qu’ils viennent à se toucher du bout de ses bouts de chaires si convoitées, il ne fit rien, restant si surpris de cet acte que ses yeux azurés en étaient restés pétrifiés. Mais Hansel était loin d’être un charmant personnage. Si il effectuait de tels gestes, ce ne devait sûrement pas être un hasard ou une envie soudaine. Et il aurait été pourtant si préférable que cette histoire en reste là, ce qui bien sûr, ne se fit pas.

Et au lieu d’agir sagement et de se retirer, cet épouvantail renforça son avancer, munit d’une ardeur immonde, venant s’appuyer contre lui pour mieux forcé la barrière de ses lèvres. Et cette langue qui s’en prenait sans ménagement à la siennes, la faisant sienne de force, l’obligeant à s’abaisser, à se laisser si piètrement faire. Et pendant que l’échange faisait son office et que la chaleur venait l’engourdir son corps et le laisser tel une poupée entre les doigts de ce danseur si détesté, que ses joues rosissaient du bien-être ressentit, et que ses yeux illuminés d’une douce douleur se closaient, il pouvait sentir les larmes monter lentement…

Comme il était stupide si idiot… il se croyait invincible, il pensait que le monde entier était son jouet mais voilà que cet homme dont il ne savait quasiment rien venait le battre sur son propre terrain, il souhaitait tellement que la mort vienne le cherche de suite, tellement, tellement… et tellement qu’il ne savait même plus si le faite que la température explosait en lui était dû à tout le plaisir qu’il ressentait de se baiser non désiré ou pour toute la fureur qui lui empoignait tout son esprit de sa grande main et lui donnait envie de le massacrer de suite avec une violence hors norme. Et en attendant la brutalité augmentait en force, le désir se faisant toujours plus puissant, laissant cet organe charnu qui lui appartenait totalement soumit face à cet inquisiteur qui lui coupait toute possibilité de retraite.

Mais il ne pouvait strictement rien faire, il lui était si difficile d’essayer de se soustraire à e ordre, ils se trouvaient si coller l’un à l’autre, si proche… si appuyé l’un sur l’autre qu’Hans pouvait sentir toute l’effervescence que cette véhémence entraînait dans le corps de cet adversaire. Pour rien au monde il n’aurait souhaiter qu’il le laisse en paix, pour rien… non pas par peur de perdre tout ce plaisir tortueux, non, il ne voulait point qu’il se sépara de lui pour ne pas voir à le tuer de se geste. Il le savait, il savait parfaitement que lorsque le froid reviendrait l’envahir, il le tuerait. Il lui ferait regretter son geste, le ferait se maudire d’avoir accomplit cet acte. Personne ne pouvait agir de la sorte envers lui, personne ! Oser lui démontrer aussi ouvertement son emprise sur lui, oser le prendre avec assez d’ardeur pour qu’il se sente en état de proie ! Oh impétueuse brebis, pourquoi fallait-il donc que tu fasses ainsi alors que l’idée de ta mort ne m’effleurait plus l’esprit ? Finir si cruellement se jeu…

La respiration des deux partie devenait imminente, comme on arrache un enfant à sa mère, le Whisper crut choir en sentant se baiser se terminer. Chancelant sur ses fines jambes, le visage baisser par la honte, les yeux toujours fermer pour essayer d’oublier se moment, une main poser sur son cœur pour l’apaiser et une autre s’accrochant de toute ses forces aux haut de se court amant, il allait hurler…il allait vraiment lui crier à la tête toute son indignité, mais pour l’instant, pour l’instant… il voulait juste qu’on le laissât tranquille. Mais l’autre ne semblait pas décider à lâcher l’affaire, au combien que non. Ah ! Si seulement il avait sût se taire ! Peut-être que le chaperon bleu aurait mit plus de temps…


-Il existe bien des façons de gagner une bataille… N’as-tu pas trouvé que ce baiser avait le délicieux goût de ma victoire ?

Ses yeux s’ouvrirent de nouveaux en grand, le visage encore plus baissé, il sentit se corps tout entier se crisper, un tremblement le parcourir jusqu'à faire vibrer son bras qui se raccrochait à ce jeune homme. Il n’y eu qu’un léger souffle, un simple soupir, un léger affaissement dans l’air, sa main le lâchant, l’autre se séparant de son cœur. Tout sembla durer une telle éternité…avant que le temps ne s’affole considérablement passant la suite en une vitesse impalpable. Son corps bougeait tout seul, animé par la seule chose qui résonnait en lui : corriger cette erreur.

Alors son minois se releva avec une telle rage imprimé dessus, sans borne, sans…concession. Sa main se souleva et s’abattit violemment contre la joue du Friedrich en un poing, et le reste suivit. Son genou parti avec la même brutalité à l’encontre de son ventre, puis de tout son corps, il se jeta sur lui, roulant à ses côtés au sol, pour finalement s’asseoir sur son torse. Plus rien, absolument plus rien n’avait d’importance, ni les cris hystériques de la foule autour qui étaient si stupéfaite d’une telle tournure, ni le faites que la reine de cœur pourrait lui faire couper la tête pour avoir autant tout déranger et renversé. Il n’en avait plus rien à faire, il voulait juste le plomber une bonne fois pour toute, et ce, avec n’importe quoi.

Ses doigts acérés se refermèrent impitoyablement sur le cou d’Hansel, le serrant si fort, si fort… et plus il le voyait blêmir, plus les larmes salées montaient se loger aux creux de ses yeux, lui flouant la vue. Puis il siffla entre ses dents, et pendant que cette accumulation d’eau salé venait rouler le long de ses joues cramoisies, son regard devint peu à peu tranchant, et un rictus naquis sur son visage démonter par toute ces émotions ressentit. Ses mains le laissèrent respirer, l’une d’elle venant lui couvrir les yeux et l’autre se glisser par l’entrebâillement de la chemise du blond pour venir caresser la croûte de son ancienne morsure, se situant au niveau du creux de son cou.

Petit à petit, il se pencha en avant, soufflant sur les lèvres humides de son faux épouvantail, avant de venir si apposer une nouvelle fois avec une avidité sans pareil, rendant la monnaie de sa pièce à cet envoyeur, martyrisant et pourchassant de sa langue celle de cet étrange compagnon, mélangeant une nouvelle fois avec virulence ne lui laissant aucun répit tendit que sa main s’appuyait de plus en plus sur sa blessure, perçant la fine couche guérit avant d’y enfoncer le plus profondément possible ses minces doigts, son autre main restant toujours aussi furieusement plaqué contre les yeux du célèbre conte.

