Le sujet est le rêve,
Mais moi j’ai beau chercher,
Il n’y a dans mes nuits,
Que des cauchemars
Qui dansent dans mon lit.

Et quand les paupières lourdes,
Je demande à ma poupée,
Elle me dit froidement,
Que je n’ai pas le droit de rêver..

Petite musique douce,
Pour me bercer mais qui m’effraie,
Je sais déjà où tu me pousses ;
Où tu veux m’amener.

Un lieu plein d’épines,
Où chante le vide effrayant,
Non ce n’est pas un rêve,
Mais un cauchemar sanglant.

Au creux de mes yeux humides
J’ai tout fait pour résister,
Mais des larmes morbides
Sont venues me cajoler.

Haute comme trois pommes,
J’aimerais bien que tu m’emmènes,
Là où rien n’est monotone,
Un lieu dans le pays des sommes...

Un lieu caché, un lieu secret,
Le pays des rêves,
Un lieu convoité, un lieu secret,
Là où les méchants crèvent.

Où mon visage tout endormi,
Pourrait feindre le sourire du paradis,
Où le plaisir, d’un petit diable,
Serait le mien et pour le marchand de sable.

Juste une nuit, sans un soupir,
Où pas un cri, pas une envie de fuir,
Ne viendrait me hanter, une fois encore.

Moi dans mes rêves, tu y es dedans,
Mais tu y es toujours, tellement méchant,
Que cela en devient un cauchemar d’enfant.

Pour moi les rêves, sont des plaisirs interdits,
Le jour j’en rêve, j’en crève d’envie,
Personne ne comprend, mon besoin innocent,
Le simple souhait d’un rêve d’enfant...

Dehors il fait beau
Vraiment très beau,
J’ai envie de sortir dehors
Mais un mur m’en empêche.

Dehors il fait un peu froid,
Mais dehors il fait beau,
Alors je cours dehors
Et je me moque de tomber malade

Dehors je vois une fille
Et j’aimerais la connaître
J’ai envie de sortir dehors
Mais un mur m’en empêche

Dehors, il a l’air de faire beau,
Dehors il y a la vie,
Cette vie qui te manque,
Cette vie qui s’enfuit.