Petit humain, mais qu'as-tu fait ? Ouvrir ce livre, pris de curiosité ! Quelle grave erreur, car dès maintenant, les contes te garderont pour eux !
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 " Si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un? "

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Alice Liddell
Alice Liddell


Date d'inscription : 18/05/2015
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Humeur : Aimante comme un chien

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MessageSujet: " Si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un? "   " Si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un? " Icon_minitimeSam 23 Mai 2015 - 17:55
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[ Theme song: https://www.youtube.com/watch?v=jotrTRAyoV8 ]

                                   

Identité


Nom de famille:

Liddell.

Prénom:
Alice.

Age:
15 ans.

Royaume:
Crudelis.

Clé:
Sa montre gousset attachée à sa ceinture.

Groupe sanguin:
O-.

Taille:
1m 62.

Poids:
50 Kg.

Description


Physique:

Le regard d’Alice représente toute la puérilité et la maturité de sa personnalité, de grands yeux bleus similaires à ceux d’une biche effrayée reconnaissables par de longs cils noirs reflétant l’âme féminine en cette demoiselle. Comme le montre les catégories taille et poids, la jeune blondinette est du genre petite et menue, du moins rien qui ressemble à une silhouette svelte et élancée. Alice portait depuis sa tendre enfance une robe d’un bleu ciel délavé au fil des années sur lequel repose un tablier blanc. Pour compléter cette tenue quotidienne et habituelle, elle chaussait des souliers noirs, accompagnés parfois de longues chaussettes blanches.  Possédant une chevelure blonde qui s’arrête en dessous de ses épaules, un serre-tête noir pourvu d’un noeud ornait perpétuellement son crâne. Mais comme l’indique l’imparfait utilisé, sa tenue fétiche a changé en même temps que les années. Désormais il s’agit d’une robe bleue à bretelle divisée en trois parties, la première recouvre sa poitrine des rayures horizontales noires tracées couvrent le tissu blanc. La robe se poursuit par un corset bleu roi interrompu par une ceinture sur laquelle est accrochée une montre gousset en or blanc, le tissu bleu roi continue vaguement, pour qu’une dentelle bouffante blanche vienne couvrir ses cuisses. De longues mitaines rayées noir et blanc rappellent le haut, et elle chausse cette fois des bottes brunes au style western. Evidemment, elle continue à changer de vêtements perpétuellement, néanmoins elle gardera ce style excentrique comme emblème et symbole. Sa coupe de cheveux n'a cependant pas changé, sa blondeur modèle fait toujours aussi rêver, et ses pointes se terminent au niveau de sa poitrine. Mis à part ce style quelque peu étrange et particulier, physiquement elle a tout l’air d’une adolescente commune aux autres.

Mentale:

Bipolaire est l’adjectif parfait pour qualifier Alice. D’un côté, sage et logique et de l’autre assez déjantée pour s’imaginer un monde aussi fou qu’est celui des merveilles. A vrai dire, elle n’a pas un caractère bien défini et cela est bien visible par son histoire qui prouve son absence d’identité, après tout elle est encore jeune. La demoiselle est des plus aimantes, s’attachant aux gens aussi rapidement que la plupart des enfants, sa grande soeur la décrit d’ailleurs tel une fille aimante comme un chien. Elle n’est pas du genre égoiste, loin de là, elle se montre même des plus altruistes ayant toujours une douce pensée pour l’un de ses proches.  Elle reste tout de même têtue et bornée comme aucune jeune fille, impossible de lui refuser quelque chose, pas parce qu’elle est capricieuse, enfin un peu, mais surtout parce qu’elle se débrouillera malgré un refus inutile. Alice pique des crises assez difficilement, mais quand on réussit à la déchaîner, il vaut mieux se cacher et ce bien que le début puisse paraître à une dispute banale entre un adolescent banal et un adulte quelconque. Niveau goûts, elle aime de tout. La blondinette aime particulièrement les chats, les chats sont mignons, ils sont tout doux, et trop choupinous quand ils ronronnent de plaisir, surtout depuis qu’elle connaît Dinah, cet adorable petit chaton qui appartenait à ses parents.