Il ne devait pas voir, non, il devait pas apercevoir… et lorsqu’il se retira, se fut non pas car il n’avait plus de souffle, mais tout simplement par le faite qu’il se sentait si excité de tout se plaisir et de l’odeur enivrante du sang qu’il aurait eux grand mal à continuer sans demander plus. Alors il retira ses doigts de la plaie, les emmenant jusqu’à ses lèvres pour les lécher doucement, tandis qu’il regardait avec un désir malsain le jeune homme sous lui. Enfin il descendit son visage auprès d’une des oreilles du Friedrich pour y susurrer, comme en réponse à sa phrase précédemment prononcée :


-…Et celui-ci de la mienne ?

Puis enfin lui laissa une petite bise sur sa blessure à présent ravivé avant de se relever un peu décontenancé. Il posa une dernière fois son regard sur le blond, puis s’en vraiment savoir pourquoi, une peur peu commune le prit, il posa son regard autour de lui, titubant, apercevant les visages masqués terrifiés et horrifié par lui, qui devait très certainement plaindre l’homme à terre. Bon sang qu’est-ce qu’il avait fait ? Qu’est-ce qu’il comptait faire ? Ce n’était pas ça ! Pas ça…

-Je…

Et ses pleurs lui brûlaient la peau, entraînant avec son maquillage. Alors il s’élança, la foule semblait se défiler toute entière devant lui. Il courut si vite, tellement vite, il oublia tout, absolument tout, et il n’aperçut même pas le visage déconfit de Maria, et il n’entendit pas les cris des invités, il courut juste très vite jusqu'à l’entrée, ouvrit la porte en grand et passa à l’extérieur, la refermant derrière lui et restant là, sans bouger devant cette massive entrée, Alors il s’effondra au sol. Sans bruit, sans rien, il se laissa juste tomber. Il savait maintenant, il avait comprit à présent. Ils n’étaient pas ennemis, et le problème était tout là. Ils avaient juste l’air de chercher leurs places, et ça le rendait dingue rien qu’à l’idée qu’il puisse ressentir quelque chose pour cet infâme personne ! Le froid de l’extérieur venait s’engouffrer par tous les pans de ses habits, le frigorifiant jusqu’à la moelle. Qu’est-ce qu’il attendait ? Aby ne reviendrait pas avant la fin du spectacle… qu’est-ce qu’il faisait, assis devant cette porte ? Il ne voulait même pas y penser, il s’en foutait à vraie dire. Il ne pensait qu’à une seule chose : il devait le tuer, il se devait de le tuer. Sinon...sinon…
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MessageSujet: Re: J'envois valser [Banquet d'Halloween - PV Hans]   J'envois valser [Banquet d'Halloween - PV Hans] Icon_minitimeMer 13 Jan 2010 - 13:40
Cela lui rappela la sensation qu’un grand frère éprouvait en voyant son cadet trembler comme une feuille, sur le bord des larmes après un quelconque chagrin. Cette désagréable et douloureuse impression d’y être pour quelque chose et de ne rien pouvoir faire d’autre que de le regarder et de le prendre dans ses bras. Du moins, c’est peut-être ce qu’il aurait du ressentir si le bleu se nommait Gretel. Le sentiment qui l’envahissait était tout autre et il était si plaisant qu’il aurait aimé qu’il dure toujours. Il s’en sentait grandit, plus fort et plus… Dominant. Cette main qui s’attachait à lui le ravissait tant qu’il aurait pu en rire. Qu’il s’attache à lui comme à une bouée de sauvetage, comme s’il allait s’effondrer s’il ne le faisait pas ! Encore ! Son sourire s’étendit puis se fana en sentant le changement d’attitude du Grisélidis. Cette si jolie main le lâcha, ce joli minois se souleva avec une telle rage inscrite qu’Hansel en eu le souffle coupé. Ou peut-être est-ce la violence de son coup de poing et coup de genoux qui éteignit son souffle. Dans tous les cas, il s’effondra sur le sol, entrainant avec lui les hurlements de la foule et son assaillant qui se posa sans politesse sur son buste.

Pourquoi cela se passait-il ainsi ? La réponse était simple : Car il le fallait. Ils devraient se battre toujours, jusqu’à que l’un des deux meurt. Ils passeraient leur temps à se marcher dessus et s’entretuer. Jusqu’à que l’un des deux expire son dernier souffle. Il allait falloir cesser les baisers et songer à se battre de leurs mains, comme ils devaient le faire. On ne chérissait pas son ennemi. On n’était pas là pour lui faire du bien. On était là pour l’éliminer et l’humilier puis enfin, abréger ses souffrances dans sa mort. Hansel ne fut donc surprit que par pur reflexe quand des mains pâles enroulèrent son cou pour l’étrangler. Elles seraient assez fort pour empêcher n’importe quelles bouffées d’air accéder à ses poumons, lui assurant ainsi une mort douloureuse. Il se sentait étouffé, et pour cause, il l’était. Son souffle déjà éprouvé par ses deux précédents coups n’avait pas pu se renouveler et s’en retrouvait donc grandement diminué. Il commença rapidement à blêmir et à se débattre, tenant les poignets d’Hans pour essayer de les faire lâcher prise. Mais après une veine tentative, matée par sa faiblesse du à son manque d’oxygène, le blond laissa ses mains retombées. Des goutes salées attirèrent son attention quant il se sentait sur le point de partir dans un épais brouillard. Plus blême que jamais, il admira, les yeux fatigués, les larmes douces et incompréhensibles du bleu. Hansel aurait cru à un mirage si l’une d’elles ne s’était pas écraser sur lui. Pourquoi diable pleurait-il ? De contentement ? Il pensait avoir gagné et il en pleurait de joie ? Espèce d’imbécile ! Espèce de salopard ! Je t’interdis de faire ca !!

L’épouvantail émergea de sa torpeur, enragé par son rictus et son regard. La possibilité d’une telle rébellion contre son traitement fut ironiquement possible grâce à Hans, qui avait eu la gentillesse de libérer son cou. S’en suivit des toussotements douloureux, à la recherche d’air. Sa poitrine se soulevait avec difficulté, écrasée par son cadet. Il reprit maladroitement son souffle, bien qu’il se sentait encore étouffé. Il aurait bien profité d’un peu plus de temps, il aurait bien voulu se redresser et assommer l’idiot qui avait voulu l’étrangler mais, celui-ci ne semblait pas en avoir fini. Il n’eut pas le temps de réagir et tout devient noir autour de lui, un noir rougeâtre.

La main d’Hans furieusement plaquée contre ses yeux l’empêchait de voir quoi que ce soit mais, il n’avait nullement besoin de ce sens pour comprendre ce qu’il se passait. Un mélange de douleur, d’envie, d’amusement, de colère et de plaisir l’envahi. La contradiction dans chaque coin de son esprit, il essaya hypocritement de se dégager en accrochant le dos du bleu et de jouer le rôle de la victime qui essaye de tirer de toutes ses forces pour se dégager. La vérité était que, bien qu’il était épuisé de ses efforts récents, bien que son cou le brulait avec virulence, bien qu’il ait l’impression qu’on empiétait sur son corps et dans sa peau, il ne souhaitait pas se défaire de ce mélange de sensation. Le blond, sentant son palais envahi par le petit conte, n’essaya même plus de le repousser, au contraire. Il l’aida à entrer, il laissa sa langue frôler la sienne et s’amuser avec, sans aucune résistance mais avec beaucoup de plaisir. Ce baiser passionné l’allumait littéralement et la douleur de son cou achevait de l’enflammer. Les mains jusqu’à lors accrochés au dos du Grisélidis pour le tirer, trouvèrent autre chose à faire : planter ses ongles dans sa peau d’une manière beaucoup plus langoureuse et s’y accrocher d’une autre façon, une façon étrangement consentante. Hansel pensa un instant qu’il allait réellement se consumer sur place, à moins de mourir étouffé d’un baiser –ce qui était une mort bien douce. C’était fou comment on pouvait oublier un monde et les cris d’une foule, seulement car on était absorbé par quelqu’un. Oublier sa haine, ses convictions, sa famille, même si ce n’était que durant un bref baiser. C’était fou. Ils étaient fous ?

Malheureusement –ou heureusement- la question n’eut pas le temps de trouver sa réponse, leurs bouches se séparant et la mémoire revenant d’un coup au blond. Il inspira goulûment une profonde gorgée d’air, sans cesser de fixer son adorable assassin. Il émit un hoquet de surprise en sentant les doigts quitter sa chair puis avec un léger froncement de sourcils, épia la réaction du bleu. On pouvait difficilement faire plus charmeur qu’un jeune homme léchant avec plaisir ses doigts ensanglantés, ajoutant à cela un regard de braise malsain. Hansel étira un sourire sur ses lèvres, semblant répondre à son attitude provocatrice. C’était un jeu où un chat et une souris se battait pour savoir quels rôles ils allaient jouer à chaque partie. Celui de la souris allait particulièrement bien à Hans, du moins au gout d’Hansel. Mais celui-ci semblait se complaire dans le rôle du chat, même s’il lui sciait moins bien et ne se gêna pas pour le lui signifier.

-…Et celui-ci de la mienne ?

Hansel ne bougea pas d’un cil et resta de marbre, ne faisant que fixer le jeune homme. Il se demandait calmement comment quelqu’un qui lui avait sauté dessus, l’avait blessé, pouvait avoir une voix –et un visage- si doux et finir cet acte par une bise enfantine sur sa blessure. Ces contradictions l’énervaient et le désabusaient.

Enfin Hans se leva. Son visage arborait une expression paniquée que le blond ne comprenait pas. Puis il regarda autour d’eux et cela lui sembla d’un coup logique. On regardait le bleu en silence, à la fois effrayé et surprit, d’autres de marbre face à cette violence quotidienne mais dans tous les cas, on le regardait. Peut-être qu’Hansel avait l’air faible dans cette position ? Aie… Il releva son buste et appuya sa main contre le sol pour rester droit, l’autre sur son cou essayant d’empêcher le sang de s’écouler plus.

- Je…

Le blond leva les yeux sur lui et regarda en silence ses larmes perler sur ses joues, noircissant ses joues de maquillage. Quel petit garçon sensible, s’en était presque mignon ! Il le laissa courir sans rien faire, sans même le retenir et quand il pensa que le bleu était assez loin à présent, il se releva avec autant d’élégance qu’il put. Maintenant c’était lui que la foule regardait. Peut-être voulait-elle une explication ? C’était peut-être pour lui l’occasion d’humilier encore et encore son adversaire ? Pourtant, il se résigna plutôt à lui faire un éloge, il l’avait bien mérité.

- Vous feriez mieux de ne dormir que sur un œil cette nuit, il se pourrait bien qu'il ait envi de vous faire regretter vos regards. C’est un petit monstre très redoutable, vous savez ? Il se nomme Grisélidis et c’est Hansel Friedrich qui vous le dit.

Hansel sourit poliment mais à la fois un brin amusé puis fit une légère courbette avant de fendre la foule comme l’avait fait avant lui celui dont il venait de vanter les mérites. Il l’avait troublé, frappé et amusé, c’était la moindre des choses. Il ressentait de l’estime pour lui, la sensation d’avoir un partenaire à sa hauteur, quelqu’un qui pouvait lui faire ressentir des choses nouvelles. Il ne savait pas d’où ca venait mais c’était là et tout son corps le pensait : ses jambes qui courraient le rejoindre, son cœur qui battait contre sa poitrine et sa tête qui se remémorait leurs baisers et leurs coups. Il arriva enfin à la porte d’entré où il était sur qu’Hans avait courut. Il déglutit et l’ouvrit.

La première chose qui le frappa fut le froid frigorifiant. Lui qui n’avait qu’un pauvre jean troué et une chemise ouverte, rien d’étonnant à ce qu’il ait froid. Son sang qui dégoulinait le long de son cou lui parut extrêmement chaud. Il fut tenté de faire demi tour mais quand il aperçut la silhouette au sol, son sang ne fit qu’un tour et il pulsa si fort qu’il le réchauffa. Allez savoir pourquoi une réaction aussi idiote, c’était la première fois que ca lui arrivait. Il marcha jusqu’à lui puis le poussa contre le sol et s’installa à califourchon sur lui, maintenant ses poignets au sol dans ses grandes mains. Il resta quelques secondes au-dessus de lui sans rien faire d’autre que l’observer puis se mit à rire de la situation. Quant il se calma, il sourit presque paisiblement, cachant l’ironie et la satire de ses paroles :

- Est-ce je te plais au point que tu en pleures ?