Histoire


Enfance:

Réveillez-vous chère Alice ! “, cette exclamation, la demoiselle aurait voulu l’entendre et l’entendre à nouveau, autant de fois qu’il le faudrait pour qu’elle se débarrasse de son horrible cauchemar habituel. Tout germa dans sa tête il y a déjà sept ans. Mais commençons par sa naissance des plus banales. Alice naquit dans un milieu correct, ni des plus démunis, ni des plus aisés. Possédant une petite et une grande soeur, la petite blonde a toujours vécu jovialement, trouvant toujours une bonne blague à faire à l’une, ou faire peur à l’autre. Leur père travaillait dans une vaste boutique de confiseries, dans laquelle les troits surexcitées se rendaient après l’école. Leur mère aidait son mari dans ses affaires, et travaillait tout simplement en tant que femme au foyer. Malheureusement, sa mère mourut quelques années plus tard d’une tuberculose lorsque la jeune folle n’avait que 5 ans, la benjamine seulement 3. Aucune d'elles n'étaient prêtes à subir un choc aussi violent. Mais la Mort n’arrive de toute façon pas sur commande. A la mort de sa femme, le père d'Alice fut des plus bouleversés, il eut tout d'abord l'idée de se jeter d'un pont pour rejoindre sa bien aimée mais un agent de police traînant dans le coin eut le réflexe de venir à sa rescousse. Il eut ensuite l'audace d'aller jusque dans un marché noir à la recherche d'un quelconque poison, mais aucun ne lui fut donner et ce, car une petite blonde était venue tantôt leur annoncer qu'un psychopathe se rendrait jusqu'à eux à la recherche d'un poison pour tuer ses propres enfants. Tous ces vendeurs malhonnêtes s'étaient alors écriés " Quelle horreur ! ", ils se jurèrent entre eux de faire attention à qui il vendrait leurs cochonneries. Ayant alors remarqué que ses enfants troublées par le comportement de leur père s'étaient opposées au choix qu'il avait mené, il se décida: il devait vivre pour elles. Pour sa femme, pour ses filles. Pour ce qui lui restait de plus cher dans ce monde, si ce n'est le souvenir amer et douloureux de son épouse. Alice vécut donc aussi des jours sombres, et ce malgré la présence réconfortante de ses tendres soeurs. A ses 7 ans, Alice fut envoyée dans un internat londonien pendant 6 ans. Celui-ci était des plus sexistes. Un vieux goujat datant de la préhistoire les menaçait de les violer si elles ne devenaient pas nonnes. Tout le monde avait pâli face à cette déclaration, mais ce fut rapidement un sujet de moquerie, cet ivrogne ne faisait plus peur mais rire. Les filles n'apprenaient pas à lire, seuls les garçons maniaient l'art de l'écriture. Le père d'Alice tenant un tableau où il affichait ses marchandises dans sa boutique avait appris à la blondinette quelques mots, et l'alphabet qu'elle enseigna ensuite à ses amies internées avec elle. Elle connut deux personnes qui changèrent sa vie: James et Lily. Lily était une de ses colocataires de chambre, la meilleure. Elle ne cessait de revendiquer ses droits, elle voulait plus que tout rentrer chez elle. Comme elle ne le pouvait d'ailleurs pas, elle se vengeait en ne cessant de faire des bêtises qui lui valurent bien des punitions. James était le meilleur ami des deux petites filles. Il était, contrairement à Lily, des plus sages car il redoutait de rentrer chez lui. Son père étant perpétuellement saoul, il tabassait toute sa famille. Sa mère l'avait envoyé ici, depuis il fuyait son foyer bien qu'il s'était fixé l'idée qu'un jour, il sauverait sa mère de ce cauchemar si elle ne l'avait pas déjà réussi. Mais un jour, ce que craignait le trio arriva: il fut séparé. " C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, mademoiselle. " répétait le directeur, Lily venait d'être expulsée. Elle était ravie de revoir ses proches mais désolée d' abandonner James et Alice. Ca avait eu lieu quatre ans après l'entrée d'Alice dans l'internat.  Les adieux leurs brisèrent le coeur surtout que la  jeune blonde ne reçut aucune lettre par la suite de ce qui était sa soeur de coeur. Pendant un an, James et son amie s'étaient rapprochés. Et au fur et à mesure, la petite déjantée fut engloutie d'un nouveau sentiment: l'amour. Vous l'aurez vite compris, ce n'était pas partagé par son ex-meilleur ami qui refusa aussi une quelconque relation amoureuse. Il aimait Lily qui lui avait d'ailleurs envoyé des lettres d'amour après son exclusion. Ses deux meilleurs amis l'avaient trahi. Elle voulait rentrer chez elle plus que tout au monde, elle comprenait alors le sentiment qui avait oppressé Lily toutes ses années, cette envie de fuite. Elle voulait alors tout quitter pour un nouveau départ. Ses soeurs et son père qu'elle ne voyait qu'à Noel lui manquaient, tout ce qu'elle voulait c'était être accueillie chaleureusement par sa famille. Alice prit alors son courage à deux mains, et osa questionner son père:
" Puis-je rentrer à la maison ?
- Bon retour ".
Ce refus aussi froid et violent qu'il fut, elle l'accepta. Elle ne s'énerva pas, ne tapa pas des pieds, ne se roula pas par terre. Elle serrait les points et les dents puis rentrait à l'internat. Elle était assez mature pour garder ce sentiment de rejet, elle avait 12 ans, il fallait désormais les assumer.