Il cessa de sourire pour le regarder intensément, le cœur serré à cette phrase qu’il avait pourtant prononcé juste pour se moquer de lui. Et si c’était vraiment ca ? Non, ce serait ridicule. Il pleurait d’humiliation ou d’autre chose mais ce n’était en rien… En rien… à cause d’un sentiment qu’il éprouvait pour lui. On ne pleurait pas de cette manière quand on était en colère mais ca ne voulait pas dire que c’était pour ce qu’il avait dit, n’est-ce pas ? Quelle étrange envie, celle de savoir si oui ou non il lui « plaisait ». Ca n’avait pas d’importance pourtant…

Ca n’avait pas d’importance. Alors pourquoi VOULAIT-il une réponse ? La curiosité le dévorait de l’intérieur et le pire était qu’il sentait qu’il ne devrait pas ressentir ca. Cela devrait le rendre indifférent, tout comme cela l’était quand c’était un de ses invités. Mais non. Et qu’elle réponse attendait-il ?

« Oui »

Hansel pinça ses lèvres à cette pensée ridicule et stupide. D’où ca venait, hein ? Ce n’était surement pas ce qu’il voulait ! Il voulait un « non » ! Un NON… ! Un non… Sinon il devait arrêter de pleurer. S’il ne pleurait pas, il n’aurait pas besoin de réponse. Et s’il n’avait plus besoin de réponse, que ce soit un oui ou non lui serait égal, il n’aurait pas à luter pour savoir pourquoi le « oui » lui semblait si tentant tandis que le « non » lui semblait vexant. Le blond pencha son visage doucement vers celui du bleu et baisa la trainé de larmes qu’il avait laissé sur ses joues. Il avala les traces de ses baisers et ne cessa qu’en arrivant en coin de ses yeux. Maintenant il ne pleurait plus, il n’avait plus besoin d’une réponse. Alors qu’est-ce qu’il devait faire à présent ? Il ne voulait pas le laisser partir tout comme il ne souhaitait pas le tuer. Pas maintenant, pas encore. Plus tard ? Plus tard…

Les lèvres encore collées contre sa peau, il entreprit de les descendre dans son cou, sans savoir pourquoi. Il ne voulait pas les décoller, c’est tout ce qu’il savait. Il y souffla légèrement avant d’y appliquer lentement sa langue en fermant les yeux, relâchant l’étreinte sur ses poignets sans y prendre gare. Il perdit momentanément le control de son corps, trop appliqué à ce qu’il faisait, ces choses qu’il réservait plus à ses amants qu’à ses ennemis en temps normal. Il voulait sentir Hans frémir sous ses baisers et sous lui, il voulait tellement de choses de sa part, tellement de choses différentes de sa seule mort…

Il le voulait lui.

Enfin il releva sa tête, regardant tout sauf le visage d’Hans. Et c’est toujours sans le regarder qu’il sortit de son jean arrière un couteau qu’il n’aurait jamais pu utiliser à l’intérieur. Il ouvrit son couteau de poche avec ses dents et tint dans une main le manche, resserrant la pression sur le poignet restant au cas où son cadet voudrait en profiter pour se dégager. Il ne supporterait pas de le voir partir maintenant. Puis il fit glisser la lame de son couteau sur le cou qu’il venait de lécher, sans pour autant l’entailler. Il fit jouer le bout du tranchant dessus, semblant hésiter. Il l’avait sous la main, vulnérable et affaibli, pourquoi ne pas en profiter ? Mais son cou lui semblait étrangement impossible à trancher, il était inutile d’essayer, cela ne marcherait pas. C’est presque soulagé qu’il retira la lame pour s’entailler l’index avec puis qu’il rangea son couteau dans sa poche. Doucement, il appliqua sur le front du Grisélidis ses initiales, le marqua comme un animal, comme sa chose, sa propriété.

- Je suis le seul maintenant, le seul qui puisse te faire du mal ou du bien.

Ca sonnait juste. Il le regardait avec une tendresse possessive dont il ne se rendait même pas compte. On pouvait presque lire sur ses pupilles « A MOI » aussi clairement qu’il était écrit « H.F » sur son front ensanglanté. Cela ne se voyait peut-être pas mais il lui montrait un attachement qu’il se serrait interdit dans une situation normale. Il n’était même pas sur que sa sœur ait eu droit à une si forte attention, un sentiment si puissant de sa part. Mais cela l’affaiblissait, non ? Il avait presque peur de le tuer, peur de ne plus éprouver les émotions qui le secouait. Oui ca l’affaiblissait et pourtant, il se sentait si fort, si fort quand il avait le dessus sur lui. Il desserra enfin sa prise sur le poignet du bleu, comme certain qu’il ne s’échapperait pas. Il lui caressa la joue du dos de sa main qui brulait, comme tout son corps malgré le froid et le vent du début de novembre. Sa main suivit de sa deuxième attrapa son visage et le suréleva afin de sceller leurs lèvres pour la troisième fois ce soir. De ce baiser il eut l’impression d’ouvrir une porte qui n’aurait jamais du l’être. La seule raison pour laquelle il ne se méfiât pas de cette nouveauté fut qu’il ne s’était jamais senti aussi bien.





[Quasiment quatre pages U_U *trop la fierté* J’aime ce post, surtout pour les sentiments que j’y développe même si cet idiot –il est blond, patience- n’a pas mit de nom dessus x3 Mais je l’aime moins que les précédents *comment faire mieux aussi~* xD La fin de ce post est plus orienté bisous que découpage mais que voulez-vous, il fait froid, il faut bien se réchauffer ! En tout cas Hansel est chaud bouillant *SBAF*]
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MessageSujet: Re: J'envois valser [Banquet d'Halloween - PV Hans]   J'envois valser [Banquet d'Halloween - PV Hans] Icon_minitimeDim 24 Jan 2010 - 21:42
Of bones and velvet

« Je ne demande pas d’aide,
Juste que le monde se taise,
Que les bougies s’éteignent,
Que les fleurs fanent,
Que ce qui est carré devienne rond,
Que les poules naissent après les œufs,
Que les blés soient verts,
Que notre ciel s’effondre,
Que l’ennuie vienne chercher dans ma besace un peu de compagnie,
Que l’effroi soit remplacé par la fureur,
Que tout ce qui vit meurt,
Que nous ne soyons qu’un,
Que le temps tourne pour moi et s’arrête devant vous,
Que l’eau ne mouille que les plus innocents d’entre vous,
Que la lune ait enfin son pierrot,
Que notre ère disparaisse de tout,
Que notre conscience parte en enfer,
Que rien ne soit impossible,
Que la vérité reste cachée,
[…]
Que notre âme se recouvre d’os et de velours... »

Il n’y avait pas de Justification, rien qui pouvait lui laisser espérer juste un peu… juste un tout petit peu. Lorsqu’on ne croit en plus rien, vers qui se tourner lorsque notre terre s’écroule ? Les étoiles ne savaient pas parler, et le garde semblait être fait de marbre. Que faire pour faire cessez ses larmes ? Il avait beau regarder devant lui en essayant de tout oublier, mais était-ce au moins possible ? Comme faire abstraction d’une chose dont on ne connaissait pas le nom, d’un sentiment aussi confus… Crier et pleurer, rire et gronder… le voir fermer les yeux à tout jamais… mais pouvoir garder son corps auprès de soi éternellement, le savoir mort et pouvoir sentir sa respiration… le gifler un sourire aux lèvres… comme lorsque l’on joue. Mais il ne s’agissait plus de jeu ici, la cour des grands avaient du mal à accepter se genre d’enfantillage bien mignon… Une voix caverneuse chantonnait dans sa tête : tue-le, tout simplement, tue-le. Cela semblait tellement simple, et pourtant, il ne pouvait pas. L’acte qu’il avait accomplit maintes et maintes fois pour tant et tant de personnes tout sexes confondus se révélait impossible pour ce jeune personnage. Pourquoi juste lui ? Pourquoi devait-il être le seul à survivre face à lui…l’unique… alors qu’il était tellement dangereux… est-ce que la narration y était pour quelque chose ? Non, bien sûr que non… il l’avait déjà détourné, elle ne se préoccupait plus de son sort. Cette simple idée le fit sourire, perturbait-il l’espace temps ? Non… décidément rien ne lui appartenait, aucuns de ses échecs, aucunes de ses réussites… tout était pour Elle.

Un courant d’air chaud vint l’envelopper pour quelques faibles secondes. Les battements de la porte semblaient se refermés une nouvelle fois sur lui en émettant leur sentence irréfutable. Les yeux toujours brouillés il ne fit rien, absolument rien. Qu’y pouvait-il ? Ce n’était pas de sa faute, il n’avait jamais voulu s’embarquer dans une situation aussi complexe. Ce n’était vraiment pas de sa faute… alors, alors… qu’on lui pardonne et le laisse en paix, une bonne fois pour toute. Il expira profondément tout en tremblotant. Le froid s’enfonçait de toute part en lui, tels des millions et des millions de petites aiguilles glissant dans sa chaire, lui piquant les os. Il aurait tellement aimé croire en un dieu pour le prier de lui faire tout de suite sauter la tête. Il n’avait pas le droit, de penser à de si douces tortures pour…Lui. Personne n’aurait pu le concevoir… bien sûr il s’était déjà amusé avec d’autre, mais ce n’était pas exactement la même chose. Des pas résonnaient sur le sol, il ne pouvait pas encore les admettre. Laissez-moi encore un peu de répit… suppliant du regard les étoiles brumeuse au travers de ses larmes. Il inspira un grand coup, puis, ferma les yeux. Des mains se posaient au même moment sur lui.

Le sol semblait encore plus frigorifiant que le reste. Il ne fit rien, se débattit pas, ne chercha pas à échapper à son emprise. Qu’est-ce que ça pouvait bien faire ? Cela ne changerait pas grand-chose au final… Il rouvrit doucement ses paupières d’où continuait de s’écouler indéfiniment des pleurs et posa son regards sur le visage si lisse de l’homme penché sur lui…dénué d’une quelconque peine. Était-il donc le seul à souffrir à se point ? Il voulut vérifier, juste pour être sûr, juste effleurer… mais ses poignets refusèrent ses ordres, ils se trouvaient trop enserrés par les longs doigts du blond pour pouvoir se mouvoir. Il souffla légèrement tandis que l’autre riait à gorge déployer. Il ne le comprenait pas mais quel importance ? C’était juste à son tour de jouer, il ne pouvait pas bouger, pas encore… il n’hoquetait plus, ne cherchait pas à crier, il n’avait que ses gouttes salées qui perlaient pour témoigner de a douleur. Il n’avait plus envie de se battre pour tels ou tels raisons. De toute façons, y avait-il au moins eux une pour le pousser dès le départ à aller voir les Friedrich ? Il y avait bien une sale gamine… elle était venue toute seule chez lui… de son plein gré… comment avait-elle connue son adresse au faite ? Bah, ce n’était pas important…
Enfin, l’autre sembla se raisonner et prêter un peu plus attention à celui qui se trouvait en dessous de lui. Un sourire radieux apparut aux commissures de sa bouche. Il se moquait de lui ? Ou était-il tout simplement fière de son coup ? Était-ce si drôle de le voir dans cet état ? Distrayant au point d’avoir un visage aussi paisible ? Comme si il avait déjà gagné… Hans tiqua un peu à cette pensée, mais ne releva pas longtemps cet agissement. A vrai dire c’était surprenant, et quelque peu déconcertants… Il était en sang, ou plutôt, sur une certaine longueur du torse apparent du jeune homme s’écoulait des traînés de sangs…le même qu’il avait dégusté il y avait quelques minutes. Pourtant Hansel semblait si tranquille au-dessus de lui, sa blessure ne semblait pas le tirailler… il était fou… ? Oui… Whisper referma de quelques millimètres les rideaux de ses iris. Si il était réellement fou, alors il n’y avait rien à craindre n’est-ce pas ? Les fous finissaient toujours par être gentil…

-Est-ce que je te plais au point que tu en pleures ?