" Aujourd'hui, nous avons tricoté. J'ai croisé James dans les couloirs, je n'ai pas pris de ses nouvelles. Lily s'en occuperait. Je veux quitter cet endroit. J'ai reçu une lettre de papa, il m'a envoyé avec les textes d'une pièce de Racine. Il dit que cela pourrait m'aider à m'exprimer avec un lexique plus élaboré. J'ai lu cette pièce,  il s'agit du mythe de Phèdre. J'ai particulièrement aimé le passage où Phèdre avoue aimer Hyppolite à Oenone. J'ai compris alors une leçon importante: j'étais tombée amoureuse de James, mais il ne s'agissait pas de cet amour fou. Cet amour dont sont épris les personnages de récits et romans. Je n'ai alors pas attardé sur James, il n'est pas mon Hyppolite. Cher journal, je trouve qu'écrire ceci est débile, c'est d'ailleurs une idée du stupide psychiatre. Il dit que cela pourrait m'aider Je me répète. Je disais donc que le psychiatre me baratinait en prétendant qu'écrire mes sentiments m'aideraient peut-être à évacuer ces mauvais rêves dont je te cite les aventures chaque jour. Mais tu le sais bien, toi que tout ceci ne rime à rien. Je ne suis pas folle, je n'ai pas besoin d'un journal pour me défouler. Je ne veux pas écrire mais parler. Papa aurait su trouver les mots pour me réconforter, même en restant silencieux ses bras m'auraient rassuré. Cette idée est bête, je ne fais que mentir à papa alors lui parler ne servirait à rien. Il pense que je vais bien, que je mange bien, que je dors bien, que je vis. Mais je ne fais ici que survivre. Là, tout le monde me hait. Je n'ai pas envie d'être la souffre-douleur mais je le suis et me débattre est inutile. Je ne devrais pas écrire ça, le psychiatre va le lire. Au fait, aujourd'hui, nous avons tricoté. "

Dans le bureau du directeur, la petite fille est assise sur la chaise, elle garde la tête baissée et le silence. Elle ne fait que trembler, le verdict va être confirmé. Le psychiatre se lève et serre la main du directeur qui fait une moue désapprobatrice, le psychiatre vient serrer la petite fille dans ses bras. Elle sort après un an à se battre. Comment cela est possible ? Le psychiatre déclare son état de santé correct. Elle va dans sa chambre, fait ses valises et part. Elle court, saute, pleure, crie, sourit, danse, elle est alors envahie de toutes les émotions possibles sauf la tristesse. Elle est heureuse, surprise, confuse. Mais quelque chose la trouble, on ne peut quitter cet internat uniquement lorsque le psychiatre l'accepte.
Et si son père l'avait envoyé dans un asile .. ? Sa joie de vivre venait de se dissiper aussitôt qu'elle eut pensé à cela, et désormais elle bouillonnait de rage, on lui avait caché depuis toujours qu'elle avait l'air tarée. Lorsqu'elle racontait ses rêves à son père, celui ci songeait avec de plus en plus de conviction à l'envoyer là bas. Elle comprit alors qu'elle ne pouvait même plus faire confiance à son dernier parent. Elle décida tout de même d'aller chez son père, où un taxi que le psychiatre avait payé la mena. Pas même son père n'était venu pas assister au jugement. Cet internat étant réellement un asile fut une révélation. Lorsqu'elle arriva chez elle, sa grande soeur était dans le jardin en train de lire, elles se retrouvèrent et se câlinèrent avec tendresse pour que finalement Alice s'assoupisse sur les genoux de sa soeur qui lui lisait tantôt l'histoire. Elle rêva alors de ce monde merveilleux où la reine de coeur était colérique, le chat parfois invisible, le lièvre fou, la chenille fumeuse et elle folle. Sa soeur la réveille, Alice s'enfuit et prend vie à Crudelis. Le voilà son nouveau départ.
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