Ses yeux s’écarquillèrent. Lui…plaire ? Sa bouche faillit s’écarter en un grand « Oh » mais elle resta cloîtrer, et même, vaguement serrée. Si il lui plaisait… voilà qui étais une bien étrange manière de définir la raison de son chagrin… mais après tout… Le jeune Grisélidis fixa posément le Friedrich siégeant sur lui, retraçant mentalement chacun de ses traits. Il avait l’impression d’être un artiste, peignant avec une tendre précision… son visage…faisant glisser le pinceau le long d’une toile inexistante. L’amplitude quelque peu rebelle de la chevelure retombant sur son front et devant ses pupilles, la forme très légèrement incurvée des yeux, les iris d’un brun pétillant, son nez un peu rehaussé, ses fines lèvres étiré en un éternel sourire malicieux, sa mâchoires aux contours anguleux… Il détaillait tout, de ses yeux d’une douceur acérée. Il voulait tout voir, peser le pour et le contre, car au fond… peut-être que c’était ça, il lui plaisait certainement… enfin non… Il ne se comportait pas de cette manière là à l’accoutumer lorsqu’une personne lui « plaisait » à proprement parlé. D’habitude, il ne frappait pas et n’égratignait même pas un jeune homme allant passer la nuit à ses côtés…il le chouchoutai plutôt…avant de le tuer. Là, tout semblait marcher à l’envers, il le frappait d’abord, pour l’embrasser ensuite. Ce n’était en rien logique !

Et puis… il n’avait pas relevé au premier abord, mais l’autre semblait bien fière de ses paroles. Il se prenait pour Apollon ? Bien… il était vrai qu’il était craquant, mais ce n’était pas une raison valable pour le prendre de haut de cette manière là ! Lui aussi était plutôt gâté par la nature, il ne s’envoyait pas des roses pour autant ! – il en avait déjà bien assez comme ça chez lui – ou alors… il se payait sa tête ? Essayant difficilement de ravaler ses larmes, il sentit un nœud se faire au sein de son ventre. C’était assez étrange… les première secondes ayant suivit ces dires, il n’avait réfléchit qu’à comment y répondre…alors que très certainement le blond n’attendait pas de réel réponse de lui, il était plus probable même, qu’il n’ait prononcé ces simples paroles que pour le mettre dans un état encore plus piteux… espérait-il qu’il s’offrit encore en spectacle devant lui ? Il n’en était pas question ! Han’s siffla doucement entre ses dents, apparemment le grand blond ne l’avait pas remarqué. Hansel semblait trop captivé pour l’entendre de toute façons, captivé…

D’ailleurs, ne se rapprochait-il pas de son minois ? Entre ses larmes, qui dégoulinaient de ses yeux par pur reflex maintenant il eut à peine le temps d’apercevoir le visage tranquille de son « ennemi bizarre » que celui-ci fondit sur ses joues avec une délicatesse inouïe. C’était tellement fou et impensable, que le chaperon bleu en fut quelque peu désarçonné au premier abord, laissant s’échapper un soupir d’aise. Pourtant, il fronça les sourcils, ses poings le démangeaient. Etrange, bien entendu ce geste que le Friedrich venait d’avoir pour lui et ne stoppait pas lui faisait ressentir un genre de malaise tout à fait appréciable, mais de l’autre côté… il tiquait affreusement, quelque chose le dérangeait.

Il y avait comme un parfum amer dans l’air, quelque chose…qu’il n’arrivait point à définir et pourtant… Le nœud dans son ventre remonta le long de son corps pour venir se loger dans sa gorge, il déglutit. Une sensation si désagréable qui venait –en quelques sortes- tout gâcher. Une impression, qu’il avait déjà ressentit avant… il essaya de tourner ses poignets, mais impossible de faire le moindre mouvement, il était comme…emprisonné. Non… ses yeux s’écarquillèrent encore et encore. Il comprenait oui, le sens de ses mots, de ses gestes. Hansel essayait de lui définir et prouver sa place. Tout les éléments y étaient…pourquoi faisait-il ça ? Pourquoi lui faisait-il ça ? Si seulement il n’essayait pas toujours… et le loup et l’agneau en revenaient au même point…

Néanmoins il ne put s’empêcher de s’empourprer en sentant la langue d’Hansel retracer le même chemin que ses baisers. Ses doigts pouvaient désormais se remuer en une quasi-totale liberté, mais il n’était pas encore l’heure pour lui de se relever, non… il avait beau vouloir le frapper de toute ses forces pour son audace, autant qu’il le laisse finir d’abord…la suite serait bien meilleurs non ? Expirant fébrilement, quelques secondes se passèrent avant qu’il se relève enfin. Son expression avait changé, il semblait, un peu plus froid… l’incompréhension totale se peignit sur le minois d’Hans nettoyé de ses pleurs. Un couteau… il ne réagit pas tout de suite en voyant l’arme sortir de la poche de son possesseur. Ni lorsque celui-ci l’appliqua contre la gorge déployée et nue du petit conte. Il voulait le tuer ? Quel idiot il faisait, au lieu de rêvasser et de profiter, il aurait mieux valu qui le tue en premier ! Ce n’était pas très professionnel tout ça, et pourtant…pourtant il ne faisait rien pour retirer la lame froide de sa peau, le geste l’apaisait presque, tout en le mettant sur le qui-vive. Maintenant Grisélidis en était sûr, il voulu lui prouver sa domination sur lui. Comme si il allait le laisser faire ! Qu’il fasse juste une légère entaille…juste une mince éraflure… et il retournera son arme contre lui. Oui, qu’il essaye juste de mettre cette idée en œuvre et il verrait bien…

Il ne le fit pas, à la grande surprise de Wanders. Le jeune homme préférer retirer cette menace et l’appliquer à lui-même, s’entaillant un de ses doigts sans broncher avant d’en déposer méticuleusement le sang s’en écoulant sur le front d’Hans. Le garçon couché sur le sol était hypnotisé par ce que l’autre était entrain de lui faire, pas tant que ça le dérangeait, mais l’odeur du sang sur son propre corps le mettait toujours dans un état un peu second. Aspirant goulûment l’air sanguinolent qui voguait à présent autour de lui, il ne remarqua même pas que l’un de ses poignets était enfin libre de l’emprise du blond.


-Je suis le seul maintenant, le seul qui puisse te faire du mal ou du bien.

C’était stupide, il était déjà le seul. Personne d’autre que lui n’avait réussit à lui faire du mal et à s’en sortir vivant… c’était tellement égoïste aussi, tellement…personnel. Comme si il lui appartenait ! Hans retroussa son nez, il ne sentait plus l’odeur, ni rien du tout d’ailleurs, il ne ressentit pas le plaisir non plus qu’étais sensé lui procurer ce nouveau baiser de la part du Friedrich. Plus rien, ou plutôt : plus que la colère. Il pensait l’avoir, lui, Grisélidis. Cet homme stupide et plein d’orgueil pensait l’avoir…

Ce ne commença pas fort, juste, un petit rire de rien du tout, puis, sa grandit, grandit, grandit ! et devint un fou rire, ou un rire de fou si vous préférez… Comment ce conte pouvait croire à un truc pareil ? Il ne pouvait pas décider pour lui d’une chose aussi importante ! Hans s’arrêta aussi brutalement de s’égosiller en faisant marcher ses abdominaux que lorsqu’il avait commencé son ricanement et laissa la place à sa voix :


-Pfff… tu me fais bien rire avec tes idées à la noix ! J’ai faillit tomber dedans… mais il y a truc que… je crois, tu as omit dans ton joli petit manège, en plus du faite que je ne suis pas aussi simple à attraper que ça bien évidement…

Le poussant de toutes ces forces loin de lui, il le renversa avant de se relever comme une fleur. Puis, il se rapprocha du jeune homme et s’accroupissant devant lui, lui murmura l’air sévère :


-Personne ne décide à ma place, alors… * il se releva, son regard noir posé sur Hansel * Reste à ta place !

La porte s’ouvrit au même moment une nouvelle fois, lentement, Whisper vit Maria émerger de derrière la porte. Elle semblait totalement bouleversé et posait tour à tour un regard affolé sur Hans puis Hansel… avant de souffler entre ses coutures comme pour son maître :

-…h.f…….. ?

Un frisson parcourut pendant une courte seconde la faucheuse bleue. Portant la main à son front, il l’appliqua fortement dessus avant de la retirer et de la détailler… même si le sang ne s’était pas bien dupliqué, il put lire les deux lettres sans grande gêne. Reportant sa vue sur Hansel, les joues légèrement rosies il voulut lui dire une dernière chose mais les mots lui restèrent en travers de la gorge lorsqu’il entendit hennirent des chevaux, une calèche arrivait. Le prenant par le bras, sa servante le regarda d’un air suppliant et affolé : Aby arrivait, et très certainement qu’elle ne voulait pas que l’échange entre les deux garçons s’éternise… soupirant, il se résigna et alla se placer sur la calèche lors de l’arrivée de celle-ci, évitant de jeter un dernier regard sur le jeune Friedrich. Un rire glauque fusa :

-Monsiiiieurrrs s’est-il bien amusé ?

Jetant un regard haineux à la cochère qui n’était autre que son cher corbeau adoré, il répondit le plus simplement du monde, essayant de cacher son sourire.

-Bien plus que tu ne peux le croire…

Et sur ce, ils reprirent le chemin du retour.




[ Je déteste ce post >s< !! Désolé d'avoir mit autant de temps en plus pour le faire T___T ...]
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Hansel Friedrich
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MessageSujet: Re: J'envois valser [Banquet d'Halloween - PV Hans]   J'envois valser [Banquet d'Halloween - PV Hans] Icon_minitimeLun 25 Jan 2010 - 20:18
End.


Ce fut un « non ». Une réponse cassante qui le surprit, alors qu’il pensait avoir obtenu l’avis favorable depuis le début. Il avait cru l’avoir d’office et là était son erreur. Son arrogance avait exclu tous refus de sa part, trop obnubilé par ses traits qui étaient trop beaux pour lui faire du mal. Or, là, en cet instant, assis par terre, les yeux ronds, la bouche incapable de prononcer un son, il avait mal. Une douleur désagréable qui nouait sa gorge et qui l’asséchait, aspirant ses forces. Il avait pourtant soupiré sous sa langue et ne l’avait pas repoussé quand il l’embrassait. Il n’avait rien dit, rien fait. Il avait profité de ses cadeaux sans rien lui donner en retour qu’un « non » se perdant dans l’écho des ténèbres. Son rire avait raisonné dans le crâne quelque peu sonné du blond, ayant du mal à se remettre de cette étrange réaction. Il avait rit de lui et de sa naïveté, de cette folle et idiote envie d’avoir voulu le faire sien. Comment dresser cette bête qui se laissait caresser sans pour autant accepter de porter un collier ? Pas une laisse, juste un collier. Juste ca, juste pour lui. Mais il s’en fichait. Des caresses, ils pouvaient surement en trouver d’autres ailleurs avec son visage d’ange.

« Reste à ta place »

On aurait dit un maitre qui parlait à son chien. Hansel serra ses points en le fusillant du regard lui aussi, ne pouvant toujours pas dénoué le nœud de son gosier. Alors comme ca il était difficile de le tenir ? Il omettait de penser que personne ne lui imposait de choix ? Quel idiot. Il était déjà sous son emprise, qu’il le veuille ou pas. Son nom était inscrit sur son front et un mince fil de salive lui enchainait déjà le cou. Il allait transformer ceci en une corde, non, une chaine si solide qu’il le suivrait même sous son lit s’il lui ordonnait. Le blond serra ses lèvres, s’empêchant de trahir sa pensé. Il préférait lui faire la surprise de son asservissement. Au moment où il s’y attendrait le moins, il lui fracasserait la tête contre un grand miroir et le laisserait voir à travers les morceaux de verre brisés, l’esclave qu’il était devenu et son nouveau maître. Il lui rendrait tous les coups qu’il avait envi de lui donner en ce moment même. Pour lui faire oublier les baisers tendres qu’il lui avait offerts, ses caresses douces qui le dégoutaient à présent. Comment avait-il pu faire ca à cet être qui se servait de lui ? Car c’était bien ce qu’il faisait, non ? Ils cherchaient tous deux du plaisir et de l’amusement. Et le hasard fut que tous les deux étaient assez forts pour se supporter l’un l’autre. Dire que pendant un court instant, il avait cru à un… un « attachement ». Une envie de lui faire du bien gratuitement, de le satisfaire. Or, c’était lui qu’il cherchait à complaire en fait. Hans ne représentait rien d’important pour lui. S’il trouvait si désagréable de se faire repousser, c’était juste sa fierté… ! Il ne tenait pas à lui, il voulait juste le posséder comme un objet puis le jeter ensuite. Il se fichait de son odieuse beauté, de son sourire qui l’excitait de tant de façons et de la douceur de ses lèvres. Il s’en fichait ! Il fallait s’en convaincre. Plus cette idée rentrait dans son crâne, plus son cœur devenait léger.

- …H.F…… ?

Hansel fut à demi sorti de ses sombres pensées et regarda la nouvelle venue. Une jeune fille aux lèvres cousues qui les regardait, surprise et inquiète. Une connaissance à Hans, surement. Un vague sentiment de jalousie l’effleura mais s’envola aussitôt. Il laissa ses yeux dériver vers le bleu, posés sur lui froidement, glacés et noirs. Ses pupilles dorés ne luisaient plus de malice, ni de rien du tout d’ailleurs. Il ne voulait plus réagir face à lui, comme s’il craignait de se montrer faible par ses réactions. Comme Grisélidis devait se moquer de lui, il était sur que dès qu’il aurait le dos tourné, il rirait jusqu’à ne plus avoir de voix. Ses yeux se perdirent dans le vide. Son ventre se serra et sa gorge brula d’autant plus. Pourquoi cela l’affectait tant ? Pourquoi ne pas s’en ficher ou en rire lui aussi ? Pourquoi ne voulait-il pas qu’Hans le sous-estime ou rit de lui ? Il voulait de la reconnaissance et du respect de sa part. Il voulait le voir pleurer quand il pensait à lui et le voir rougir quand ils étaient seuls. Mais c’était l’idée la plus stupide qu’il ne s’était jamais faite en 38 ans d’existence. Comment espérer quoi que ce soit d’un ennemi ?

Hansel ne remarqua même pas les rougeurs du conte qui le regardait et tourna la tête vers la calèche qui arrivait bruyamment. Voyant Hans avancer au bras de la jeune fille, il baissa la tête sur ses chaussures, ne jetant aucuns derniers regards au bleu. Une fois qu’il n’entendit plus le bruit de la voiture il resta longtemps dans cette position. Il avait froid mais le vent qui fouettait sa peau le picotait et, se concentrant sur cette sensation, le blond essaya de cesser de penser à ce qu’il venait d’arriver. Après de très longues minutes, quand il se rendit compte que ses doigts avaient prit un ton violet et que ses lèvre avaient bleuies, il se leva lentement vers la porte. Son index avait cessé de couler et le sang qui formait à présent une petite flaque là où il s’était assit, paraissait avoir véhiculé ses humeurs.

La porte était lourde. Il lui semblait qu’il avait une enclume sur la tête et qu’on lui liait poings et chevilles. En ouvrant la porte, la chaleur lui caressa la peau et il se demanda un instant si c’était ce qu’avait ressentit Hans quand de sa main chaude, il avait caressé sa joue froide. En entrant, le blond referma la porte dans un murmure où il soufflait « Idiot » mais il ne savait à qui il était adressé.



Il avait cherché Gretel dans la foule une dizaine de minutes avant de la trouver dos à un mur, fixant la foule avec un air las. Elle n’avait pas vraiment l’air de s’amuser mais quand il s’approcha d’elle en lui tenant le bras, il souffla avec le plus de douceur possible :

- Gretel tu t’amuses bien ? On va y aller.

Sa sœur qui avait l’air très endormi leva la tête vers la source du bruit, soit lui. On pouvait lire sur son visage à quel point la nuit avait été terne et ennuyeuse pour elle. Cette soirée avait au final été une très mauvaise idée, il s’en rendait compte. Sa sœur ne s’était pas amusée et lui… lui n’avait guère apprécié le dénouement de sa soirée. Il lui sourit un peu, se forçant de paraitre normal et un peu enjoué. Mais il se sentait lourd et las égelement. Il n’avait qu’une envie, se coucher pour ne plus jamais se réveiller.

- Hum ? Ah oui…

Sa cadette n’était toujours pas réveillée et avait l’air d’avoir envi de son lit autant que lui. Il tira sur le bras qu’il avait en main et l’amena jusqu’à la sortie où il prit au hasard deux manteaux dans le vestibule, bien qu’ils n’en avaient pas en arrivant. Tendant à sa sœur celui qui avait l’air le plus petit, il prit le deuxième et l’enfila. Sans un mot, il ouvrit les portes et commença à avancer dehors. Gretel sembla sortir de sa torpeur et enfila aussi son manteau avant de suivre Hansel dehors et d’ajouter doucement :

- Tu t’es bien amusé ?

Que répondre à cette innocente question ? Hansel prit dans sa main celle de sa sœur et ne cessa de scruter le noir de la nuit tandis qu’ils continuaient de marcher. Il s’était amusé une bonne partie de la soirée à vrai dire. Il s’était amusé quand il avait embrassé Hans sous les feux, quand celui-ci l’avait jeté au sol pour l’embrasser aussi, quand il avait bu son sang et l’avait regardé avec ce désir plein les yeux. Dehors, ce n’avait plus été vraiment de l’amusement. C’était devenu plus « sérieux ». Mais il ne voulait plus y repenser et répondit un sourire vaguement triste malgré lui et surtout, incertain.

- Je ne sais pas.

Non, il ne savait pas. Il ne pouvait y avoir réponse plus honnête et plus vague. C’était mieux ainsi.

Hansel après quelques secondes de silence, leva le nez vers la lune blanche et ronde puis, dans un souffle dont il espérait que la nuit mangerait les mots, ajouta également :

- Je crois que tu seras la seule qui restera à jamais à mes cotés.

Sa sœur. Son trésor. La seule personne qui comptait vraiment pour lui. Son seul et unique amour. Il ne devait y avoir de place pour personne d’autre dans sa vie et il s’en assurerait. Que rien ne change. Que tout reste ainsi. Deux enfants marchant seuls sur des routes ensanglantées et ne se retournant jamais sur leurs rencontres.



Dans la froideur dans la nuit, Hansel ne parvint pas à trouver le sommeil même longtemps après qu’il soit rentré chez lui. Le « Tic Tac » d’une horloge semblait compter le temps qui le séparait à nouveau du conte bleu.




[Avec cette fin de rp, plutot qu'avancer je dirais qu'Hansel à reculer ._. Il semblait au bord du réalisement et brusquement "pouf!" disparu ! Ahah ! Rolling Eyes
Merci pour le Rp, vivement le prochain !]
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